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3,4

sur 67 notes
Un prêtre et son sacristain engagent un détective privé afin de retrouver le petit Jésus de la crèche de Noel qui a été enlevé……
Notre homme débarque en ville avec des chaussures qui prennent l'eau….houai tu rigoles mais ce n'est pas drôle, en plus qu'ils ont oublié, perdu… mon avance pour l'enquête…. Enfin quoi….hein
Une superbe écriture……..fan de l'auteur……..pour moi son meilleur livre reste « L'étourdissement ».
Belle lecture.
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que reste t il après la lecture de ce livre...pas grand chose....on peut ( et j'ai) aimé le coté absurde, presque burlesque , de cette histoire racontée à la première personne par ce anti-héros absolu....mais rien , vraiment rien , il ne passe rien et page après page , on voit qu'à la marge de ce personnage qui s'enfonce dans sa médiocrité, effectivement, rien ne se passe. ambiance curieuse, provinciale à l'excès.....pas certain que ce livre m'ait donné envie de recroiser cet auteur ...Et c'est peut être dommage....que les lecteurs de ma modeste critique n'hésitent pas à me faire changer d'avis! j'en serais flatté!
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Depuis que j'écris des chroniques, je lis un crayon à la main, laisse des notes dans les marges, des post-it à droite à gauche et je souligne des phrases ou des passages entiers.
Eh bien pour ce livre, vous ne me croirez peut-être pas mais je n'ai rien souligné, rien de rien. Qu'est-ce à dire… que le roman est mauvais, que je me suis ennuyée ?
PAS DU TOUT, mais alors, PAS DU TOUT ! J'avais même hâte de retrouver mon livre pour savoir où tout cela allait nous mener. Tout cela ?
Un ancien gardien de square, reconverti depuis peu en détective privé, est appelé par un prêtre, le père Steiger, et un sacristain, Beck, parce que, dans la nuit de Noël, l'enfant Jésus de la crèche a été volé, pardon « enlevé » corrige le prêtre. Notre privé s'installe à l'hôtel, espère chaque jour l'avance qu'on lui a promise, s'achète des bottines fourrées parce qu'il neige et que ses chaussures prennent l'eau, appelle deux trois fois sa femme, mange au Snack Kébab Izmir du coin et note régulièrement deux trois bricoles insignifiantes sur son carnet : des indices, une bouloche de laine bleue qu'il a retrouvée dans la crèche et des noms d'éventuels suspects. Et l'on avance gentiment comme ça sans qu'il ne se passe rien. Notre privé a beau observer les allées et venues des uns et des autres, échanger avec la coiffeuse et les clients du café. Rien. L'enquête ne progresse pas. Et pourtant, il continue de noter des choses dans son carnet, des gribouillis qui deviennent illisibles (peut-être que l'achat d'un stylo rouge lui permettrait de mettre un peu d'ordre dans tout ça, pense-t-il) et il rassure le prêtre et le sacristain : « oui, ça avance, ça avance… ».
Il est vrai que son quotidien n'est pas simple : entre le peintre qu'il retrouve régulièrement dans sa chambre en plein travail, les morceaux de mortadelle qu'il découvre dans son lit, la fenêtre qui ne s'ouvre pas, le radiateur qui siffle, les voisins un peu bruyants et la neige qui n'en finit pas de tomber… et puis sa femme qui a quelques ennuis avec la chaudière et la voiture…
Les situations sont drôles, absurdes. Cela fait un peu anti-roman policier. Mais en même temps, le suspense est là, à chaque page. Finalement, on se demande si l'oeuvre n'aurait pas un caractère un peu philosophique… si, si !
Je ne veux pas trop en dire sinon que j'ai beaucoup aimé ce livre, véritable Madame Bovary de la littérature policière : écrire sur rien, disait Flaubert, oui, c'est un peu ça. Et l'on en redemande ! Je ne connais pas les autres romans de Joël Egloff mais s'ils sont de la même veine, je prends !

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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J'aime beaucoup Joël Egloff, j'ai lu deux fois L'étourdissement, et en fait presque tous ses romans et nouvelles. Une fois le nez dans J'enquête, ça n'a pas raté, j'y ai passé la soirée, impossible de le lâcher. Je précise que les 286 pages sont aérées et de petite surface.

Un privé arrive dans une petite ville de l'est, pour enquêter sur un vol -non, un enlèvement! Il loge dans un hôtel, remarque la patronne, un peintre repeint la chambre qui lui est attribuée; il prend ses repas au kebab du coin, voit des suspects partout, doit acheter des chaussures; il tente d'obtenir une avance de frais, parle au téléphone avec son épouse.

En fait je peux presque tout raconter, cela n'a pas d'importance, ce qui compte c'est le ton, les sous entendus proposés au lecteur, l'ironie, les petits détails parsemés au long du roman et participant d'un certain comique; absurde dit la quatrième de couverture, oui, mais un absurde fort plaisant et ancré dans le quotidien.
J'ai vraiment beaucoup aimé.

Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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L'affaire est d'importance, le père Steiger et son sacristain Berk n'ont pas hésité à faire appel au service d'un détective privé. Depuis trois ans, le petit Jésus de la crèche paroissiale est enlevé peu après Noël. Les deux hommes veulent résoudre ce mystère, qui n'a rien de divin, et délèguent ce soin à notre personnage principal, un ancien gardien de square reconverti dans les enquêtes. A son tableau de chasse, un fait d'arme exceptionnel : avoir retrouvé la vieille tortue du jardin botanique de Chanville !

Amateur de sensations fortes, ce roman n'est pas pour vous ! Maintenant, si vous aimez les sketchs de Raymond Devos et les films de Buster Keaton, vous devriez prendre le plus grand plaisir à suivre l'avancée de cette enquête. Notre privé essaie de faire pour le mieux, muni de son carnet où il note consciencieusement le moindre renseignement. Il tenterait bien une filature (il connaît le modus operandi ) mais pour cela, il lui faudrait un suspect. Et point de suspect à l'horizon ! Fort bouché d'ailleurs l'horizon, dans tous les sens du terme. Notre héros, débarqué dans une ville de province enneigée, patauge. Son seul indice est une bouloche de laine bleue trouvée sur "la scène du crime". Les jours passent et l'auteur nous dévoile les minuscules avancées de notre "apprenti détective" : ses incursions au café du coin ou au salon de coiffure pour glaner des informations, la piste du gérant du Kebab (un grand taiseux que son silence rend suspect), la reconstitution de l'enlèvement. Chaque micro-détail de son quotidien devient important. Nous sommes tenus régulièrement au courant de l'état de son pied droit comprimé dans les bottines neuves achetées sur place.

Isolé dans cette ville inconnue, il téléphone chaque jour à sa femme pour lui dire que son retour est retardé. En effet, le coupable lui échappe toujours et le père Steiger ne l'a toujours pas payé, rendant sa situation difficile. Il n'a pas l'argent nécessaire pour régler sa note d'hôtel, ou le billet de train pour rentrer chez lui.

Sa couverture de représentant en vin de messe et roulement à billes fait long feu, la crèche est défaite par les employés de la ville, qu'importe, il mènera sa mission jusqu'au bout ! le personnage principal est touchant de naïveté. Il a l'art de se prendre les pieds dans le tapis et le quotidien dans ce qu'il a de plus banal devient quand il le raconte une véritable épopée.

Cette "enquête", ou plutôt cette parodie "d'enquête" se lit le sourire aux lèvres.

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Autant j'ai aimé le début de ce roman, autant la fin m'a déstabilisée. Surtout les derniers mots. Moi qui aime bien savoir où veut nous emmener l'auteur et qui ne raffole pas trop des fins ouvertes, hé bien on peut dire que j'ai été servie ! J'ai bien compris le but de Joël Egloff, enfin il me semble, mais cela n'empêche : je suis restée sur ma faim !
Parodie de polar, J'enquête se révèle être un roman d'ambiance où règne l'absurde. L'enquête et sa résolution ne sont que des prétextes pour découvrir une galerie de personnages loufoques et surréalistes. Les situations sont cocasses, l'enquête farfelue, et le personnage principal pathétique. Timide, gaffeur et maladroit, il est totalement dépassé par les événements ; il brasse de l'air, tourne en rond, mais jamais il n'admettra ne pas être à la hauteur de la tâche qui lui a été confiée. le texte à la première personne et les dialogues indirects nous mettent au plus près du narrateur, que l'on découvre petit à petit, au fil de l'enquête. Si j'ai bien ri au début du roman, peu à peu une sorte de malaise s'est installée. Est-ce à cause de la personnalité du narrateur ? Etant moi-même une grande timide (enfin, l'ayant été) je pense que ce trait de caractère poussé à son paroxysme m'a vraiment dérangé ; je n'ai eu qu'une envie pendant plus de la moitié du roman : secouer le détective / narrateur pour lui éviter de s'enfoncer davantage... mais bon il ne faut pas s'en faire, comme tout grand timide qui se respecte il accumule jusqu'au moment où il va craquer et libérer sa colère !
Pour résumer, J'enquête est une lecture intéressante, qui ne laisse pas indifférent et dont la fin m'a rendue perplexe. Une semaine après avoir terminé le roman, qui se lit facilement et rapidement, je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou non... je crois que je vais y réfléchir encore un peu.

Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Je découvre cet auteur (visiblement reconnu et souvent récompensé) par la plus mauvais bout me semble t'il…une erreur sans doute pour cet anti roman, cet anti héros et surtout cet anti style dans l'écriture qui rend tout absolument tout très plat. . Il n' y a rien a tirer de positif dans cette espèce d' histoire. Heureusement c'est court car le style est terriblement pesant, (je vous dis). La comparaison avec Desproges est vraiment sans fond, absurde oui mais drôle lui…
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Je découvre l'auteur Joël Egloff, avec son roman J'enquête publié en 2016, et ... je m'ennuie. le narrateur détective mène un récit poussif. L'action est inexistante. le contexte, une période de Noël sous la neige, est plutôt kitch, les personnages sans intérêt.
On connaît bien le fléau des disparitions de nains de jardin. Ici, c'est le personnage de l'enfant Jésus qui fait l'objet d'un enlèvement. Et l'auteur prétend écrire un roman autour de ce fil bien ténu!
Le sentiment prédominant est celui de vacuité complète. le découpage en courts chapitres n'y fait rien. le livre tombe des mains. le narrateur occupe son temps en trivialités (Un chapitre entier est consacré à l'achat d'une paire de bottines) alors que son enquête piétine. Il est plus soucieux d'obtenir son avance financière que de mener à bien son travail. le récit bascule dans l'absurde lorsque le détective voit sa chambre d'hôtel occupée par un peintre nonchalant.
Les personnages sont tous imbuvables, particulièrement le père Steiger.
Joël Egloff écrit de façon délibérée ce qu'on pourrait définir comme un anti roman policier. Mais il manque cruellement d'une accroche nécessaire à toute lecture. Il faut un réel effort pour aller jusqu'au bout de son court récit.
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Bienvenu en "absurdie" ;-)
Un anti héros qu'on a envie de secouer, de botter les fesses bien sûr pour l'aider, le réveiller, lui ouvrir les yeux.


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Pas autant de franche rigolade qu'avec Edmond Ganglion mais de nombreux sourires avec ce personnage d'enquêteur raté. Déjà le sujet de l'enquête est un bonheur : le petit Jésus dans la crèche de Noël a disparu. Notre héros est mandaté par Mr le Curé pour le retrouver, s'ensuit alors une enquête « invraisemblable » pour le retrouver. Les personnages nous ressemblent cruellement et notre héros est si gentil, si naïf, si « ailleurs » tout en étant là que c'est un vrai bonheur de lecture. Décidément j'aime beaucoup les romans de M. Egloff.
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