Traqueurs d'âmes, tome 1 : Premier contact

Coup de coeur pour cette BD !
Après avoir lu et adoré la série le Manoir avec mon ado, je cherchais désespérément quelque chose dans le même état d esprit. Je suis ravie d avoir découvert ce premier tome d'une série de BD qui s annonce prometteuse.
Nouveau départ pour la famille Minsky qui s installle dans une toute petite ville , ayant racheté un magasin d antiquités. La grande soeur Solal qui aime la ville semble désespérée et prête à faire demi tour mais Lino s adapte bien à sa nouvelle vie. Il devient vite ami avec Erasmus.
Le seul bémol c est que Lino se met à faire des cauchemars super réalistes dans lequel un jeune garçon du nom de Théophile lui demande de l aider. Lino, Erasmus et Solal embarquée un peu malgré elle, se mettent à enquêter et Lino découvre son don de passeur d âmes.
La fin se veut intrigante ! J ai hâte de lire la suite.
Si j ai beaucoup aimé le scénario qui bien qu introductif se montre passionnant avec une première mission, j ai adoré aussi le graphisme, la mise en couleurs, la typographie lisible !
Les personnages sont attachants. Ça fait du bien de retrouver une famille aimante et sans problème particulier. J ai bien aimé la relation entre Lino et sa soeur.
Le fantastique et le mystère sont bien dosés et présentes de manière à ne pas être trop effrayants.
Une belle découverte qui est vraiment pile ce que je recherchais pour embarquer mon ado dans un univers fantastique qu il adore.
Un grand merci à babelio et aux éditions jungle pour l envoi de ce livre et leur confiance.

Solal et Lino viennent d'emménager avec leurs parents dans la ville de Ludendorf, où ces derniers sont les heureux propriétaires d'un magasin d'antiquités. Très vite, Lino va être en proie à des cauchemars si réalistes qu'ils en deviennent oppressants voire dangereux. Surtout quand le fantôme de Théophile, un jeune garçon disparu il y a de nombreuses années, commence à lui rendre visite. Heureusement, Erasmus, son nouvel ami, est une mine d'informations concernant le passé de cette ville et lui sera d'un grand secours pour l'aider à rendre la paix à cette âme en peine.

Un tome introductif qui nous présente les protagonistes ainsi que le fil conducteur de cette série. J'ai été très touchée par cette histoire, d'autant plus que les expressions des protagonistes m'ont semblé extrêmement vivantes. Les bulles concernant le passé de ce petit garçon m'ont serré le coeur et j'ai ressenti avec une grande force les sentiments des personnages. Les lamentations du père, notamment, m'ont vraiment émue.

Heureusement, le personnage de Solal, la grande soeur qui râle beaucoup mais qui a un coeur en or, apporte un peu de lumière et de joie à l'histoire. Elle est bien décidée à soutenir son frère et à tenir son rôle quoi qu'il arrive. Une belle équipe, qui évolue sous l'oeil bienveillant et les conseils bénéfiques du mystérieux gardien du collège.

Par ailleurs, il règne une ambiance vraiment très étrange dans cette ville de bord de mer. Des tenues vestimentaires en passant par le comportement des habitants, tout semble nous plonger dans une autre réalité ou un autre temps. Une atmosphère vraiment bien retranscrite, qui nous emporte dans son sillage jusqu'à la fin.

Ce premier tome de Traqueurs d'âmes m'a très agréablement surprise, tant par ses illustrations que par sa narration et son histoire, et j'ai déjà hâte de me plonger dans la suite de ces aventures.

Lino s'installe dans une nouvelle ville avec sa famille. Il le vit plutôt bien jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il perçoit des choses que les autres ne voient pas, n'entendent pas.

"Traqueurs d'âmes" est une nouvelle série jeunesse prometteuse avec un premier tome qui ne fait pas que placer le décor mais accroche également de par son dynamisme bien rythmé. le dossier d'enquête en fin d'ouvrage est d'ailleurs très chouette.
Ce n'est pas un coup de coeur mais je n'ai pas de critique à émettre. J'ai passé un bon moment et je lirai la suite avec plaisir pour dénouer les nombreux mystères qui planent autour des traqueurs d'âmes et de la ville.

Par-delà cette superbe couverture, c'est le nom de Niko Tackian qui a de suite piqué ma curiosité. Ne le connaissant alors que pour ses romans, j'avais très envie d'explorer son travail et sa plume sous une autre forme : celle de la bande-dessinée jeunesse.

Les parents de Solal et Lino ont embarqué leurs enfants dans un déménagement pour le moins extrême. Adieu la capitale, bonjour la bourgade en bord de mer, au charme désuet et aux rues désertes, dont les abords se nimbent de brume, comme dans les meilleures oeuvres de Stephen King ! En pleine crise d'adolescence, arrachée à sa vie et à ses amis, Solal est bien décidée à faire payer la note à sa mère et à son père. Mais très vite, elle nous apparaît sous un jour plus favorable, veillant de près sur son petit frère adoptif, plus solaire qu'elle, mais aussi plus tête brûlée. Peu après leur emménagement, Lino commence à avoir des visions troublantes, où la silhouette d'un jeune garçon n'a de cesse de l'implorer à l'aide. Les nuits blanches que ce spectacle lui vaut ne l'empêcheront pas de se lier d'amitié dès le premier jour d'école avec Erasmus, un élève studieux qui s'habille étrangement comme au siècle dernier. Tout ceci sous l'oeil circonspect du gardien du collège.

Cette couverture sombre, voire même glaçante, ne reflète pas forcément la véritable ambiance de ce premier tome qui se veut introductif. Niko Tackian et Soann collaborent pour nous proposer une bande-dessinée jeunesse au scénario bien huilé, à défaut d'être ouvertement original. Ils concentrent la narration sur la vie de Lino au sein d'une famille saine et soudée, ainsi que sur la découverte de son incroyable don. Côté fantastique, les auteurs tablent davantage sur la mélancolie que sur l'horreur. On ne se ronge pas les ongles, mais le coeur reste serré dans un étau à cause de ce sentiment omniprésent de fatalité et de gâchis. Les voyages spirituels de Lino dans le Noir Pays, comparable aux limbes où les fantômes errent en quête de rédemption ou d'apaisement, restent cependant inquiétants pour le public-cible, avec ces ombres qui s'effilochent, ces pupilles enflammées et ces eaux qui menacent d'engloutir le garçon à chaque instant. Les jeux de couleurs sont variés, passant des teintes glaciales de la première page à celles bien plus chaudes du quotidien. le character design est très bien travaillé, c'est frais et moderne à la fois. Les décors restent secondaires, quant à eux. Épurés au maximum, avec certaines perspectives parfois encore maladroites, ils permettent aux lecteurs de focaliser toute leur attention sur Lino et sa soeur.

Ce premier opus a pour principale fonction de camper l'univers et la manière dont Lino va gérer cette irruption du paranormal dans un quotidien à la base tout ce qu'il y a de plus banal. Il se referme sur un joli retournement de situation, que j'avais soupçonné grâce à un détail introduit en début d'ouvrage, qui nous laisse penser que les auteurs sont loin d'avoir fait le tour de la question du Noir Pays (et peut-être même des origines de leur jeune protagoniste ?). Tous les filons du genre sont présents au rendez-vous pour nous offrir un moment de lecture sympathique et abordable, apte à séduire plusieurs générations et orchestré comme l'épisode-pilote d'une nouvelle série TV. On en redemande !
Lien : https://dragonlyre.wordpress..

Le récit des “Traqueurs d'âmes” débute comme un bon film d'horreur avec l'arrivée d'une famille dans une maison hantée, construite dans le plus vieux quartier d'une ville improbable au point que même le GPS en perd ses cartes... Classique, mais généralement, toujours efficace. C'est le cas du scénario de Niko Tackian qui a réussi à s'adapter aux jeunes lecteurs (pré)ados afin de permettre ce “premier contact” avec des fantôôôôômes !
Sachant que les poltergeists et les possessions sont un cran de lecture plus élevé, place donc à la rencontre avec des entités bloquées sur Terre, dans la brume, n'espérant qu'une chose : reposer, enfin, en paix. Mais pas question de (trop) terrifier les plus jeunes avec des méchants monstres. Celui qui est coincé dans l'entre-deux est un enfant, à peu près de l'âge de Lino, notre jeune nouveau héros.
Accompagné par trait fin et expressif d'Anne-Sophie Doucet (dite Soann apparemment, à en juger par la couverture), l'auteur nous embarque dans cette aventure riche en rebondissement. Tous les ingrédients sont présents pour une bonne séance de lecture entre frissons et détermination. À coeur vaillant, rien d'impossible ! Lino apprend à dompter sa peur face à ses nouveaux dons extrasensoriels pour aller à la rencontre de Théophile, l'enfant décédé un siècle plus tôt, et son père rongé par la culpabilité dans les limbes...
Les couleurs sont naturelles, les personnages assez réalistes tout en gardant les caractéristiques de la bd ; des protagonistes auxquels on peut facilement s'identifier avec la soeur aînée rebelle, le meilleur ami intello et le héros plutôt cool dans son genre. Notons également que les variations de teintes dominantes permettent de directement plonger dans l'atmosphère captivant de ce premier tome d'une, espérons-le, longue série. Affaire à suivre...