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EAN : 9782035838162
255 pages
Larousse (15/10/2008)
4.45/5   10 notes
Résumé :

Cet ouvrage extraordinaire nous fait découvrir le monde fascinant des insectes et autres " petites bêtes ", d'une manière attractive et originale. Il nous invite à porter un regard neuf sur ce petit peuple, souvent ignoré, parfois redouté, qui vit sous nos pieds et devant nos yeux. 114 planches photographiques d'une qualité époustouflante : des insectes (papillons, libellules, coléoptères, mouches...), mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique

Le livre est très beau, de conception soignée, d'une facture délicieuse. Photos, polices de caractère, encarts, s'intègrent harmonieusement dans la page. Une atmosphère, un esprit planent, l'impression de feuilleter un antique catalogue de muséum magiquement réactualisé, aux spécimens magnifiés par une technologie nouvelle qui se serait fondue dans le vieux papier sans trop le déranger.

"[Blatella germanica] Blatella est le diminutif de blatta, nom latin de la Blatte. Son nom d'espèce n'a rien à voir avec ses origines, mais viendrait plutôt d'un vieux préjugé selon lequel une espèce envahissante ne peut évidemment venir que d'un pays voisin : cette blatte est d'ailleurs dite prussienne en Russie et française ou hollandaise en Allemagne !" (50)

J'adore l'étymologie. Mon coeur s'est donc d'abord focalisé sur les noms grecs. L'anthaxie, du grec anthaxia "qui vaut une fleur". L'écaille martre ou arctia caja, nom de genre dérivé du grec arktos, "ours", car sa chenille est toute poilue. le criquet des pâtures nommé savamment chorthippus, "cheval des prés". Mais la poésie n'est pas toujours au rendez-vous. Il faut aussi se méfier de dénominations nées d'une lubie circonstancielle de leur créateur et dont les racines se sont évanouies avec lui.

"Chez les Amérindiens, la libellule symbolise la duperie des sens. Ses ailes scintillantes permettent de prendre conscience que notre monde n'est qu'apparence." (90)

Les couleurs, les contrastes, les matières des petites bêtes représentées sont présentés sous un jour si matériel qu'on peut presque frôler leurs poils de la pulpe de nos doigts, faire jouer leurs minuscules articulations. Elles sont si belles en leurs portraits qu'on se demande si on a jamais vraiment regardé dans les yeux un bousier ou un tigre du platane. Je comprend la passion qui peut enflammer certains êtres jusqu'à les faire plonger dans l'entomologie jusqu'aux oreilles. Mais nom d'Aglaia, il faut se procurer une loupe !

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Ouaw. Je referme le livre émerveillée. La beauté de ces petites créatures m'a laissée rêveuse. Les anecdotes m'ont facinnée.
C'est à la fois magnifique et poétique. Un voyage dans le tout petit (parfois pas si petit) et la diversité du monde vivant.C'est Bobin non, qui invitait au voyage au bout du jardin? Sonia Dourlot nous en livre des images qui tiennent de l'objet artistique et du carnet de voyage.
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Ce grand et beau livre recèle de superbes photos en très gros plan d'insectes plus ou moins communs de nos régions. de plus, les textes qui accompagnent les photos sont accessibles et instructifs.
Une bonne introduction au monde des insectes et autres arthropodes.

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La Puce a récemment perdu son titre de championne de saut au profit de Cercope. Ce dernier peut faire des sauts de 70 cm (contre moins de 30 cm pour la puce) avec une accélération de 550 fois la gravité. Un record ! Pour se propulser, il libère brutalement la tension accumulée dans un tendon maintenu par un système d'accrochage des pattes postérieures, obtenant un effet de catapulte. Au cours du saut, il déploie une force équivalente à plus de 400 fois son poids (contre 135 pour la Puce, 8 pour le Criquet et ... 2 à 3 seulement pour l'Homme, bon dernier). (72)
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Cet insecte paisible a une arme secrète : menacé, il peut projeter par l'anus, avec une précision redoutable, un liquide brûlant (100° !) sur son agresseur. On doit au chimiste allemand Schildknecht d'avoir décrit, en 1961, ce prodigieux mécanisme. Le Bombardier possède deux glandes qui sécrètent un mélange liquide explosif (hydroquinone et peroxyde d'hydrogène). Le mélange est stocké dans deux chambres communicantes, en présence d'un inhibiteur de la réaction (faute de quoi l'insecte se ferait sauter...). Agressé, l'insecte envoie le mélange dans deux chambres de combustion, accompagné d'un catalyseur chimique. L'oxygène et les quinones générées portent le liquide à ébullition. Sous la pression, le liquide est expulsé violemment par un "canon" à l'arrière du corps. Le tout s'accompagne d'une détonation parfaitement audible ! (56)
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Chez le Tabac d'Espagne, il est facile de distinguer "monsieur" de "madame". Le mâle présente des barres sombres qui soulignent les nervures longitudinales au niveau des ailes antérieures. Les femelles, plus ternes, n'en ont pas. Ces barres sont formées d'écailles noires spéciales, les androconies, qui sécrètent des phéromones. L'odeur attire irrésistiblement les femelles à la ronde ! (44)
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