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EAN : 9782356620828
190 pages
Mercure Dauphinois (07/01/2016)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
"Ces bruits de révolution, elle avait eu "la peur de sa vie" une peur irrationnelle, comme si ses peurs d'enfance, avec les bruits de bottes et le maigre morceau de pain partagé, comme si tout cela était brusquement remonté à la surface. Puis tout était rentré dans l'ordre, mais trois mois après elle commença à se plaindre de nausées qui allèrent en s'aggravant. On lui fit un bilan : cancer très agressif. Trois semaines après on l'enterra. C'était en septembre 1968.... >Voir plus
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Regarder sans désirer. Comment cela ? "J'aurais dû agir autrement, j'aurais dû lui répondre ceci ou cela, je devrais faire ceci ou cela, etc." Lorsque nous regardons les choses à travers notre désir-ou, ce qui revient au même, notre aversion-, nous ne les voyons plus pour ce qu'elles sont. Pour l'aversion c'est facile à comprendre : si vous trouvez les insectes répugnants vous ne les verrez jamais pour ce qu'ils sont, de fidèles serviteurs de la nature sans lesquels nous ne pourrions trouver notre propre équilibre. Il en va de même lorsque nous voulons changer une chose, ce simple désir nous empêche de la voir comme elle est... Et lorsque nous disons "j'aurais dû", c'est comme si notre désir s'appliquait au passé, engageant notre énergie et nos pensées dans un effort inutile. Nous ne pouvons pas changer le passé mais nous pouvons le comprendre, et pour cela nous devons d'abord l'accepter tel qu'il a été ! Aussi, quand vous regrettez un événement passé, ne dites pas "j'aurais dû", mais demandez-vous plutôt :"Pourquoi ne l'ai-je pas fait ?" ceci afin de comprendre ce qui vous a empêché à ce moment-là de le faire, et d'éviter qu'à l'avenir ça se reproduise. Dire "j'aurais dû", c'est presque refuser de comprendre ce que cette expérience pouvait nous apprendre.
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Tels une vague qui est une émanation de l'océan qui la porte, nous sommes une émanation de cette source et de cette unité...mais nous ne le savons pas. Nous nous percevons comme des êtres séparés, non seulement séparés les uns des autres mais aussi de ce qui nous entoure, des animaux, des plantes et de tout ce qui vit...
et nous n'avons aucune idée de cette immensité qui nous habite. Ce sentiment d'être séparés a engendré en nous un besoin de surnager dans "ce monde de brutes", parfois perçu comme accueillant mais plus souvent comme hostile... et pour surnager nous avons construit notre bateau. Qu'est-ce que cela signifie ?
Cela veut dire que lorsqu'une brèche s'ouvre et que l'émotion envahit cette image que nous avons de nous au point de la mettre en péril, nous sommes cette émotion. Identifiés à ce petit bateau dont nous pensons avoir besoin, nous avons peur de cette émotion, nous nous en défendons... et nous la laissons "en dessous" de nous, de ce que nous pensons être, reléguée dans les tréfonds de notre inconscient. De sorte que la maladie est une défense contre nous-mêmes, et lorsqu'elle survient, c'est comme si notre immensité frappait à notre porte, comme si elle nous disait : "Veux-tu savoir Qui es tu vraiment ?"
Ce n'est pas l'extérieur qui nous rend malade, c'est notre conflit intérieur.
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Je conseille aux personnes sous chimiothérapie de se promener dans la nature, d'aller au cinéma, de se faire plaisir dès qu'elles en ont l'énergie et la possibilité, afin d'oublier en ces instants bénis l'idée qu'elles sont malades. C'est tout aussi vrai lorsque nous sommes confrontés à un problème insoluble. Il ne s'agit pas de le fuir, mais il s'agit de prendre du recul, de la "hauteur", afin de l'aborder sous un autre angle et de trouver la solution. La douleur, cependant, ajoute à cela une difficulté : qu'elle soit morale ou physique, elle nous retient dans un sentiment ou une sensation qui accaparent une grande part de nos ressources. Pour autant, plus nous la regardons, plus elle nous retient, et nous tournons en rond sans parvenir à nous en dégager...
Lorsqu'elle est morale, la douleur nous replie sur nous-mêmes, mais pouvons-nous dire si ce repli résulte de notre douleur ou si cette douleur est le repli ? Posons-nous la question.
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La maladie est un déplacement dans le corps, non pas de ce qui nous est dit, mais de ce que l'on se dit à soi-même. Ce qui nous rend malade n'est pas ce que nous avons vécu et entendu, c'est ce que l'on se dit à soi-même après l'avoir vécu et entendu...
Tout semble se passer comme si, dans son désir de garder sa cohérence et son desir d'unité, l'image que nous avons de nous luttait contre une partie d'elle-même et de ce qu'elle ressent. Ce ressenti est rejeté dans le corps à défaut d'avoir été entendu et surtout accepté.
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Nous souffrons davantage de nos perceptions que de la réalité elle-même : percevoir c'est voir à travers.
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