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Cycle de la Tour de Garde : Capi... tome 2 sur 3
EAN : 9782253106876
416 pages
Le Livre de Poche (27/03/2024)
4.23/5   288 notes
Résumé :
Après les terribles meurtres de la maison De Wautier, le monde d’Amalia Van Esqwill s’est écroulé. Considérés comme les principaux suspects, Yonas et elle trouvent refuge dans les tumultueux Faubourgs de la ville. Mais s’ils peuvent se cacher de la garde havenoise, qui les protégera de l’emprise de l’enchantement ? Pour survivre, Amalia devra surmonter sa douleur, dompter ses peurs, s’adapter à la clandestinité... et accepter de confier son destin au jeu de la tour ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
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Deuxième tome de la trilogie de Capitale du Nord, Mort aux geais ! est le 3e roman de Claire Duvivier chez les éditions Aux Forges de Vulcain, sorti début octobre 2022.

Mode survie
« Spoiler alert », le premier tome, Citadins de demain, s'est conclu par un cliffhanger puissant et Mort aux geais débute son intrigue immédiatement après celui-ci. C'est ainsi qu'Amalia van Esqwill est en bien fâcheuse posture, certes accompagnée par son ami d'enfance Yonas Russmor, mais en fuite après la tuerie dont elle a été la spectatrice inattendue. Survivre, se cacher, récupérer quelques piécettes ou des informations, voici le quotidien de ces deux-là, partis sans rien de leur confort désormais perdu, excepté les reliques de leur ami Hirion de Wautier. le peigne qui endort, le miroir qui dévoile la sombre cité Nevahed et un double diadème qui permet de communiquer. Armés de ces artefacts, de leur volonté de survivre et de toutes les capacités travaillées depuis des années lors de leur éducation en tant que « citadins de demain », Amalia et Yonas comptent bien rebondir et, pourquoi pas, retrouver leur place. Ils doivent pour cela accepter de se dissimuler dans les Faubourgs de la cité et, bien sûr, apprendre à se fondre dans de nouveaux réseaux de sociabilisation. Mais voilà, deux obstacles de taille se dressent devant eux : tout d'abord, Amalia et Yonas ont des hauts et des bas, entre eux comme dans leur motivation individuelle (les événements récents les ont un brin chamboulé), et puis la cité de Dehaven traverse une crise économique, sociale et politique qui complique leurs plans.

Dehaven s'embrase
La tuerie chez les de Wautier a eu le mérite d'arriver au moment où Dehaven doit affronter les volontés d'indépendance de ses colonies ultramarines et craint de faire éclater une certaine paix sociale bien confortable pour les élites au pouvoir, anciennement aristocratiques. On retrouve alors les enseignements du premier tome, cette fois dans un contexte de potentielles émeutes, d'affrontements de classes et de coups bas politiques. L'intérêt de ce deuxième tome est de nous proposer une relecture des personnages déjà rencontrés, à commencer par Amalia elle-même puisqu'elle est loin, ici, d'être une sainte, une héroïne au service du bien, elle est au contraire faillible et ses intentions peuvent parfois se brouiller. Ce qui est certain, c'est que l'ambiance est désormais davantage à la « mort aux geais », ces aristocrates qui dominent la ville même une fois l'ancien régime monarchique aboli : par l'intermédiaire d'Amalia, on explore un peu mieux les inégalités criantes entre classes sociales de Dehaven, à travers les différents parlers (noble ou vulgaire par exemple), la vie au sein des Faubourgs et d'autres aspects culturels du quotidien.

La Tour de garde
Le récit d'Amalia se poursuit et le mystère de la Tour de Garde s'épaissit. En effet, les éléments reliant cette Capitale du Nord à son équivalent du Sud sont parsemés tout au long du roman, mais cela reste assez ténu : un personnage secondaire cité en train de faire des allers-retours entre l'une et l'autre, une ou deux références géographiques quand il s'agit d'envisager un voyage, etc. Heureusement, l'élément central reste ce jeu de plateau proche des échecs, cette Tour de garde qui, espérons-le, n'est pas qu'un jeu mais symbolise bien plus dans le paysage, notamment de Dehaven. Une fois les deuxièmes tomes passés, il n'y a pas de liens directs créés entre Amalia de Dehaven et Nox de Gemina, alors que leurs intrigues se ressemblent quand même beaucoup, et que les contextes sont construits en parallèle. Difficile d'être certain sur la nature des liens qui vont unir ces deux cités dans les troisièmes tomes (avril 2023 pour Capitale du Sud, octobre 2023 pour Capitale du Nord) : serait-ce un simple lien narratif avec un croisement réel des intrigues ? ou plus « extraordinairement » un lien physique entre le jeu lui-même et l'emplacement de ces deux cités ? Puisque la magie intervient des deux côtés, il est permis de rêver. Une chose est sûre, les couvertures, elles, sont prêtes à se rejoindre, il est important de rappeler le beau travail d'Elena Vieillard dans la composition de cette fresque en six parties.

En somme, Mort aux geais procure le même effet que Citadins de demain : une écriture habile, un voyage intéressant porté par un personnage complexe et… une fin de tome rageante !
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Les geais, ce sont les nobles, qui ont l'habitude de se pavaner. Mais Amalia van Esqwill, elle, ne se pavane pas. Car elle est recherchée pour meurtre. Tout comme Yonas, son ami. Les voilà obligés de se réfugier dans les bas-fonds de Dehaven pour échapper aux poursuites alors qu'ils sont innocents du crime dont on les accuse. Mais pour prouver leur innocence, il faut retrouver les autres témoins de ce terrible évènement. Et ces derniers se cachent.

Amalia et Yonas se retrouvent donc seuls au monde. Dans une cité, Dehaven, en proie au doute et proche du chaos puisque les colonies se rebellent. Or tout l'équilibre politique et financier de cette ville tient sur les richesses qui découlent de leur exploitation. Pendant que le bateau menace de couler, chacun place ses pions en espérant toucher le jackpot. Les différentes factions au pouvoir fourbissent leurs armes : certaines tentent de consolider leurs positions tandis que d'autres lorgnent leur place. Mais dans le peuple aussi la révolte gronde. Des groupuscules séditieux se réunissent et réfléchissent à des moyens, nécessairement brutaux, de renverser l'ordre établi, de se débarrasser de ces geais arrogants et égoïstes. de plus, il faut se préparer à lutter contre les colonies au cas où l'expédition menée par la mère d'Amalia ne donne aucun résultat. Là encore, on balance entre attente et interventionniste militaire : faut-il patienter et laisser sa chance à la paix ou, au contraire, prendre les devants et partir à l'assaut ? Les tenants de la fermeté et de la force brute semblent avoir le vent en poupe.

Dehaven n'est pas la seule à connaître une crise existentielle. Amalia a vu son monde s'effondrer. Sa famille et sa belle-famille ne sont plus : mortes ou par-delà les mers. Elle accusée de meurtre et ne peut donc légitimement réclamer la possession de ses biens. La voilà donc sans le sou, sans soutien, dans une partie de la ville qu'elle ne connaît pas. Sans compter Ebelin, son demi-frère, qui se dit qu'il a trouvé là le moyen de mettre la main sur ce patrimoine qui semblait devoir lui échapper. Amalia va devoir s'adapter. Elle avait été élevée dans la noblesse, parlant au passé simple (cela m'avait d'ailleurs bien surpris à la lecture de Citadins de demain, ne s'occupant de rien d'autre au quotidien que de son éducation et de son futur mariage (pas désiré, mais on ne lui laissait pas le choix). Maintenant elle doit trouver de quoi se nourrir, se loger. Sans se faire remarquer, malgré son parler trop policé. Heureusement, Yonas est là. Lui vient de ces Faubourgs et connaît ses habitants, ses us et coutumes.

Mais survivre ne suffit pas. Il faut un but. Et les deux jeunes gens vont en trouver un : la haine. Et donc, la vengeance. Chacun sa cible, mais un sentiment commun de détestation profonde. Qui les nourrit et les pousse à commettre un acte aux conséquences immenses : ils utilisent un des artefacts qui ont causé la perte d'Hirion. Mais cette fois, ce n'est pas le peigne qui est au centre. C'est le diadème. Amalia et Yonas vont entrer en contact par l'intermédiaire de cet objet. Et peu à peu va se créer entre eux un lien puissant qui va leur permettre de croire possible leur vengeance. Cependant, ne mettent-ils pas leur santé mentale, voire leur vie en jeu ?

Si Citadins de demain peinait à démarrer, à mon avis, sans doute parce qu'il fallait présenter tout ce petit monde de façon détaillée, Mort aux geais ! ne souffre pas de ce travers. L'action, même si elle n'est pas intense de chapitre en chapitre, est soutenue et l'on ne voit pas le temps passer. Il faut dire que les chantiers ouverts sont nombreux. Et Claire Duvivier nous les rend vivants, tant elle nous approche de ses personnages. On vit littéralement avec Amalia et Yonas, on ressent leurs doutes et leurs joies (ils en connaissent de temps en temps) ; on se laisse aller avec eux au ressentiment, à la colère ; on s'émerveille des possibilités offertes par les diadèmes. Et souvent, on comprend un peu tard que l'on n'est pas maitre de nos destins malgré les efforts fournis. Et qu'il est difficile de se libérer d'un tel enchevêtrement de problèmes. Mais surtout qu'il ne faut jamais désespérer.

Car malgré la noirceur de la ville et de son ambiance, Mort aux geais ! n'est pas un roman lugubre. Il offre un beau portrait d'une héroïne tout en force et en volonté, qui n'accepte pas la condition de sa naissance ni les tourments dans lesquels le sort l'a jetée. J'ai lu ce récit sans respirer, appréciant cette promenade dans les quartiers populaires de Dehaven, souffrant avec les révoltés, tremblant avec Amalia et Yonas. La fin offre de belles pistes pour le dernier volume de cette trilogie. Patience, plus qu'un an !
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Sous bien des aspects, j'aime le projet de la Tour de Garde. L'idée que deux auteurs entrelacent leurs deux mondes vers une fin commune me séduit. Pour autant, je dois reconnaître que si j'aime beaucoup Capitale du Sud, j'aime bien moins Capitale du Nord.

La plume de Claire Duvivier n'est pas en cause en tant que telle. Je la trouve soignée, bien maniée. On sent son talent de conteuse, talent qui rend hommage à notre belle langue.

Malgré tout, je dois avouer que Dehaven et Amalia n'ont clairement pas mon intérêt. Je trouve l'héroïne froide. Son détachement fait que je ne m'attache pas du tout à elle et que je n'ai pas du tout envie de savoir ce qui peut lui arriver. Quant à Dehaven, je trouve qu'elle souffre de la comparaison avec Gemima. Et pourtant j'adore la fantasy politique. Mais là l'intrigue ne m'a pas plus emballée que cela. Je l'ai trouvée longue, avec un peu un éloignement de la politique réelle de la ville. On sent qu'il y a du grabuges imminents mais comme Amalia, on est à la marge.

Comme pour le premier tome, j'ai dû me forcer à lire les premiers chapitres et un réel intérêt a fini par poindre sur la toute fin uniquement, ce que je trouve véritablement dommage. La lecture de ce tome a surtout eu lieu parce que je veux savoir la fin de Capitale du Sud et que je craignais qu'il me manque des éléments de compréhension. C'est maintenant chose faite, je vais pouvoir savourer le dernier tome de Capitale du Sud mais je me demande honnêtement si je lirais la suite de Capitale du Nord.
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Certainement l'une des plus ambitieuses entreprises littératires fantastiques de ces dernières années en France, le cycle de la Tour de Garde se poursuit aux éditions des Forges Vulcain avec l'arrivée du second volume de Claire Duvivier autour de la Capitale du Nord, Dehaven.
Dans le volume précédent, l'autrice nous laissait sur un cliffhanger sanglant alors que Hirion, le fiancé d'Amalia van Esqwill, massacre ses propres parents, le père et la grand-mère d'Amalia et le majordome de la maison de Wautier avant de s'ôter la vie sous les yeux médusés de Yonas et Amalia qui n'ont d'autre choix que de s'enfuir précipitamment.
Ce terrible évènement résultant à la fois de l'utilisation d'objets magiques permettant d'explorer la ville-miroir de Nevahed mais également de la tension croissante qui règne dans la capitale du nord depuis que les colonies se sont rebellées et que la guerre gronde au loin.
Ainsi, Mort aux Geais ! commence par un jeu de cache-cache avec les autorités de Dehaven et de bien étranges parties de Tour de Garde, le jeu fétiche de la Cité du Nord…

Attrape-moi si tu peux…
Nous retrouvons Amalia et Yonas dans les quartiers pauvres de Dehaven, obligés de se terrer là où personne ne pensera à les chercher ou presque.
Bouleversés, les deux jeunes gens vont vite réaliser que leur fuite les désigne comme les coupables idéaux du massacre qui a eu lieu quelques nuits plus tôt. Ils décident alors de se fondre dans la masse et d'opter pour une certaine clandestinité. Mais pour survivre, il faut de l'argent.
C'est alors qu'ils ont l'idée d'utiliser le troisième artefact magique acheté par Hirion dans la précédent volume : une paire de diadèmes qui permet de faire communier les esprits de ses porteurs. Ainsi, Amalia habillée en bonne soeur se rend dans les tavernes des environs pour jouer de l'argent sur des parties de Tour de Garde, le jeu dans lequel Yonas excelle tout particulièrement. Très vite, les choses se compliquent.
À la fois parce que la jeune Amalia ne pourra pas tromper son monde éternellement mais aussi, et surtout, parce que l'utilisation des diadèmes commence à avoir des effets bien plus importants que prévus sur ses deux porteurs…
Claire Duvivier retourne à son idée de monde fantasy-light en portant cette fois son attention sur le lien qui s'établit entre ses deux héros du fait de l'utilisation intensive de deux artefacts magiques qui vont abattre les barrière de leur individualité. En faisant cela, l'autrice française réfléchit sur les limites de l'empathie et le risque de se perdre dans les émotions de l'autre, notamment quand celles-ci ne sont que colère et revanche.
En oubliant qui ils sont et en voulant nier leur individualité au profit d'un être composite plus qu'humain, Yonas et Amalia réveille la Machine qui les rend finalement terrifiants et mécaniques.
On constate une fois de plus que ce sont le sentiments et les turpitudes de l'âme humaine qui passionne Claire Duvivier, bien davantage en tout cas que son instrument magique qui fait long feu.
Mais Mort aux geais ! ne se limitent pas à ce petit jeu d'apprenti-sorciers.

Conspiration bourgeoise
Car en toile de fond, Dehaven se consume. Les dissensions politiques s'accumulent, les colonies se révèlent bien plus résistantes qu'escompté et surtout, les classes populaires grondent de leur mécontentement face à la conscription. Bien vite, Amalia se trouve mêlée à une conspiration qui devrait faire changer le pouvoir de main et l'offrir aux disciples de la Main Rouge, un courant contestataire bien connu des habitants de la Capitale.
La grande force de Claire Duvivier, qu'elle cultive d'ailleurs depuis l'écriture de son premier roman Un Long Voyage, c'est la vraisemblance et le soin du détail apporté aux éléments réalistes de ses récits.
Mort aux geais ! ne fait pas exception et utilise la guerre coloniale qui rugit dans le lointain pour motiver la révolte. Mais comment se passe une révolution et, surtout, que coûte-t-elle à ceux qui y prennent part ?
Amalia y trouve non seulement une occasion en or pour ses propres affaires parallèles et sa revanche sur son demi-frère, mais elle y révèle un potentiel que ni le lecteur ni Yonas n'attendait : celui d'un égoïsme certain qui va coûter cher à ceux qui vont la suivre.
L'héroïne dépeinte par Claire Duvivier n'est pas un idéal, tout comme sa ville et son système politique. Elle est un produit de son temps et de son époque, et surtout, une figure humaine avec ce que cela présuppose de défauts et de mesquinerie.
Ainsi, fantastique et réalisme se mêlent pour nous faire vibrer jusqu'au bout de cette histoire où l'intime devient le reflet inextricable de la grande Histoire, celle qui peut faire tomber les puissants et renverser la Table.
Mort aux geais ! montre que ce sont les émotions humaines les plus basiques qui font les grands évènements, que le basculement n'est pas seulement le fait de grands principes éthérés mais l'aboutissement d'une chaîne d'émotions humaines et de revanches personnelles.
Enfin, c'est surtout la relation entre Yonas et Amalia, perdue quelque part entre amitié et amour, qui fera le sel de ce second volume. Un destin entremêlé et cruel en diable, qui agit comme un révélateur à propos de nos deux héros en leur faisant prendre conscience à la fois de leur propres faiblesses et de leurs angles morts émotionnels.
Claire Duvivier sait encore une fois éviter l'attendu et le flamboyant pour nous offrir une épopée intelligente et subtile enrobée d'une langue délicate et élégante qui nous fait tourner les pages encore et encore sans même s'en rendre compte.

Second volume et seconde réussite pour Claire Duvivier qui organise la chute de son héroïne pour mieux la faire se relever peu importe le prix.
Mort aux geais ! joue la carte de la révolte et de la revanche alors que nos héros découvrent qu'il est difficile d'être noble en son coeur quand brûle la rancoeur au fond de soi et que la guerre gronde au loin.

Lien : https://justaword.fr/capital..
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J'ai déjà évoqué ici que ma lecture de Capitale du Nord m'avait moins bien séduite que sa série parallèle Capitale du Sud. À la lecture du second tome , ce sentiment perdure.
La narration y est certainement pour beaucoup. Ici, c'est toujours Amalia , une jeune noble qui raconte. Après le drame survenu à la fin du 1er tome, Amalia et Yonas n'ont plus d'autre choix que de vivre cachés. Mais, le désir de vengeance devient plus fort que le danger auquel ils s'exposent en voulant l'assouvir.
Le ton est sans doute intentionnellement froid et propre au caractère d'Amalia, une jeune fille très cérébrale et peu sentimentale. C'était déjà ce qui m'avait gênée dans le 1er tome. Ce manque de profondeur dans les émotions.
Cela m'a tenue éloignée des personnages et j'ai parfois décroché...
Pour autant, j'aime beaucoup l'atmosphère particulière qui se dégage de cette série La Tour de garde. Un univers historique fantasy et steampunk qui sert de décor à des luttes de classe et à des considérations politiques et commerciales avec un brin de magie inventif.
Je vais donc en poursuivre la lecture avec intérêt. D'autant plus que les deux tomes qui m'attendent vont me replonger à Gemina, la Capitale du Sud, que j'avais beaucoup aimé.

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critiques presse (2)
Syfantasy
23 avril 2024
Quatrième tome du cycle, Mort aux geais marque un tournant : nous sommes désormais plus proches de la fin que du début. Pour autant, à la lecture, on ne ressent pas de hâte, ou de précipitation ; le rythme est maîtrisé, l'attente patiente, alors que les deux pans doivent se rejoindre dans les deux prochains tomes. Peut-on espérer que tout ira bien ?
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Elbakin.net
08 novembre 2022
Au fur et à mesure que l’on tourne les pages, le lecteur est pris d’un attachement croissant pour l’héroïne, ô combien humaine, davantage sans doute que dans le premier volet, tandis que les enjeux gagnent en intensité vers la fin du récit et que les rapprochements avec les héros de Gemina se laissent entrevoir. Cette excursion réussie dans les rues de Dehaven, suite logique du premier volume, plaira sans doute à tous ceux ayant apprécié ce dernier et demeure tout à fait recommandable.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Jeune fille, vous êtes consciente que nous parlons d'une œuvre littéraire ?
........
- Et donc ? Parler des ces questions, ça ne vous intéresse que lorsqu'elles sont dans des romans, et que l'auteur vous a soufflé la fin de l'histoire ? Vous êtes prêts à accepter les yeux fermés le destin de ces personnages, même s'il est absurde ? Si c'est ça, rien d'étonnant à ce que vous acceptiez vos vies de merde !
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Je n’ai jamais rien lu d’aussi bête, assenai-je en laissant tomber l’ouvrage. Tu connais ?
– Amalia, je suis navré de te l’apprendre, mais tout le monde connaît et apprécie ce livre. C’est un chef-d’œuvre.
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Toutes ces histoires n'en racontaient qu'une seule, finalement : celle de la lente décadence d'une cité trop sûre d'elle qui prenait conscience qu'elle était construite sur l'ancien estuaire d'un fleuve et que ses fondations s'enfonçaient dans la glaise.
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Les meurtres de la maison De Wautier avaient distrait un temps une noblesse havenoise toujours friande de faits divers sanglants. Mais elle ne parvenait pas tout à fait à oublier la perspective d'un conflit avec les colonies, tant elle s'infiltrait dans la moindre strate de leur vie. (21)
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Toutes ces histoires n’en racontaient qu’une seule, finalement : celle de la lente décadence d’une cité trop sûre d’elle qui prenait conscience qu’elle était construite sur l’ancien estuaire d’un fleuve et que ses fondations s’enfonçaient dans la glaise.
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Vidéo de Claire Duvivier
Extrait du livre audio « Mort aux geais ! Capitale du Nord, T2 » de Claire Duvivier lu par Aurélia Poirier. Parution numérique le 24 janvier 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/mort-aux-geais-9791035412654/
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