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3,29

sur 567 notes
Eco fait il des livres temporaires ? Traduit par Jean-Noël Schifano. J'ai déjà commencé ce livre jusqu'à quelle page je l'ignore. Projeté par-dessus les bordages de l'Amaryllis. La planche avait heurté la proue de la Daphne. le père Caspar. Sa gorge était un feu sec. Un mourant devient un Hercule qui étrangle les serpents. Il s'est éveillé alors qu'il faisait nuit. Comme si le coq l'avait posé. Soleil de mon ombre,lumière de ma nuit. Brule tel un flambeau par la lumière de ces mers. Je suis l'unique homme à avoir fait naufrage sur un vaisseau désert. le rôle du lucifuge,de fantastiques nasitorts. Rhumbs des vents. Il partit se mucher. C'est le 4ème livre d'Eco que je lis. Les myrmidons nés de fourmis. Quelle difformite ou beauté, qu'elle a La triade et de coquecigrue. Ces grands vents de Saint John Perse que la nature aime machiner. L'onyx lançait des éclairs. Son nom précieux de preciseuse. Arthenice, le rhumb est une aire de vent , des 32 vents. Arthenice!
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Sur la lancée du nom de la Rose, j'ai lu le Pendule de Foucault que j'ai trouvé particulièrement intéressant, mais aussi extrêmement difficile. En étant venu à bout, j'ai décidé de ne pas rester sur ce sentiment un peu mitigé et je me suis lancé dans l'île du jour d'avant.
Un homme se retrouve seul sur un bateau, sur le méridien qui sépare les jours, face à une île située de l'autre côté dudit méridien.
Une fois de plus, Eco nous entraîne dans un tourbillon d'événements placés dans un contexte historique réel et enveloppés d'une immense érudition, ce qui n'a rien d'étonnant lorsqu'on a affaire à cet auteur.
Pour autant, entamer ce roman demeure difficile, même si on ne le regrette pas au bout du compte. Fort heureusement pour moi, j'ai continué à lire Eco et j'ai ainsi découvert avec plaisir Baudolino, la mystérieuse flamme de la reine Loana et j'ai aussi appris que voyager avec un saumon était un art difficile.
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Un des derniers livres lu en 2022. Je dois dire que cela fut, sans conteste, le plus complexe de tous ceux que j'ai lu depuis bien des années.

La complexité est liée à un vocabulaire extrêmement étendu et spécialisé. En moyenne 1 à 2 mots par page m'étaient inconnus. Et si je pouvais faire abstraction de certains mots car le contexte était clair (beaucoup de vocabulaires marins), dans d'autres cas, cela m'était impossible.

En effet le texte devenait incompréhensible. D'ailleurs le traducteur / la traductrice a du s'arracher les cheveux pour trouver tous ces mots.

Mais la complexité ne s'arrête pas là. En effet l'histoire est également très imbriquée entre des songes, des réminiscences, différents personnages etc ce qui rend la lecture assez difficile. J'avais d'ailleurs commencé ce livre en 2009 et je l'avais abandonné en cours.

Cette fois je suis allée jusqu'au bout. J'ai maintenant à trier les centaines de mots que je ne connaissais pas…. Quant à savoir si je continuerai ma découverte de Umberto Eco, sans doute mais pas de suite.
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Que c'est dur de rentrer dans ce livre, et d'y rester aussi d'ailleurs. Finalement après avoir ramé pendant deux semaines au rythme d'un (court) chapitre par jour, j'ai baissé les bras. J'y ai bien retrouvé la grande richesse de vocabulaire de l'auteur (mais le vocabulaire de la marine ne me passionne pas vraiment, perso), ainsi que son talent à écrire à la manière d'une autre époque. Mais ce talent, combiné avec un récit complexe, quasi confus, entre passé et présent, et où le lecteur n'est pas toujours sûr de qui est le narrateur, rend la lecture fastidieuse voire rébarbative. C'est dommage car comme le titre intrigant, le sujet était original et passionnant et l'angle d'attaque intéressant. La couverture est magnifique d'ailleurs aussi. C'est l'histoire et les aventures de Roberto de la Grive, chargé par Mazarin de percer le secret du calcul des longitudes. Il fait naufrage, et échoue sur un autre bateau, désert, échoué entre deux îles, pile poil sur la fameuse ligne de changement de date. Ce qui complique tout c'est que cette histoire nous est conté par le narrateur qui la découvre à travers les récits de Roberto. le résultat est terriblement confus. Arrivé à peu près au quart du livre il n'est toujours pas question du calcul des longitudes, la seule allusion au sujet central ne se laisse entrevoir que dans l'irruption de Ferrante, le double de Roberto, sur le bateau échoué. Et le récit du siège de Casal (qui occupe la moitié de ce que j'ai lu et qui n'a pas l'air prêt de s'achever à ce stade de ma lecture) a fini par m'insupporter plus qu'autre chose. Il y a de très beaux passages et l'auteur, quand il veut, ne manque pas d'humour, mais au final, c'est une lecture décevante, l'histoire ne m'a pas captivée, j'abandonne donc au quart du livre. J'espérais beaucoup mieux de l'auteur du Nom de la Rose et du Pendule de Foucault.
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Vous avez sans doute déjà entendu parler de cet auteur, notamment avec son célèbre roman le nom de la Rose, adapté au cinéma en 1986 par J.J.Annaud. L'Île du jour d'avant n'est pas un roman policier historique mais un roman historique qui entre dans la catégorie baroque. J'ai lu ce livre dans le cadre de ma licence, j'ai envie de vous en parler avant d'étudier l'oeuvre en profondeur pendant le cours. La chronique sera quand même truffée d'allusion au cours que j'ai pu avoir, mais je vais essayer au maximum de retranscrire mon ressenti de lectrice et non d'étudiante.

La première chose qui m'a frappé en lisant ce livre ce n'est pas l'écriture quelque peu complexe ou l'époque à laquelle se déroule l'intrigue, ce sont les nombreuses références à d'autres ouvrages, j'ai en tête l'exemple de la Carte du Tendre. L'Île du jour d'avant est une mine de référence et de clin d'oeil, j'en ai saisi certains au vol mais je suis sûre qu'il s'agit d'une infime partie au regard de tous ceux que je n'ai su déchiffrer. Pour reprendre les termes de mon professeur de littérature comparée : " Il faut s'appeler Umberto Eco pour comprendre du Umberto Eco ".

le style d'Umberto Eco n'est pas un style avec lequel nous sommes habitués voire familiarisé, sa plume est très riche bien que souvent chargées. Il s'agit d'une écriture très différente, ludique sans doute mais pas accessible à tout le monde. Ce livre emprunte au XVII son style ainsi que quelques-unes de ses grandes idées, ce qui n'est pas sans me rappeler Là où les tigres sont chez eux dans lequel on retrouvait un personnage et des idées du XVII. On nous relate ici les écrits de quelqu'un, son parcours ainsi que son existence.

Roberto de la Grive, personnage central de ce roman, va vivre bien des aventures et nous apprendra bien de choses entendues çà et là au détour d'une conversation dans les salons Parisiens. Tout au long du roman, j'ai eu une impression de flou : Roberto ou Ferrante ? Rêve ou réalité ? Un jeu de miroirs dans lequel la réalité m'est apparue comme déformée, exagérée, atténuée, enlaidie et parfois embellie. Rien n'est jamais lisse, rien n'est jamais uniforme. le lecteur, tout comme il semble être le cas de Roberto, se perd dans l'illusion d'un frère imaginaire, d'un double qui agit dans l'ombre de tous.

Ce livre nous propose une réflexion sur le problème des longitudes – thème très en vogue au XVII. J'ai vraiment eu du mal à m'intéresser aux passages traitant des longitudes, je ne me suis pas sentie concernée par le propos, petit bout de femme du XXI je ne peux comprendre l'engouement des personnes d'une autre époque. Toutefois, cela ne m'a pas empêché de remarquer à quel point certaines choses et révélations pouvaient avoir un impact déterminant sur la suite du livre. En plus des questions de longitudes, L'Île du jour d'avant aborde la thématique de Dieu, de la poudre de Sympathie et de nombreuses autres choses encore. Ce livre est très riche, les réflexions sont larges et profondes...



Rythmé par 40 chapitres, ce roman embarque le lecteur dans une aventure dont on ne sait rien, on apprend, on comprend, on doute. Il s'agit d'un livre avec lequel il faut se battre, il faut lutter pour en venir à bout et ne pas se décourager. Je dois avouer que c'est presque une fierté de l'avoir terminé, un soulagement surtout. Vous ne pouvez lire ce livre entre deux arrêts de tram tant il requiert toute notre attention. Ne voyez donc pas cet ouvrage comme un roman de détente, il s'agit d'un roman qui s'inscrit dans l'univers baroque, un roman subtil et compliqué.

Des histoires entremêlées, une quasi impossibilité de différencier le vrai du faux, voila ce qui vous attend ; une sorte de jeu dans lequel les règles ne sont pas explicites et changent sans cesse. Nous suivons Roberto, mais à travers son regard, ses remarques et ses souvenirs nous suivons également philosophes et hommes d'Eglise. Les personnages sont nombreux, souvent de passage mais certains vont marquer Roberto, lui insuffler des idées ( Saint-Savin, Caspar ... ). Idées parfois révolutionnaires, réactionnaires, des idées sur tout et sur rien, des pistes de réflexion et des raisonnements complets, d'obscures pensées et des méthodes incongrues, cruelles et malsaines ( exemple du chien sur le bateau ). Caspar sera comme un compagnon d'infortune là où Ferrante sera un moyen de s'extraire de la réalité, jeu double auquel se prête Roberto. Nous n'avons pas le temps de nous attacher aux personnages et ce n'est sans doute pas l'objectif de ce roman, nous sommes pareils à des spectateurs observant le ballet des comédiens dans un théâtre.

L'histoire se déroule principalement sur un bateau, La Daphne, qui n'est pas sans rappeler l'Amaryllis à Roberto. Prison aux barreaux dorés ou Paradis pour âme ? Ce bateau va être au coeur de bien des réflexions, laissez-moi vous dire que rien n'est simple dans ce livre. Suite à un naufrage, Roberto trouve en quelque sorte refuge sur un bateau, mais manque de chance, l'équipage a déserté et il ne sait pas nager! Comment quitter cet endroit à la fois porteur de son salut et de sa déchéance ? C'est un des thèmes abordés dans ce livre, un des nombreux thèmes avec lesquels l'auteur semble s'amuser. L'Arche de Noé semble être représenté dans ce livre, le Déluge dans toute sa splendeur et ce que cela implique. Tout est sujet à réflexion, la moindre pensée conduit à un questionnement puis à une analyse.

Je ne peux pas vous dire que je n'ai pas aimé ce livre, ce serait vous mentir. Ma lecture fut certes difficile, mais enrichissante. Avec des sujets tel que l'amour, le voyage et la solitude ( pour n'en citer que trois ), l'auteur parvient quand même à captiver son lecteur, à l'appâter en quelque sorte. L'appâter pour mieux le faire sombrer au coeur de l'érudition. le temps est une notion qui se dilate lors de la lecture – hier, aujourd'hui, demain – qu'en est-il du temps qui s'écoule ? La notion de distance se dilate également, nous avons l'impression d'être à la fois proche et en même temps très loin de l'île du jour d'avant. Cette île semble soulever bien des mystères et secrets, elle est la source de nombreuses réflexions et débats. Les heures de lectures m'ont paru interminable, je crois que toutes ces réflexions sur le temps ont quelque peu altéré mes facultés de lecture.

Ce livre n'est donc pas facile à comprendre et je ne prétendrai pas l'avoir compris, loin de là. J'attends avec impatience les éclaircissements du cours à ce sujet, les approfondissements et éclairages de certains passages, les explications de certaines références... Je suis curieuse de découvrir Umberto Eco dans le nom de la rose...
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Ce roman, que, par deux reprises dans le passé, j'ai tenté de lire sans succès, m'attendait bien sagement en ces temps de confinement. L'île du jour d'avant, roman d'aventures au propos philosophique, raconte la destinée de Roberto de la Grive, espion à la solde du cardinal Mazarin, embarqué sur l'Amaryllis en 1643, afin de percer le secret du calcul des longitudes. Naufragé aux abords des îles Salomon en Océanie, il parvient à rejoindre un navire également échoué, la Daphné, vide de son équipage.
Le reste, il faut le lire pour le croire : toute l'érudition d'Umberto Eco se déploie dans des discussions existentielles entre notre héros et ses interlocuteurs, réels ou imaginaires, car ici, la part du rêve est tout aussi importante que la réalité. Il y est question d'éternité, de l'existence de Dieu, de la mort et du sens donné à la vie humaine sur terre. Impossible de résumer un tel foisonnement d'idées dans un seul roman.
« Ce qui hante le philosophe n'est pas le naturel de la fin, mais le mystère du commencement. Nous pouvons nous désintéresser de l'éternité qui nous suivra, mais nous ne pouvons nous soustraire à l'angoissante énigme de l'éternité qui nous a précédés : l'éternité de la matière ou l'éternité de Dieu? Voilà pourquoi il avait été jeté sur la Daphné, se dit Roberto. Parce que dans ce paisible ermitage, il aurait réfléchi à loisir sur la seule énigme qui nous libère de toute appréhension face au non-être, en nous livrant à la stupeur de l'être. »
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Après la lecture passionnante et passionnée de du "Nom de la rose" et celle un peu plus difficile du "Pendule de Foucault", comment résister à l'appel d'une couverture pareille ; une couverture tellement conforme à l'idée que je me fais de l'athmosphère d'un très bon Eco.
Embarquement immédiat dans cette "Santa-Maria" revisitée ; destination "L'ïle du jour d'avant ".

Malheureusement, rien ne me laissait supposer que je venais de "poser mon sac" à bord d'une bateau ivre.
"Mais que diable allait-il faire sur cette galère", se lamentait Géronte dans les "Fourberies de Scapin"... ce fut mon leitmotiv intérieur dans chaque tentative de lecture de ce magnifique pavé (le livre en lui même), persuadé que la fois d'avant, le moment n'y était pas... Il y a des moments comme ça où une condamnation trop rapide et trop définitive peut vous faire passer à coté d'un chef d'oeuvre...

Hélas, une fois encore - et c'est rare - Ce livre m'est tombé des mains. Je me suis embarqué... Mais je suis resté à quai... Dommage... Sans doute...
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Dans ce roman, l'auteur nous invite à suivre un jeune piémontais dans un périple au XVIIème siècle, qui le mènera jusqu'à ces antipodes (où les hommes auraient donc dû marcher la tête en bas) pour tenter de résoudre un mystère qui passionnait l'époque : le secret du Point Fixe. Or c'était bien une île qui était ce point ; cette île par laquelle passe le 180e méridien, la ligne de changement de date, celle ou d'un mètre à l'autre on passe au jour d'avant...
Ce roman nous permet d'explorer le temps et nous fait passer au travers de son personnage par des multiples évènements comme la guerre de Trente ans. Notre piémontais est à la fois espion, poète et philosophe.
Unberto Eco montre une nouvelle fois toute son érudition dans ce roman initiatique où l'on découvre que rien n'est innocent.
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Un livre d'Umberto Eco ne peut jamais être un mauvais livre ! Partant de ce présupposé tout personnel, j'avoue ne pas considérer L'Ile du Jour d'Avant comme le meilleur ouvrage de son auteur. J'ai eu du mal à "rentrer" dans ce roman, comme toujours bourré (de trop ?) d'érudition, de culture, de faits étranges, de références religieuses, artistiques ou philosophiques... Mais cette profusion même conduit à la nécessité de rester concentré à la lecture (un peu comme dans le Pendule de Foucault). Quatre étoiles malgré tout, car, même si la lecture ce cet opus n'est pas chose aisée, ça reste un plaisir de lire (ou relire) le grand Umberto Eco.
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L'été 1643,un jeune Piémontais,Roberto de la Grive,échappe miraculeusement au naufrage de l'Amarilli hollandais sur lequel il voyageait et se retrouve naufragé sur le Daphné,un navire vide, déserté ?, ancré au large d'une île.
La terre ferme se révélera inatteignable. Notre homme ne sait pas nager et le bateau est dépourvu de la moindre embarcation.
Pourquoi ce navire a-t-il été abandonné alors qu'il contient quantité de nourriture , de plantes et d'oiseaux exotiques ?
Roberto s'adapte à sa nouvelle condition d'habitant d'une maison flottante.
Il écrit de longues lettres à sa "Dame" où il évoque des souvenirs et note ses espoirs, ses réflexions philosophiques scientifiques et religieuses.
Ce n'est pas une littérature de loisir.
L'érudition de Eco implique des digressions pas faciles à suivre, des chapitres qui résument des siècles d'événements historiques et des concepts idéologiques;
Je n'ai pas la prétention d'avoir tout compris !

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