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Citations sur Les Frères Karamazov (393)

"Messieurs, je vous le répète, j'ai beaucoup appris durant cette nuit! J'ai appris que non seulement il est impossible de vivre en se sentant malhonnête, mais aussi de mourir avec ce sentiment-là.. Il faut être honnête pour affronter la mort!..."
Mitia était blême.
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D'après moi, toute femme offre quelque chose de fort intéressant, particulier à elle seule ; seulement il faut le découvrir, voilà le hic ! c'est un talent spécial ! Pour moi il n'y a pas de laideron. Le sexe à lui seul fait déjà beaucoup...
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La beauté c’est une chose terrible et affreuse. Terrible, parce qu‘indéfinissable, et on ne peut la définir, car Dieu n’a crée que des énigmes. Les extrêmes se rejoignent, les contradictions vivent accouplées… Que de mystères accablent l’homme !
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Pour rénover le monde, il faut que les hommes eux-mêmes changent de voie. Tant que chacun ne sera pas vraiment le frère de son prochain, il n'y aura pas de fraternité. Jamais les hommes ne sauront, au nom de la science ou de l'intérêt, répartir paisiblement entre eux, la propriété et les droits. Personne ne s'estimera satisfait, et tous murmureront, s'envieront, s'extermineront les uns les autres. Vous demandez quand cela se réalisera ? Cela viendra, mais seulement quand sera terminé la période d'isolement humain.
(...) Car à présent, chacun aspire à séparer sa personnalité des autres, chacun veut goûter lui-même la plénitude de la vie ; cependant, loin d'atteindre le but, tous les efforts des hommes n'aboutissent qu'à un suicide total, car, au lieu d'affirmer pleinement leur personnalité, ils tombent dans une solitude complète. En effet, en ce siècle, tous se sont fractionnés en unités. Chacun s'isole dans son trou, s'écarte des autres, se cache, lui et son bien, s'éloigne de ses semblables et les éloigne de lui. Il amasse de la richesse tout seul, se félicite de sa puissance, de son opulence ; il ignore, l'insensé, que plus il amasse plus il s'enlise dans une impuissance fatale. Car il est habitué à ne compter que sur lui-même et s'est détaché de la collectivité ; il s'est accoutumé à ne pas croire à l'entraide, à son prochain, à l'humanité et tremble seulement à l'idée de perdre sa fortune et les droits qu'elle lui confère. Partout, de nos jours, l'esprit humain commence ridiculement à perdre de vue que la véritable garantie de l'individu consiste, non dans son effort personnel isolé, mais dans la solidarité.

(Page 413)
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En 1812, la Russie a vu la grande invasion de l'empereur des Français, le père de celui d'aujourd'hui, c'est grand dommage que ces Français ne nous aient pas conquis ; une nation intelligente eût subjugué un peuple stupide. Tout aurait marché autrement.
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Il se croyait le regard pénétrant, faiblesse excusable, si l'on considère qu'il avait déjà cinquante ans, âge où un homme du monde intelligent et riche se prend davantage au sérieux, parfois même à son insu.
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Que Dieu te préserve, mon cher, de jamais demander pardon à la femme que tu aimes ! Surtout à la femme que tu aimes, et quels que soient tes torts envers elle ! Car la femme, frère, qui diable sait ce que c'est? Moi, en tout cas, je les connais, les femmes ! Essaie donc de reconnaître tes torts : "C'est ma faute, pardon, excuse-moi", tu essuieras une grêle de reproches ! Jamais un pardon franc, simple ; elle commencera par t'humilier, t'avilir, elle te reprochera des torts imaginaires, et alors seulement te pardonnera. La meilleure d'entre elles ne te fera pas grâce des plus petites choses. Telle est la férocité de toutes les femmes sans exception, de ces anges sans lesquels nous ne pourrions vivre !
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Il rêve en marchant. Il dit : "A quoi bon vivre? mieux vaut rêver." On peut rêver les choses les plus gaies ; mais la vie, c'est l'ennui.
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- [...] Je suis toujours ponctuel, à une minute près, me rappelant que l'exactitude est la politesse des rois.
- Vous n'êtes pas roi, que je sache, marmotta Mioussov, incapable de se contenir.
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Bien souvent les gens, même méchants, sont plus naïfs, plis simples que nous ne le pensons. Nous aussi, d'ailleurs.
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