Il restait moins de cent habitants à Phnom Penh, en janvier 1979, lorsque les Khmers rouges abandonnèrent la ville martyre qu'ils tenaient depuis quatre ans. Les autres? Deux millions d'ombres volatilisées entre camps de travail et de réfugiés, au nom d'une utopie de cauchemar: une société purgée de ses élites, de ses étudiants, de ses enseignants, de ses religieux, de ses médecins et de ses citadins. Alain Dubos, alors médecin sans frontière au camp de réfugiés de ... >Voir plus