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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pas facile de faire une critique sur ce livre , il ne m'a pas enchanté mais je n'ai pas eu envie non plus de l'abandonner. C'est un livre qui se laisse lire mais qui n'amène pas de grandes réflexions, de grands sentiments, ou encore des questionnements. Donc c'est un livre moyen.
Le narrateur Paul Osterman est un homme d'une quarantaine d'années oisif dominé par les femmes qui n'est pas antipathique mais qui n'est n'engendre pas non plus un grand attachement. Julia et Rebecca, ses deux maitresses n'attirent pas non plus la sympathie. Il y a malgré tout un peu d'humour et la plume de l'auteur est agréable à lire.
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J'avoue, je ne sais pas trop quoi en penser et reste dubitative.
En effet, ce livre se lit facilement, mais je n'y vois aucun thème intéressant. Malgré cela, je voulais poursuivre ma lecture ....
Un être mal dans sa peau, avec un passe qui le suit, va connaître une vie sentimentale et sexuelle atypique mais rien de plus
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Paul est rentier.
« Au fil des réimpressions, les relevés de ma banque et la façon dont j'y étais traité m'ont convaincu que je pouvais prendre mes distances avec le monde des actifs pour me consacrer à d'autres occupations autrement gratifiantes telles que la névrose, la dépression, la dépréciation de moi-même et la migraine ophtalmique ».


Paul nous narre ses deux relations « amoureuses » :
- Julia de Quincey, qui veut un enfant, et cet enfant, Paul n'en veut pas,
- et Rebecca Crown, qui veut un jouet et ce jouet, c'est Paul.

« Julia de Quincey se prévalait de ne jamais ouvrir le moindre livre, à l'exception de la Bible que son père, un pasteur protestant partageant sa vie entre une maîtresse voyante et de l'alcool de prune, l'obligeait à lire chaque soir. Cela ne m'empêcha pas d'aimer avec passion cette aristocrate illettrée ».

« Julia de Quincey concevait la sexualité comme un dérivé de la gymnastique corrective ».

« Ce soir-là, nous dînions chez ses amis. C'étaient des gens généreux, sympathiques mais catholiques. Si j'émets cette dernière réserve c'est qu'ils proclamaient leur foi comme on affiche des ristournes ».

« Julia rentra vers minuit, prit une douche et se mit au lit après m'avoir embrassé comme une soeur aînée ».

« C'est ainsi que je m'enrôlai dans la carrière de père, en m'engageant à l'aube, aux portes d'un coma d'épuisement, avec autant de lucidité qu'un ivrogne qui promet de rester sobre ».


Pas besoin d'intrigue, chez Dubois.
Sa plume, élégante, indocile, et son humour, font l'essentiel.
Mais ils ne font pas tout, impossible de s'attacher à ce Paul, à qui il manque une voiture à cajoler, un chien à qui parler, un dentiste à agresser, une tondeuse à choyer, une foule de fans de rugby à impressionner, et… un chouïa de courage. Dommage.
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Paul Osterman se décrit comme un éditeur de 40 ans à la retraite, phobique du bord de mer, dont l'activité principale consiste à faire entrer et sortir de l'air de ses poumons. Il vit à San Francisco en étant nostalgique de la France, tire ses revenus d'une série de livres d'art contemporain et d'encyclopédies animalières édités au début des années 80.


Il est dans la salle d'attente d'une maternité aux prises avec ses ruminations existentielles, ses névroses, ses faiblesses, son apathie. L'auteur n'indique pas si Paul est le futur papa ou accompagnant, mais cette attente est un prétexte pour lui pour se remémorer les liaisons entretenues avec deux femmes. La première, Julia de Quincey, aux aptitudes intellectuelles modestes, possède des dispositions gymniques et une musculature qui transforment la sexualité en un sport de combat. C'est lorsqu'elle envisage d'avoir un enfant que la dégradation du couple s'amorce, car Paul a une idée précaire de l'existence, peine à établir une relation durable, ne s'imagine pas responsable d'un enfant alors qu'il ne parvient pas à se prendre en charge lui-même. Mais surtout, certains hommes ne sont pas destinés à devenir pères mais à rester des fils toute leur vie. La seconde, Rebecca Crown, est une belle bourgeoise qui s'ennuie dans sa villa de parvenue au luxe ostentatoire et vulgaire, et se distrait en pratiquant une sexualité adultère, arrogante, dominatrice et théâtrale tout en méprisant Paul du haut de son statut social élevé. Leur relation est chaotique, rare, au gré des caprices charnels de l'incandescente caractérielle.


Après avoir lu plusieurs romans de Jean-Paul Dubois, je crois être en mesure d'affirmer que son humour noir et grinçant n'est pas adapté aux noces et banquets, mais c'est justement ce qui fait son originalité, son attrait, et ce que j'aime dans ses romans doux-amers. Dans Prends soin de moi, il met en scène des personnages aux caractéristiques outrancières qui les rendent antipathiques, voire odieux, et pousse le cynisme dans ses retranchements. le style est toujours élégant, l'humour caustique, mais personnellement, j'ai éprouvé une déception lors de cette lecture. le scénario est laborieux, les situations irréalistes, et je ne suis pas parvenue à m'intéresser aux personnages, ni à ressentir la moindre sympathie ou tendresse pour aucun d'entre eux.
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Paul, rentier, la quarantaine, français mais vivant à San Francisco, en attente dans les couloir d'une maternité, revoit sa vie amoureuse avec Julia et Rebecca nous racontant par là même ce qui l'a amené en ce lieu.
Une introspection masculine sur la crise de la quarantaine, le mal être de l'homme (ici attardé à mon avis) de passer d'enfant à adulte en assumant ses responsabilités.
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