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3,26

sur 725 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce livre m'a profondément déçue.

Il y a de nombreuses années de cela, j'avais lu le nom de la rose qui m'avait laissé un excellent souvenir. Aussi je pensais en lisant ce livre passer un bon moment.

le début m'a laissé perplexe et un peu rebutée. Pendant un chapitre, nous avons le droit à une grande envolée du protagoniste qui explique pourquoi il n'aime pas les juifs, les allemands, les français, les italiens, les curés, les femmes ... et j'en oublie sans doute.
Ceci explique sans doute une partie de ma difficulté à entrer dans le récit (outre certaines liste de titre interminable), cette antipathie profonde que m'attirait les personnages y évoluant.
Une chronologie assez décousue par moment à achever ce mal.

Je viens de finir le livre est pourtant je serais bien à mal de dire ce qu'il s'y ai passé sinon un succession d'actes horribles et pervers commis par le "héros" dont la seule solution face à ses actes est

J'espère profondément que l'auteur ne partage en rien les thèse de son personnage car sinon c'est gravissime.

bref une lecture qui m'a déçue et déplu. J'aurais préféré resté sur mon souvenir précédent de l'auteur.
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J'avais vu le Nom de la rose mais le Cimetière de Prague est mon premier Umberto Eco. Ce sera mon dernier.

La thématique choisie par l'auteur est pourtant intéressante car, à mon sens, toujours d'actualité. Il s'agit de la manipulation des informations et la création de fausses affirmations dans le but de décrédibiliser un groupe. Il y a un côté complotiste, certes positionné dans la France de la fin du XIXème siècle, mais qui pourrait avoir sa place dans le monde actuel dont la source de toute vie est le réseau d'informations.

Par ailleurs, Umberto Eco centre son récit sur un personnage antisémite. L'originalité ne tient pas dans le choix d'un tel personnage mais dans sa capacité à nous immerger dans l'antisémitisme. A tel point que je me suis demandé si Eco ne l'était pas mais également quelle pourrait être l'effet de ce roman sur des lecteurs déjà très perturbées. Finalement, cela m'a dérangé.

A cela, l'intrigue est beaucoup trop longue. On tourne en rond. Au fil des chapitres, le schéma se reproduit à l'identique. Cela ne m'a pas permis d'accrocher au roman et j'ai versé dans une lecture si ennuyeuse que ce sera mon dernier Eco.
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Deuxième moitié du 19ème siècle. Simonini est un clerc de notaire ès contrefaçon qui sert d'espion à tous les groupuscules complotistes, religieux et politiques imaginables de l'époque dans une bonne partie de l'Europe. Mais Simonini, c'est aussi l'abbé Dalla Piccola, sa double personnalité, avec qui il entretient une conversation houleuse via un journal. Chacun va mener à bien diverses missions qui ont toutes pour but d'annihiler les Juifs...

Ce livre est archi compliqué à suivre pour qui en connaît peu sur cette période de l'histoire, comme en Italie avec les Garibaldiens et les Carbonari et les batailles et conquêtes de l'époque avec Napoléon III ou Victor-Emmanuel II, ou n'ont jamais vraiment suivi les histoires de francs-maçons et autres complots du style le Protocole des Sages de Sion. On peut s'y perdre, vraiment, au point qu'on ne veuille pas le finir parce que l'intérêt manque vu que l'histoire de cet ouvrage est relayée de telle façon qu'il est attendu que le lecteur comprenne de quoi on parle (ça, c'est le côté archi élitiste d'Umberto Eco).
Comme ce livre relate les complots autour de la stigmatisation des Juifs dans le but de les exterminer (solution finale), Eco nous dévoile un personnage principal absolument "délicieux" qui regroupe toutes les qualités requises chez un être humain : antisémite, misogyne, misanthrope, raciste, pédant, imbu de lui-même... C'est à se demander comment il fait pour se supporter vu qu'il ne supporte personne et critique absolument tout le monde. Bref, toute cette haine étalée envers l'autre est bien évidemment critique mais c'est tellement âcre et constant que la lecture peut parfois devenir pénible.
Néanmoins, l'auteur reprenant des faits historiques, on comprend comment les croyances d'aujourd'hui sur les Juifs peuvent avoir la dent dure à cause d'inventions du passé, et a fortiori comment L Histoire moderne récente que nous connaissons a pu se développer.
Simonini mange à tous les râteliers, vend ses atouts et se vend lui-même au plus offrant, au point de surfer avec l'histoire européenne et de participer à sa construction plus que jamais. Son histoire de double avec Dalla-Piccola est assez ardue à suivre et ne gagne en clarté que vers la fin. Malgré cela, j'ai un doute sur sa nécessité pour le déroulement des évènements ou le but de l'ouvrage.
Eco a une écriture élitiste dans son contenu mais sa forme est quand même plaisante, à bien des égards. Surtout en matière d'ironie et d'herméneutique, dont il est passé maître, ce qui en soit complexifie encore plus sa lecture et peut agacer. Au final, ce n'est vraiment pas un livre pour tous les publics.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Je me suis complétement perdue dans cette lecture, décidemment cet auteur n'est vraiment pas fait pour moi, je n'avais déjà pas adhéré Au nom de la rose, qui pourtant a connu un succès planétaire. Je pense avoir également beaucoup de mal avec la littérature italienne, je m'ennuie quand beaucoup adore et ce même avec des auteurs à grand succès.
Nous suivons l'histoire de Simon Simonini, qui vient de se réveiller et qui semble avoir perdu la mémoire. Il erre dans son logement jusqu'au moment où il trouve un journal qui semble avoir était écrit de ses propres mains, débute pour le lecteur une partie de l'histoire de Simon.
L'histoire m'a semblé beaucoup trop confuse, je n'ai pas vraiment tout compris, l'auteur semble s'être inspiré de faits réels, mais ces faits me sont complétement inconnus et même la plupart des protagonistes me sont également inconnus, alors oui, il parle d'Alexandre Dumas, de Eugène Sue, de Emile Zola, de l'affaire Dreyfus... mais pas en tant d'hommes célèbres, mais plutôt en tant qu'homme tout simplement, juif, pas juif, honnête ou pas... Bref, une lecture vraiment pénible pour moi que j'aurais presque mis deux semaines à lire.
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Une fois de plus, Umberto Eco nous entraîne dans les arcanes des sociétés secrètes et dans l'occultisme.
Sa force, comme il l'a fait dans chacun de ses romans, est de faire entrer son intrigue dans L Histoire, sans la déformer et en parvenant à lier entre elles des composantes a priori indépendantes les unes des autres, là où nombre d'auteurs font l'inverse, tordant L Histoire à leur guise pour qu'elle s'adapte au cadre étroit de leur roman et recourant à des poncifs pour expliquer leurs approximations, faisant endosser aux Templiers la responsabilité de leur manque d'à-propos...
Pour autant, j'ai été déçu par ce dernier opus d'Eco qui m'a laissé un goût d'inachevé et m'a laissé sur ma faim.
Bien que parfaitement construit, on se perd quelque peu dans les méandres d'une intrigue peu claire et dont les trop nombreuses impasses finissent par lasser.
Peut être mes attentes étaient-elles trop importantes, mais, fait rare, j'ai été content de terminer ce livre.
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Je crois que les review critiques sont les plus difficiles à écrire. J'aimerais bien mettre des bonnes notes à tout le monde et d'autant plus à ce cher Umberto qui n'a pas besoin de moi pour obtenir la reconnaissance qu'il mérite mais il faut le reconnaître, je suis passée à côté de ce livre. Totalement. La faute à mes attentes qui étaient bien loin de ce que j'ai découvert. Ca vient peut-être de moi alors? J'en étais restée au Nom de la rose et au Pendule de Foucault, je m'attendait donc à quelque chose de mystique alors que le Cimetière de Prague reste au fond plus historique et politique qu'autre chose.

Pour en revenir au départ, on suit l'histoire de Simon Simonini, qui essaie de reconstituer son histoire après s'être réveillé un matin, sans plus aucun souvenir de qui il était. Nous sommes au XIXe siècle et l'histoire va nous plonger au coeur des bouleversements politiques de cette époque. Car Simonini n'est pas un anonyme lambda et on est sur le point de le comprendre et de plonger en plein coeur de complots mêlant politique, espionnage et ésotérisme. La franc-maçonnerie, le judaïsme, les relations françaises avec la Russie et l'Allemagne, les affrontements en Italie, le champ est vaste.
Sur la forme c'est magistralement mené, il n'est plus besoin de discourir sur le style d'Umberto Eco qui a largement fait ses preuves depuis le temps. C'est richement documenté, ça foisonne d'informations et d'idées. Bien écrit et d'un ton plutôt soutenu. Mais c'est un peu là où le bas blesse, énormément d'informations, de lieux et de personnage à retenir, ce qui peut donner une bizarre impression de fouillis. Ou en tout cas quelques difficultés de compréhension, en partie également du au format « journal » qui peut mélanger les évènements.
Je n'ai malheureusement pas accroché à l'histoire car je m'attendait à autre chose et il m'a bien fallut plus de trois cent pages pour être véritablement intéressée par les aventures du personnage. Peut-être que les choses auraient été différentes si j'avais su ce sur quoi je mettais la main? En attendant ma lecture a été longue et fastidieuse et j'ai mis une éternité à atteindre la dernière page. Ca n'est pas de gaieté de coeur que je l'admet, mais les choses sont ainsi.

Peut-être ce livre plaira-t-il aux passionnés d'histoire et de politique? En attendant, mieux vaut peut-être vous faire votre propre avis? Eco reste une sommité en son domaine et un auteur érudit dont on apprend beaucoup.
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Partagé depuis sa plus tendre enfance par les idées antisémites et antimaçonniques de son grand-père et par le carbonarisme de son père, le Capiston Simonini évolue dans un environnement familial militant. La carrière de faussaire qu'il embrasse avec brio à Turin avec sa "brocante de couverture", l'initie peu à peu aux intrigues politiques pour lesquelles il possède un talent certain. Ses activités clandestines et son don de stratège le mènent naturellement vers une carriière d'espion pour les services secrets piémontais, français puis russes. Après avoir participé à la chute des carbonari en infiltrant les services garibaldiens, il se consacre en parallèle de ses activités d'espionnage, à l'écriture des "protocoles des Sages de Sion" (en russe : Протоколы сионских мудрецов ou Сионские протоколы, l'un des plus grands faux de l'histoire) dans l'idée de démontrer l'existence du complot judéo-maçonnique. La fin de l'Empire, la guerre franco-allemande de 1870, la Commune de Paris et l'Affaire Dreyfus qui servent entre autres, de toile de fond à l'intrigue du Cimetière de Prague, mêlent conspirations, espionnage, messes noires, asile psychiatrique dans un ensemble dense et chaotique qui ne laisse de brouiller le lecteur...

Avec son Cimetière de Prague, Umberto Eco livre un récit labyrinthique dont la complexité est accentuée par la double personnalité de Simonini : le journal intime par lequel le lecteur découvre l'histoire, est à la fois rédigé par Simonini et un certain Abbé Dalla Piccola. Ces deux personnages sont-ils la même personne ? Les troubles de mémoire de l'un sont compensés par les souvenirs de l'autre par le truchement des témoignages rapportés alternativement dans le même journal. L'intervention d'un narrateur externe faisant le point sur les récits de Simonini/Piccola alourdissent l'intrigue. le cimetière de Prague confond donc le lecteur sur de nombreux points : dualité du personnage de Simonini/Piccola, intervention d'un narrateur tiers, double-jeu des personnages, nombreuses digressions de Simonini, nombreux flash-back dans le temps, mélange histoire/fiction sur un sujet d'emblée polémique. On connait certes Umberto Eco pour ses intrigues alambiquées et ses références érudites mais le mélange histoire/fiction qui n'est pas en soi un obstacle à l'intrigue, amène une confusion malheureuse des genres : le rôle et le degré d'implication des personnages fictifs ou réels dans l'intrigue, les alternances entre passé et présent, les troubles de mémoire de Simonini/Piccola font de ce roman riche et prolifique, un récit qui ne se laisse pas facilement dompter. Et Umberto Eco ne s'en cache pas : c'est même avec cynisme qu'il s'explique dans ses Inutiles précisions érudites en ces termes : "C'est la fatale dyscrasie entre story et plot, comme disent les Anglo-saxons, ou pire, comme disaient les formalistes russes (tous juifs), entre fabula et sjuzet ou intrigue. le narrateur, à vrai dire, a souvent peiné pour s'y retrouver, mais il pense qu'un bon lecteur pourrait se passer de ces subtilités et jouir également de l'histoire." p.562. Selon les avis, on pourrait penser qu'Umberto Eco fait assez peu cas de ses lecteurs et que son plaisir a surtout résidé dans son travail d'écriture. Ce fut mon cas.
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
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un livre confus qui brasse trop de sujets ( Risorgimento, antisémitisme,
théories du complot, ésotérisme) Un livre qui peut créer des confusions.
Pas un livre d' Histoire.Il illustre bien que certains romans ( Joseph Balsamo de Dumas et le Juif errant d' Eugène Sue) ont contribué indirectement à populariser les théories du complot.Elles relèvent donc davantage de la littérature que de l' Histoire et pas d' une approche rationnelle
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Mais quel ennui que cette lecture !

Des phrases interminables.
Une intrigue très confuse.
Un récit qui part dans tous les sens avec trop de sujets, parfois bien inutiles.
Des situations complexes et alambiquées qui mêlent différents points de vue.
Des redondances et des longueurs, là encore inutiles.
Trop d'informations à gérer et digérer.
Une chronologie décousue avec des événements qui se mélangent dans ce "journal".
Un personnage auquel il m'a été impossible de m'attacher, un schizophrène qui ne m'a même pas convaincue.

Je suis loin, très loin du plaisir que j'ai eu à lire "Le nom de la rose".
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Comme l'a écrit un autre lecteur, avec ce roman, ou l'on aime, ou l'on aime, pas, et je suis dans la seconde catégogie.
J'avais aimé énormément "Le nom de la rose", -que je m'étais empressé de terminer car le film venait tout jsute de sortir-et vingt ans plus tard, j'ai appelé ma compagnie de théâtre "Lonom de Laprose".
Cela a dû me porter chance, puisque nous serons sur le festival OFF d'Avignon cet été. Mais là n'est pas le sujet.
J'avais également apprécié "De superman au surhomme", de ce même auteur, mais étais resté totalement hermétique à son"Beaudolino".
Dans ce "Cimetière de Prague", je dois reconnaître avoir accroché aux 50 premières pages, tant l'humour étati présent, omni présent, et tout le monde en prend pour son grade: hommes, femmes, juifs, franc-maçons, l'église, les écrivains, les rois et les dictateurs, les nationalités....
Et puis je me suis un peu égaré avec Garbaldi dont je sais plus si les chemises étaient rouges ou noires (...) et le rôle de Simonetti, quelque peu confus à mes yeux.
Quant à la suite (les 300 dernières pages), je les ai lues pour me dire que je ne voulais pas passer à côté de quelque chose, et ma foi, j'ai l'impression de n'avoir rien loupé.
Le style d'ECO est riche, et je trouve que certaines de ses allusions historiques, comparaisons et autres, nécessitent des connaissances dans certains domaines, eh bien, que je n'ai pas.
Voilà. Alors j'ai range ce livre dans ma ibliothèque, à côté de " la rose", parce qu'il mérite quand même d'y être.
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