À quoi tient qu'un tableau nous trouble plus qu'un autre ?
Pour nous parler de « cette inquiétante étrangeté »
Edouard Dor nous installe devant trois oeuvres de Véronèse traitant d'un même sujet, les amours de Mars et Vénus. Dans un des trois tableaux la présence d'un escalier qui va on ne sait où et surtout et ajouté à ce « décor ambigu » au beau milieu d'une scène voluptueuse, une tête de cheval en haut de l'escalier.
« Véronèse cherche à nous surprendre, à nous déstabiliser »
Le deuxième exemple pris par
Edouard Dor est le portrait fameux « Olympia » par
E Manet . il se livre à une étude passionnante dudit portrait, en particulier de son éclairage frontal, sur la présence d'un chat aux yeux jaunes, sur la fascination et le malaise que nous pouvons éprouvé devant la toile.
Son dernier exemple est une étude d'une oeuvre peu connue de Matisse : « Porte fenêtre à Collioure ».
J'ai aimé à l'égal du premier ce petit livre, simple et fouillé il invite à lire autrement une toile, à observer en nous laissant pénétrer par cette « inquiétante étrangeté » qui naît de nos fantasmes et qui peut aller jusqu'à l'épouvante absolue nous dit
S Freud dans l' essai dont s'est inspiré
Edouard Dor.
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