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Andrea Serio (Autre)
EAN : 9791036366772
336 pages
Bayard Jeunesse (03/04/2024)
4.11/5   74 notes
Résumé :
Violette a 14 ans. Cet été, comme les années précédentes, ses parents sont trop fauchés et trop occupés pour emmener leurs quatre enfants en vacances. Brune, 17 ans, Paul, 16 ans, Élise, 6 ans et Violette vont donc partir seuls pendant un mois dans une maison à Ferréol, en Ardèche, d'où vient leur mère. Sur place, les quatre enfants re-découvrent la liberté au contact de la nature, loin de leur mère débordée et de leur père colérique et instable. Au fil des jours, V... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Roman adolescent sans grande prétention, Un été en liberté de Mélanie Edwards est un roman parfaitement écrit et qui offre un petit vent frais venu d'Ardèche qui sent bon les vacances.

Tout comme nos quatre frères et soeurs, Brune, (17 ans), Paul (16 ans), Violette (14 ans) et Elise (6 ans), on profite de cette petite pause pour oublier le quotidien difficile et la routine exténuante. Alors qu'ils partent seuls pour des vacances à Ferréol pour un mois, ces adolescents venus de Paris, vont prendre énormément de plaisir à redécouvrir la nature, à prendre son temps et également à appréhender au mieux leurs sentiments que ce soit les anciens concernant la relation conflictuelle de leurs parents mais également des nouveaux, inconnus, comme l'amour.

Mélanie Edwards nous offre avec Un été en liberté, un roman de qualité. Un été en liberté est bourré de nostalgie quand on le lit adulte mais qui aurait transpiré la liberté pour la moi adolescente !
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de roman avec des descriptions aussi efficaces. Dès les vingt premières pages, je me suis retrouvée en vacances avec ces enfants, dans un hameau perdu au milieu de la nature, sous le soleil et le chant des cigales… C'était tellement agréable ! le dépaysement est d'autant plus assuré que l'histoire se passe en 1989, loin de la société connectée. Pour communiquer, on se téléphone sur l'unique appareil de la maison, on laisse des petits mots, on enfourche son vélo ou sa mobylette et on va à la rencontre des gens… J'aurais aimé connaître cette époque.

Je pense que c'est en parti grâce à ce décor naturel et simple que la relation entre Violette et Bosco paraît si évidente. C'est un véritable coup de foudre qui s'opère entre les deux et on y adhère complètement. Ils sont bienveillants, confiants, jeunes et insouciants… Je les ai adorés (Bosco aurait pu être un book boyfriend si j'avais été plus jeune). Les liens de la fratrie sont aussi beaux à observer : Brune l'aînée qui joue les mères de substitution, Paul l'unique garçon qui brave les interdits, Violette, et Elise la petite malicieuse. Il y a une telle complicité entre eux tous ! C'est probablement ce qui les a sauvés au milieu de leur situation familiale compliquée.

Ne vous attendez pas à une intrigue sensationnelle ou à d'énormes rebondissements; c'est un roman qu'on lit si on recherche l'évasion, la détente, les bonheurs simples. En fait, Melanie Edwards nous offre tout simplement un feel good book pour adolescents.

Ce récit d'un premier amour fut une jolie parenthèse entre toutes mes lectures de mondes plongés dans le chaos. Certes, la couverture ne paie pas de mine et la fin est un peu abrupte mais ce livre mérite qu'on s'y intéresse absolument !
Lien : https://bullesetchapitres.wo..
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Violette, 14 ans, va vivre pour la première fois des vacances d'été inoubliables, remplies d'amour et d'ivresse sensuelle.

Sa famille se compose de ses deux soeurs Brune et Élise et de son frère Paul. Ses parents, pris par leur activité professionnelle en ce début juillet, prennent la décision de les laisser partir seuls dans leur maison en Ardèche. C'est le rêve de tout adolescent : partir sans la pesante surveillance des adultes, ne pas rendre de compte sur ce que l'on fait, où l'on va ou à quelle heure on rentre. En un mot : la liberté.

Les quatre enfants prennent donc le train pour Ferréol le coeur léger après avoir promis à leur mère inquiète de s'occuper de leur petite soeur de six ans. le soleil, la rivière, la maison poussiéreuse mais pleine de souvenirs leur tendent les bras. Et c'est avec une insouciance et un enthousiasme partagés que les vacances commencent.

Mais c'est une histoire d'amour que raconte cet excellent roman. Celle de Violette et Bosco, tendre, passionnée, sincère. Un premier amour hésitant puis exclusif. Les premiers sentiments ressentis, la sensualité timidement découverte sont exprimés avec justesse. La situation familiale des enfants, la tyrannie de leur père, les disputes incessantes de leurs parents ainsi que le secret de la mort de leur grand-père, viennent enrichir l'intrigue.

L'épilogue est particulièrement touchant. On referme le roman heureux d'avoir partagé les émotions de Violette durant cet été si particulier.
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Un été en liberté représente tout ce que l'on peut espérer des vacances : une fratrie échappant à l'ambiance pesante de leur appartement parisien, une maison perdue dans la garrigue, le sud, les fruits, les baignades, les sons, les odeurs... Et ce garçon en mobylette, qui passe régulièrement sur les petits chemins.

Une histoire simple et si belle, naturelle - les couvertures aux crayons de couleurs ajoutent à l'ambiance - qui nous emporte facilement aux côtés des personnages, que j'ai trouvé très attachants.
Un coup de coeur !
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Brune, Paul, Violette et Elise passent leurs vacances en Ardèche, dans le hameau où leur mère a grandi. Pour ces parisiens, c'est l'occasion d'être autonomes, libres et surtout d'oublier un quotidien stressant et une vie de famille toxique. Loin de leurs parents, les quatre enfants s'organisent et prennent soin les uns des autres. Pour Violette, quatorze ans, c'est aussi l'occasion de se retrouver seule et de lire tout son comptant. Lorsqu'elle croise Bosco, l'adolescent en mobylette, ses vacances prennent un chemin différent de celui qu'elle s'était fixée.

Mélanie Edwards signe un récit simple et léger comme une plume, empli d'émotions familiales et de l'émoi d'un premier amour. A l'image de la couverture, le texte est poétique et d'une grande justesse. Les pages défilent comme autant de journées passées à se baigner dans la rivière, à lire à l'ombre d'un grand arbre ou à se ballader dans la nature. Véritable écorchée vive, Violette vit pleinement ses émotions qu'elles soient bonnes ou mauvaises. On prend plaisir à la suivre durant cet été 1989 où les relations naissent d'une simple rencontre. Nous sommes loin de notre société connectée et c'est rafraichissant.

Un été en liberté est un roman doux et touchant, qui arrive à point nommé, alors que l'été commence sous la menace tangible de cette pandémie avec laquelle il nous faut apprendre à vivre, alors que nous avons tous besoin d'amour et de liens sociaux. Pour moi, c'est un coup de coeur ❤.
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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critiques presse (1)
Ricochet
25 novembre 2020
Un grand coup de cœur pour ce roman ado solaire et gracieux, que la magnifique page de couverture, réalisée par l’illustrateur Andrea Serio, invite à découvrir.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Alors je me suis glissée sous les draps, j'ai fermé les yeux et essayé de tout me remémorer : la lumière crue, la chaleur sèche, le vent, la couleur des champs autour de la maison, les visages connus, le parfum capiteux de la nuit, l'odeur entêtante des figuiers, le joli bruit des grillons, nos rires, nos engueulades, l'odeur des blés blanchis au soleil, celle des moutons et des chèvres passant sur le chemin, l'agacement des mouches partout. Et surtout le silence, le beau et inquiétant silence de la campagne. J'avais hâte d'être au soleil, d'être soûlée de mistral et de courir pieds nus. Hâte de voir si la maison et les environs auraient changé, hâte de retrouver les quelques jeunes du hameau, de nager dans la fraîcheur de Lez, de dormir le matin sans être réveillée par le camion poubelles, les coups de klaxon ou les cavalcades dans l'escalier. [...] Je voulais rigoler, redevenir une sauvageonne du maquis, je voulais être libre. Libre de me coucher tard après avoir lu pendant des heures en culotte, poitrine à l'air, libre de me lever après midi sans que personne y trouve à redire, de manger avec les doigts ou les pieds, de me laver ou pas chaque jour, libre de regarder les étoiles sans fin sur une chaise longue dans le jardin ou de fixer les branches du vieux mûrier, libre de ne pas parler, libre d'être moi-même.
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Les mots sincères d'Emile me touchaient, car moi, il m'arrivait souvent de vouloir vivre seule, hors de tout ce chaos. Et quand je voyais ces minuscules cabanes de pierres dans les vignes, je m'imaginais vieille et solitaire dans une de ces maisons de poupée, arrangée comme dans un conte, simple mais confortable, avec mes livres, ma petite cuisine, un gros lit avec plein d'édredons et une belle vue sur la campagne. Il m'arrivait de penser du haut de mes quatorze ans que je préférerais cette vie-là à une vie de Parisienne. J'étais persuadée que j'y serais heureuse, ou en tout cas que je pourrais très bien vivre à l'écart du monde, peut-être avec un chien, un mouton et une poule. Et quelques visites de temps en temps de gens que j'aimais. Evidemment, je n'en avais parlé à personne, qui y aurait cru ? Qui aurait pu imaginer que c'était mon rêve, à mon âge ?
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Les parfums qui traversaient la voiture m’enivraient, j’entendais aussi les cigales et les grillons… Et puis soudain on y était. La colline s’est fendue pour laisser la vue sur le hameau : à peine une dizaine de maisons, de fermes, plantées là au milieu des blés, des cyprès et des lavandes.
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Mon père avait été appelé pour un incendie, on ne savait pas à quelle heure il rentrerait ni s'il viendrait nous accompagner au train le lendemain matin à 8 heures. Mais honnêtement, on s'en fichait pas mal à ce moment-là. Et au fond, parfois, on se disait entre nous qu'il n'avait qu'à y rester, à ses incendies. Qu'il y crève, même.
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Videos de Mélanie Edwards (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mélanie Edwards
L'été, l'Ardèche, un mois de vacances sans les parents et les vertiges d'un premier amour : un roman ado délicat et sensuel qui célèbre les couleurs d'un été en liberté. Un premier roman de Mélanie Edwards.
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