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EAN : 9782382670200
128 pages
Editions Mnémos (14/10/2022)
3.71/5   33 notes
Résumé :
Celui qui étreint l’âme du désert, qui chevauche et détruit les mondes, n’a que peu de pitié pour ses ennemis et son peuple.

Du haut de Salabanka, la ville dorée, il s’enorgueillit du Destin que l’oracle lui a confié. Alors, quand la sibylle lui ordonne de trouver un bras droit, il s’exécute. Il lui faut un guerrier à l’âme de chien prêt à tout pour accomplir l’avenir glorieux de son maître.

L’Âme du chien bouleverse les codes de la fan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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C'est d'au-delà du désert qu'est venu Alandros, Le Cavalier aux poings de colère. Un homme de rien guidé par une oracle guidée par la lumière.
Un destin, une prophétie.
Mais devant les murailles de l'Empire, Alandros butte et échoue.
Et tout Salabanka se questionne : qui sera capable d'abattre l'Ancien Monde, qui sera capable d'accomplir la prophétie ?
C'est l'oracle qui parle à nouveau : un autre guerrier doit être trouvé, un autre héros, un second, un guerrier à l'âme de chien qui pourra se jeter à la gorge de l'Empereur s'il le faut.
Ainsi commence l'aventure de Klane et ainsi commence L'Âme du chien d'Antoine Ducharme, premier roman de fantasy publié par le Label Mu des éditions Mnémos sous une sublime couverture signée Kévin Deneufchatel.

En fait de roman, c'est d'une novella qu'il s'agit, d'à peine 120 pages, à la façon du magnifique Les Oiseaux du Temps de Max Gladstone et Amal El-Mohtar. Avec ce dernier, L'Âme du chien partage un style flamboyant et poétique, en plus épique et plus mythologique très certainement.
Antoine Ducharme construit sa fantasy comme une légende qui s'écoule d'entre les mains du lecteur, où les sentiments bruts de ses deux héros tutélaires s'expriment de l'intérieur comme de l'extérieur.
C'est le récit de deux guerriers appelés à renverser le monde, deux hommes habités par quelque chose, une flamme, un souffle, un destin.
Poussés par les visions brumeuses d'une oracle elle-même prisonnière de son don, Alandros et Klane sont à la fois des incarnations de la guerre mais aussi des figures sacrificielles.
L'Âme du chien ose le récit de fantasy épique, celui de héros qui s'entrechoquent sur le champ de bataille et luttent pour leur peuple et leurs idéaux, retentissant de l'éclat des glaives et de la brutalité du sang qu'on éparpille.
L'univers, volontairement cryptique, laisse le champ à l'imagination du lecteur et évoque des tribus et des royaumes comme on évoque des mythes au coin du feu. On sent du Laurent Gaudé dans cette façon de regrouper les clans en les effleurant, d'en faire des mystères dans la bataille tout en transformant les Héros en Héraults, symboles de lutte et de violence.
On suit ainsi la sélection de ce fameux guerrier à l'âme de chien par un maître déjà lui-même bien éprouvé et qui voit dans ce recrutement comme une ultime chance d'accomplir une destinée qui a fini par l'accabler.
Partagée entre Klane et Alandros, et parfois d'autres personnages plus secondaires, la narration du roman se fait précieuse, introspective, délicate, parfait contraste avec la fureur qui se déverse sans relâche sur le monde des hommes.

Antoine Ducharme captive dès les premières pages, à sa façon de rester évanescent puis d'ébaucher des figures presque mythologiques.
Mais c'est avant tout l'évolution de ces deux personnages principaux ainsi que des seconds couteaux qui les entourent qui finit par emporter l'adhésion.
L'Âme du chien se demande en effet ce qu'il reste une fois toute cette violence expurgée, une fois que le monde vacille au bord du gouffre, que les prophéties se fracassent par terre et dévoilent leur vérité la plus intime. Qu'elles ne sont qu'un nouveau prétexte pour le massacre, la cupidité et la gloire éphémère. Qu'un prélude à une nouvelle lutte, à une nouvelle prophétie.
Que se passe-t-il d'ailleurs quand le héros a accompli son destin ?
Quand il touche au but et qu'il perd donc sa raison d'être ?
C'est ici l'importance de cette dualité héroïque qui nous est servi par Antoine Ducharme, quand l'un renonce après s'être entièrement consumé, l'autre s'entête et finit par se perdre.
À la façon d'un conte philosophique et avec la barbarie élégante d'un Franck Ferric, Antoine Ducharme dévoile ce que la haine et la violence font aux hommes, même les plus grands, même les plus forts.
L'Âme du chien n'est donc pas un livre épais, certains diront même qu'il faut goûter le style particulièrement luxueux de son auteur pour véritablement s'éprendre des personnages torturés qui hantent ce récit guerrier, mais il n'en reste pas moins que son auteur nous offre une plongée furieuse dans un monde fascinant que l'on aurait grand plaisir à retrouver dans le futur !

Court, fascinant dans son évanescence quasi-mythologique et dans sa réflexion quasi-philosophique, brutalement épique et cruel, magnifiquement écrit, L'Âme du chien explore la fantasy de front en troquant la magie pour la destinée, attendant de trouver dans le coeur de ses héros les signes d'une fin qui les condamne à redevenir humains.
Lien : https://justaword.fr/l%C3%A2..
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Un grand merci aux éditions Mnemos pour l'envoi du premier roman d'Antoine Ducharme dévoré en l'espace d'une journée. Loin de la figure du roman de fantasy classique, j'ai sincèrement passé un très bon moment avec nos protagonistes. Et à l'instar des autres romans du label Mu, « L'âme du chien » comporte de nombreux messages à destination du lecteur.

Je soulignerai ici tout particulièrement trois points:

- Une histoire certes courte mais assez originale: celle d'Alandros, le cavalier aux poings de colère qui bute sur un dernier obstacle dans sa conquête du monde, un empire millénaire et ses héros. Son oracle lui conseillera alors de prendre un bras droit pour conduire ses armées celui qui a l'âme du chien. Je n'irai pas plus loin car le risque de spoils est important mais l'épopée et l'évolution des deux personnages sont le coeur de cette lecture.

- La plume de l'auteur et la structure du texte cassent complètement les codes de la fantasy classique. Pas de magie avérée, ni de descriptions de longs combats, ni de world building détaillé en plusieurs tomes. L'essentiel est ailleurs avec des chapitres très courts séparés par des passages d'une page dédiés à celui qui a l'âme du chien. Tout cela rend le récit très rapide, addictif avec une volonté d'appuyer sur ce personnage en particulier.

- J'apprécie une nouvelle fois ce côté philosophique du récit qui nous amène à réfléchir. Il y a effectivement cette notion d'oracle et de prophéties guidant la voie d'un homme (qui se sent obligé de la suivre pour arriver à ses fins). Deux hommes que tout oppose, le maître et son chien, l'un dans la lumière et l'autre dans la haine. On pourrait penser que tout se déroulera de manière nominale mais tout sera bouleversé dans les dernières pages du livre. Ainsi, on retiendra ainsi que nul n'est prisonnier de son destin (même si lorsque l'on chasse le naturel, il revient au galop).

Encore un superbe travail éditorial avec une magnifique couverture de Kevin Deneufchatel ! Une relecture sera néanmoins nécessaire pour appréhender parfaitement l'ensemble des messages véhiculés dans cette très belle histoire, apportant de la fraîcheur et de l'originalité à la fantasy française.
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« L'horizon fuit, Alandros. L'horizon fuit et il ne t'appartient pas. »
« Lumineux saut de l'âme dans l'autre vie qu'est le combat. »
Salabanka élève ses poussières dorées. L'ocre des turpitudes, les paroles allouées aux bouleversements. La beauté d'un monde métaphysique où le temps est un anneau.
Il y a dès les premières pages, la rencontre avec un récit profond et grave. Une fantasy douloureuse mais altière.
Une écriture des mondes d'Antoine Ducharme dont les paroles détournent les mirages des déserts.
« Élevez-vous plus haut que des guerriers, effondrez-vous plus bas que des hommes, et alors peut-être monterez-vous auprès de moi. »
Alandros, le cavalier aux poings de colère. Passation de pouvoir, l'oracle à voix basse somme le chemin de lumière. Transmission « hommes et femmes baissent les yeux et s'inclinent. »
Les guerres ravageuses, le cavalier aux poings de colère, « le corps ploie mais le destin appelle encore. »
L'oracle murmure l'effacement. le guerrier à l'âme de chien, c'est lui, le désigné, le double-cornélien, l'homme élu par la lumière. Combattre et décider « de la clarté des jours. »
Ce texte sublime, ésotérique, bandeau noir des épreuves, dans un langage qui soulève tous les entendements est philosophique, intense et bleu-nuit. Il y a des nuances, des mystères, des doubles-sens, des oracles entendus comme des prières qui pénètrent notre chair. Nous sommes liés à ces deux hommes désignés. « Le jour se retire de nos mains doucement. »
L'initiation du guerrier à l'âme de chien « qui dévore tout éclat » est un chevalier hors du temps et de l'espace. Superbe et lugubre, violent mais pur. Il y a en cet homme les manichéennes étincelles. Klane, litanie de poussières et de sang.
Dualité qui du noir ou du blanc, Alandros et Klane.
Stipane, médecin, le soignant parabolique , le maître des résiliences qu'on aime de toutes nos forces. Veilleur aux mains de baume.
« Alors quand tu vacilleras sous ta peine, je serai là pour toi. »
On est en transmutation dans cette ode. La narration est si belle, qu'elle est l'éclair, le regard, ce qui ne se nomme pas au grand jour. On s'abreuve dans cette ode mystique. Cette fable poétique et virile, « la lumière cognera le réel. »
Les prophéties écorchées vives, « L'âme du chien » désigné à combattre les lois de l'univers. L'écho des guerres, et malgré tout, en lui, les prières de lumière.
La déambulation dans ce grand livre aux nombreux courants est une introspection personnelle pour le lecteur (trice). Chacun (e) trouvera son alter-ego. L'éveil à l'intrinsèque et le message qui lui est destiné.
Chevauchée sauvage, mature et bouleversante. Se glisser dans cette fantasy et étreindre l'incompris encore pour un lendemain plus grand encore.
Deux hommes siamois, Alandros et Klane, la traversée des émancipations.
Ce texte que l'on peut lire à voix haute est une fusion magnétique et immortelle. Une épée qui déchire le ciel pour nous donner à voir le miracle d'un chef-d'oeuvre. La lumière oraison. Publié par les majeures MU Label des éditions Mnémos



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L'oracle l'a dit : pour vaincre ses ennemis, le cavalier aux poings de colère doit s'adjoindre les services du guerrier à l'âme de chien. Mais cela suffira t'il pour lui permettre de régner en maître ?

J'avoue être un peu partagé sur ce court roman qui m'a un petit peu perdu. Si on commence par parler de la forme, c'est extrêmement beau. L'écriture de l'auteur est vraiment très belle, élégante, et pleine de poésie. Un vrai plaisir à lire. En revanche, c'est la façon de raconter l'histoire qui m'a moins emballé. Il y a un vrai parti pris mais je me suis souvent senti tenu à l'écart de l'histoire et de ses enjeux.

L'auteur vient du milieu de la philosophie et je pense que c'est là où ça a un peu bloqué pour moi. Il utilise son histoire pour poser des questions et développer des réflexions qui ne me parlent pas forcément, ou du moins, pas formulées de cette façon. En l'occurrence, je ne remets ni le roman ni l'auteur en cause, je pense simplement que le livre s'adresse à des personnes qui ont certaines sensibilités que je n'ai pas forcément.

Si je parles de l'histoire en elle-même, je l'ai trouvée intéressante même si, pour moi, elle aurait mérité 100 ou 150 pages de plus. Je pense que ça l'aurait rendu plus accessible pour les gens, comme moi, qui n'arrivent pas forcément à lire entre les lignes.

J'ai apprécié certains moments plus que d'autres, comme notamment le passage où on découvre le passé de Stipane. Je parlais tout à l'heure du fait que je m'étais senti un peu maintenu hors de l'histoire mais ce moment a réussi à m'impliquer émotionnellement dans le récit. Il permet vraiment de créer un attachement au personnage, là où les autres personnages semblent un peu trop intangibles pour réussir à créer un attachement avec eux.

Ceci étant dit, l'expérience de lecture a quand même été agréable. Je n'étais pas vraiment le public visé mais ça arrive !
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A Salabanka, celui que l'on surnomme le cavalier aux poings de colère a conquis bien des terres et tué de nombreux ennemis. Son nom suscite la crainte chez les uns et le respect chez les autres. Pourtant, en dépit de ses nombreuses victoires, une résistance demeure alors l'oracle lui conseille de rengainer son épée et de se chercher un champion. En effet, la lumière a parlé et c'est le guerrier à l'âme de chien qui devra livrer bataille en son nom et accomplir ainsi son destin. Qui sera cet homme ? Et peut-on réellement faire confiance aux augures pour voir juste ?

L'Âme du Chien est un récit guerrier qui nous conte le destin de deux hommes liés par une prophétie. C'est un univers épuré dont on ne sait que peu de choses si ce n'est qu'il est âpre et aride. Ce livre nous parle donc de la conquête d'un homme dont le destin a été prophétisé. Ainsi, la fantasy d'Antoine Ducharme casse les codes du genre en ne lui conservant finalement que quelques éléments à l'image de la divination, matérialisant ici l'incontournable magie, intrinsèque à cette littérature. de même que ce texte s'axe autour de la ferveur des combats, rappelant ainsi le modèle de l'épopée. Enfin, la construction narrative du livre emprunte beaucoup au conte dans sa musicalité.

Pourtant, L'Âme du Chien est un roman déconcertant. Déjà, il n'est pas le témoignage des aventures de deux héros qui lutteraient contre le mal pour le bien commun. Au contraire, ici il est plutôt question d'un homme qui cherche à asseoir son pouvoir en menant une croisade sanglante grâce à l'abnégation et à la fidélité d'un autre dont le but se résumerait à la gloire de son maître. En se concentrant sur ces deux protagonistes, Antoine Ducharme livre un récit intimiste qui attache son lectorat à deux êtres singuliers. Au fil des pages, on éprouve leur relation qui passe de l'admiration pour l'un et un espoir pour l'autre à un détachement et une déconvenue.

Court, nerveux et plein de fureur, L'Âme du Chien capte immédiatement l'attention en ne laissant finalement aucun répit à ses personnages ni à ses lecteurs.

L'Âme du Chien nous rappelle que tout n'est pas écrit d'avance ni n'est inéluctable, que le courage et la force ne font pas le héros et qu'une gloire auréolée de violence a toujours un goût de cendre.

Point de magie mais un récit épique et une plume stylisée pour la lecture d'une traite d'un roman qui marquera sans doute les esprits. Rendez-vous en librairies le 14 octobre prochain.
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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critiques presse (1)
Syfantasy
27 février 2023
Un premier roman est une traversée du désert, un franchissement de col, une navigation à l’aveugle et un rite de passage parfois doux mais sinon brutal. L’épopée d’Alandros, le cavalier aux poings de colère, est furieuse et conquérante, à l’image de cette première fois littéraire.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les messagers répandant la nouvelle à travers les terres. Le cavalier aux poings de colère recherche un champion. C'est un honneur immense, un rêve plus enivrant que tout délire. ceux qui pensent être à la hauteur doivent se rendre à Salabanka, la ville orientale à l'orée du désert. les candidats ne cessent d'affluer. tous tremblent à l'idée de devenir l'homme à la tête des armées, le guerrier renversant les murailles. Viennent des combattants des montagnes, à la peau pâle, armés de haches et de boucliers en bois. Viennent des nomades des terres desséchées, vêtus d'étoffes colorées, le visage dissimulé. Viennent des gardes des royaumes jadis invaincus, aux armures étincelantes dans le soleil.
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Quel goût a la fureur lorsque l'on se tient les yeux grands ouverts.
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Les mots sont épuisés. Ils se tiennent silencieux dans l'étonnement de soi. L'horreur n'a pas disparu, elle me pousse du bout des doigts. Devant moi, une ouverture, et je suis ébloui. Une parole, un visage, un corps. Une présence et le monde se déchire.
Tu es là.
La vie vacille et ne doute pas. C'est ici qu'il faut se tenir.
Rien ne pouvait préparer à cette autre lumière, une joie plus violente que l'acier. Être dépassé. Te voir, au-delà de tout désir.
Ton regard se déploie dans le vent de l'abime. Rien ne pourra combler la fissure. Ta présence, et l'horizon se renverse.
Dans ton étreinte, la chaleur a éteint toute voix. Tu es là.
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Frapper la chair qui se débat, qui crie et s'étrangle. Les coups, os contre os. Détruire le visage. Briser le corps qui retient le sang. Les mots sont consumés par la fièvre.
Le chemin a une fin. Ici même. L'esprit a trop souffert, la vie est consommée. Le peuple du sang n'appelle plus. Alors incendier terre et ciel. Briser la mâchoire qui dit désirer ce qu'elle ne veut pas. Vieil homme à la vie qui s'aplatit, âme qui rétrécit. Ta confusion nous brûle. Disparais.
Klane revient à lui. Sous les poings, Stipane battu à mort, défiguré. Le soleil brille haut dans le ciel. La fièvre tombe, le chemin s'enfonce dessous la terre.
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On a marché jusqu'à la forêt sans savoir pourquoi. Notre pourquoi, enlacé dans le murmure du vent et des branches. Le sens nous glisse entre les doigts, et pour la première fois les mains tremblent de cette perte. Tout autour, il y a les arbres et leur paix qui descend dans le corps. Il y a la mousse et l'humidité invaincue, un petit monde s'est clos, le soleil et le vent ne le traversent plus.
On s'assoit sur les feuilles, on laisse la forêt croître en nous. Le chant des oiseaux résonne de notre abandon. On est confus. Le jour se retire de nos mains, doucement.
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Video de Antoine Ducharme (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Antoine Ducharme
À l'occasion de la sortie de son premier roman le 14 octobre prochain, L'Âme du chien, son auteur répond à nos questions dans ce nouvel épisode de J'irai lire chez... Antoine Ducharme !
*** Croire les prophéties.
Celui qui étreint l'âme du désert, qui chevauche et détruit les mondes, n'a que peu de pitié pour ses ennemis et son peuple.
Du haut de Salabanka, la ville dorée, il s'enorgueillit du destin que l'oracle lui a confié. Alors, quand la sibylle lui ordonne de trouver un bras droit, il s'exécute. Il lui faut un guerrier à l'âme de chien prêt à tout pour accomplir l'avenir glorieux de son maître.
L'Âme du chien bouleverse les codes de la fantasy et narre les destins de deux hommes, faces d'une même médaille. Rappelant en ce sens la notion des doubles ennemis, le premier roman d'Antoine Ducharme nous emporte dans une histoire où les prophéties ne sont jamais réellement comprises par ceux qui les reçoivent.
+ Lire la suite
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