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sur 728 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je me sens comme après un cours intensif sur la propagande antisémite de la fin du 19ème siècle.
La première partie est tellement intrigante qu'on ne voit pas les pages passées mais j'ai trouvé qu'à un certain moment, les textes et les discours de propagande prennent tellement de place qu'on doit ralentir le rythme.
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Un des derniers romans d'Umberto Eco, dans lequel l'auteur approfondit une piste ébauchée dans le Pendule de Foucault, à savoir cette littérature occultiste et/ou antisémite fabriquée en Europe au 19° siècle. Quand on dit "fabriquée", c'est au sens propre : on parle de textes fabriqués lsur commande, présentant des fantaisies et des élucubrations comme des faits réels dans un but de propagande et de désinformation (les fake news et théories du complot actuelles reprennent les mêmes procédés). Alimenté par l'érudition d'Eco, c'est passionnant.
La virtuosité narrative d'Eco est ici à son sommet : dédoublement du narrateur, multiplication des points de vue... Un grand plaisir de lecture.
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J'ai commencé cette lecture avec plutôt beaucoup d'attentes, au fil de pages je suis parvenue sur une partie dont le contenu ne m'intéresse pas vraiment, de ce fait mon intérêt pour cette lecture est complétement tombé à zéro. Je ne suis pas sure que cette lecture m'aide à me construire une belle idée du passé, c'est pour cette raison que j'ai décidé de lire la fin pour voir un peu le résultat. Je n'ai pas finalement compris les propos de l'auteur. Il s'agit d'un auteur que j'aime beaucoup, mais avec ce livre il m'a plutôt perdu en tant que lectrice.
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Deux journaux intimes celui de Simon Simoni et de l'abbé Dalla Picolla se répondent. il y est question de juifs et de francs maçons plus que de Prague dont le cimetière est cependant bien décrit. le livre est complexe. A lire donc sans trop s'interrompre pour ne pas perdre le fil des intrigues.
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Daumier, mon ami Simoni traduit par jean Noël Schiffano c'est le 4 eme livre d'Eco que je lis. d'indéfinissables boites pyrogravées, quelques daguerréotypes de tétralogies antiquailleuses. Des laissez - passer. le franchissement d'une deuxième porte. Il aurait pénétré
dans un vaste salon bien reliés en maroquin avec un narghilé turc, avec des fresques mythologiques représentant les muses de l'histoire. le narrateur ne sait pas qui est le héros de l'histoire. Moi les juifs, j'en ai rêvé chaque nuit pendant des années et du docteur autrichien ou allemand. La bromidrose est typique de l'allemand. Ils se remplissent la bouche de GEIST, esprit de la cervoise. Peut on épouser une moinesse? Aucun allemand ne sait jamais ce qu'il veut dire. Mon grand - pere m'a obligé à l'apprendre. Ils s'enfilent dans la gargamelle avec les doigts
des spaghettis. Les jésuites sont des francs-maçons en jupon.
Des astroquets ou on va boirel l'hypnotisms fonction utérine comme Charcot. Tu avais une extravasation.
segrege pour ne pas être poignarde le vieux de la montagne. Les mouvements carbonari. Babette d'Interlaken. Les bicerins de Dumas devenu. jeune cagot. On jouait à la mourre. Ashurbanipal Joseph Balsmo ex Caliaustro avait un naturel bon et .généreux. Oublions le mont tonnerre comme le
disait Dalla Piccola. Vivre dans la via Barbaroux. Parmesan, risotto. Ce pisacane. Turin
la bourbe transparente de la tortue. Que pense un végétarien abstinent? marmottent des ecclésiastiques peccamineux. Jaunet maçonnique des hommes de sacs et de cordes. la nitrocellulose irait mieux. Tous des produits instables. le kahal, je l'estramaconne. Capiston! Un Baphomet aile en couverture et une tête coupée pour rappeler les rites sataniques des templiers. Ton deprecatoire, il avait touille une chaudronnerie terrifiante. Adonnai
et Dagyde. L'okharana avait un ton .
niquedouille. Les diaspores de Magny. Comme un Vishnou aux cent mains nous contrôlerons tout.
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C'est l'histoire d'un personnage fictif, Simonini, que nous suivons sur une période de près de 70 ans au coeur du 19e siècle entre France et Italie.
Ce personnage fictif partage tout au long du récit un journal intime dialogué avec un autre personnage, Dalla Piccola. le tout relié au besoin par un narrateur.

Les méfaits, les complots et autres manigances, sont d'autant plus troublants qu'ils sont pour la plupart réels. Il en est de même pour les autres personnages et leurs agissements.

Umberto Eco nous livre un récit très documenté et pointu. Les personnages sont tels des pions sur le grand échiquier des enjeux politiques, idéologiques ou militaires.
Il titille notre esprit critique et nous soumet les racines peu glorieuses de l'antisémitisme de cette époque.
Davantage qu'un roman, c'est une clé pour comprendre L Histoire et le monde, si l'on dépasse l'aspect formel un peu complexe.


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Un roman particulier, qu'il faut prendre au 3ème degré, même si on parle là quand même de la mise en place de l'antisémitisme généralisé, mais qui est tragiquement à friser le ridicule tant les situations sont parfois grotesques ou pathétiques. Ce personnage, apparemment le seul fictif de la bande, est si ridicule qu'on se demande bien comment il a fait pour avoir autant d'influence sur L Histoire mais c'est un fait aujourd'hui, les Protocoles sont malgré leur invention une référence dans les milieux racistes et antisémites...
Au-delà du personnage détestable de Simonini, Umberto Eco nous fait traverser ce XIXème siècle chaotique et versatile et on navigue donc parmi les guerres Garibaldiennes, celles de Napoléon Bonaparte (3ème du nom), la Commune et l'Affaire Dreyfus, pic de la mouvance antisémite de l'époque, aujourd'hui encore véritable plaie de l'Histoire Française...
Notre "héros" joue le rôle de trublion dans les affaires d'État et religieuses, en trimballant sa haine des Juifs et en favorisant les fameuses fake news dont on se gave aujourd'hui.
Bref, du Cimetière de Prague il n'est question qu'un temps pour cette réunion de méchants pourfendeurs du Monde que sont les Juifs mais un roman assurément fort de son érudition, mais de la part de Umberto Eco, est-ce si étonnant?
Pour qui veut lire, avec recul évidemment, une histoire énorme, et c'est là toute la force de la littérature, voire le danger parfois, ce roman est pour vous!
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Une fois commencé, je n'ai pu lâcher ce roman (comme beaucoup de livres d'Umberto Eco).
On y retrouve les thèmes chers à l'auteur déjà développés notamment dans le Pendule de Foucault (théorie du complot, paranoïa, mensonge généralisé, fabrication de faux, franc-maçonnerie...) abordés ici de manière plus accessible qu'à l'accoutumée. le plaisir purement romanesque est au centre de l'oeuvre et l'érudition de l'auteur sert parfaitement le propos sans tomber dans la surenchère ou la lourdeur "encyclopédique".
Tout y est : le fond (l'intrigue, le cadre historique, l'incroyable galerie de personnages, la tension constante...) et, surtout, la forme (un vrai labyrinthe où plusieurs voix se mêlent, se démêlent, s'emmêlent, pour finalement former un ensemble solide, cohérent).
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Le quatrième de couverture de ce livre paru en 2010 induit le lecteur en erreur en plaçant le Cimetière de Prague dans la droite lignée du Nom de la Rose. En réalité, cette sixième production romanesque a bien plus de points communs avec le Pendule de Foucault, fabuleux roman traitant avec maestria d'un complot universel des Templiers. Il est question dans le Cimetière de Prague d'un complot imaginaire : celle de Juifs réunis un soir dans un cimetière de Prague et se mettant d'accord pour dominer le monde. Un thème hautement sulfureux qui a fait polémique en Italie. le narrateur principal, Simon Simonini, brillant faussaire et antisémite notoire, raconte son travail de rédacteur qui aboutira à "l'évangile" antisémite des Protocoles des Sages de Sion. À la fois extraits de journaux intimes et de lettres, cette production littéraire s'apparente aux romans-feuilletons du XIXe siècle. Bien plus baroque que dans ses livres précédents, et non sans audace, Umberto Eco multiplie chausse-trappes, fausses pistes destinées à perdre le lecteur (qui est qui ?), conspirations fumeuses mettant en scène jésuites, franc-maçons, sectes diaboliques et d'authentiques personnages historiques (Alexandre Dumas, Garibaldi, Dreyfus ou le jeune Sigmund Freud). Un roman intéressant qui n'est sans doute pas le meilleur de notre plus brillant écrivain européen mais qui a le mérite de démonter avec talent la manière dont se créent des légendes comme celle des Protocoles de Sion.
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« L'Iliade » de la paranoïa, la « Chanson de Roland » de la théorie du complot , voila ce que tente de réaliser Eco dans ce roman :il nous raconte à travers moins d'un siècle la genèse des « Protocoles des sages de Sion » , mais aussi des théories sur les Francs-maçons ,ou les Jésuites ( Qui annoncent les extra-terrestres ,la CIA, les islamistes,les illuminatis ) ,tous ces maîtres secrets du monde qui permettent aux esprits superficiels d'expliquer leurs peurs et de trouver une cible à leur rage . Il en ressort pour parler actualité , Soral ,cette outre gonflée de vent et Dieudonnée l'histrion ne sont que de petits joueurs et surtout de vilains copieurs . Dommage que la prodigieuse érudition d'Eco nuise à sa capacité à créer des personnages auxquels on s'attache ….
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