Le peintre Marco travaille sur sa nouvelle toile. Il passe par inadvertance dans l'ombre derrière son tableau et plonge dans les années 60 au milieu d'une bande d'enfants dont le leader est Emilien surnommé Milou.
Au vu de la quatrième de couverture je pensais tomber sur un livre plein de mystère, un thriller fantastique : qui est cette jeune fille qui hante Marco ? Et pas du tout !
La première partie du roman a été très sympa. J'ai aimé me plonger dans ces années 1960 en fredonnant du
Françoise Hardy et suivre Milou et ses copains dont les aventures avaient un côté guerre des boutons. J'ai commencé à tiquer lorsque Louis, épicier et père de Milou vend des saucisses au prix de 5 euros ... des euros en 1960 et quelques ?
La deuxième partie du roman a vraiment été compliquée pour moi. Tout tourne autours de Marco et de sa petite vie, des biens matériels : un passage sur la visite d'une maison m'a fait penser à un compte rendu de commissaire priseur ..
Mon étrange thriller fantastique s'est transformé en développement personnel et ce n'est vraiment pas mon truc (sachant que je n'ai en plus pas du tout adhéré aux « messages » transmis )
En breeef, on l'aura compris
L'ombre derrière le tableau n'aura pas été fait pour moi, j'aurais d'ailleurs passé mon chemin si j'avais vu écrit au dessus de la quatrième : « au bout du chemin, le bonheur? »