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Très grand roman, entre la Conjuration des imbéciles et Survivant, sur un fonds de Faulkner. La terre, la bêtise, les hommes.
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Ayant été accroché par Donald Ray Pollock et son Diable tout le temps et voulant continuer mon introspection dans les noirceurs de l'âme humaine afin d'apprécier encore plus la simplicité du quotidien que certains conspuent, j'ai demandé conseil à mon libraire et voici qu'il me parle du seigneurs des porcheries. Me "pitchant" l'ouvrage et me disant que ce livre l'a marqué, je me suis lancé, plein de confiance dans cette oeuvre.

L'histoire est celle de John Kaltenbrunner vivant dans la bourgade de Baker dans le Midwest. Fils d'un industriel adulé de tous mais absent, étrangement malaimé par ses pairs car "différent" il s'enferme dans son propre monde et s'attire petit à petit les foudres de toute la ville. Exilé au début de son adolescence, il reviendra des années plus tard, alors que personne ne sait le reconnaitre, avec semble t'il quelque chose en tête et une force de volonté implacable.

Ce livre, c'est une multitude d'émotions. On s'interroge à propos du héros, on doute de lui, on a pitié même et puis on l'aime, on l'adore même. Car ce personnage c'est un peu moi, c'est un peu vous ! C'est surtout l'idée que l'important dans la vie c'est d'être celui que l'on veut être réellement, peu importe le regard des autres.
L'écriture est incisive, bien rythmée, parfois lente, très lente puis rapide. Elle nous accroche et ne nous lâche plus. Les personnages sont attachants et nous accompagnes dans ces aventures, faisant de nous des témoins de l'Histoire !
Ce livre m'a laissé un sourire au visage après cette scène finale mémorable, qui a perduré pendant des jours !
Oui c'est à lire absolument !!
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chronique américaine trop politisée ( à mon goût)pour être convaincante , dommage car l'histoire comme beaucoup d'autres aurait pu m'emporter plus loin
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Chef d'oeuvre
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rien à dire, superbe!
peu connu et pourtant, une écriture qui file à grande allure, pleine d'humour et de drames!
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Emportement assuré.
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Ouf, je viens de terminer le seigneur des porcheries ! Que ce fût long, j'ai lu en diagonale les 200 dernières pages car souvent un mot par ligne suffit à comprendre le sens de ces énumérations sans fin qui n'apportent rien à l'histoire.
Le premier chapitre ne raconte à peu près rien, sinon qu'il va se passer quelque chose d'extraordinaire, du jamais vu à Ploucville (alias Baker) et que ça va décoiffer.

La suite est l'histoire de John Kaltenbruner, qui est en quelque sorte le chat noir de Baker, l'homme qui personnifie la poisse et attire les emmerdes aussi sûrement que le miel attire les mouches. Il faut dire qu'il est né dans la cuvette des WC, ce qui n'est pas le meilleur départ dans la vie. Et il habite Baker, une sorte de trou du cul du monde, peuplé de gens divers et variés "les rats de rivière, les Hessiens, les citrons, les trolls" dont on ne sait pas bien qui ils sont mais dont le seul point commun est d'être à la limite de la dégénérescence.

Voilà comment est présenté le décor; tout y est noirci à outrance et l'auteur cherche systématiquement les formules les plus longues et les plus alambiquées pour le faire. Cela donne parfois de l'humour, mais plus souvent de la lourdeur et j'avoue avoir été tenté plus d'une fois d'abandonner.

Le Canard Enchainé avait une rubrique "Les films qu'on peut ne pas voir", on pourrait envisager "Les livres qu'on peut ne pas lire" et celui-ci y aurait sa place.
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John naît sous la pire étoile du monde, à Baker, la ville la plus abominable du Midwest, un cocktail amer d'alcool frelaté, de misère et d'intolérance. Sa malchance incroyable et son caractère exceptionnel le conduisent, rapidement, à devenir un paria honni par une société répugnante et omnipotente.
Le Seigneur des porcheries présente sans concession les ravages du mépris de la différence et de la haine de l'autre dans une bourgade sinistre de la Corn Belt et la spirale de violence aveugle qui la dévastera. Avec un style élégant et râpeux, tout en listes, gradations, métaphores et paradoxes du plus bel effet, l'oeuvre oscille et entraîne le lecteur dans un rythme frénétique et décousu, entre action délirante et plongée vertigineuse dans la psychologie dépravée des épaves humaines qui en constituent les personnages. Ce pamphlet cru et amoral contre le racisme, le fanatisme et toute forme d'ostracisation s'est rapidement hissé au rang des classiques de la littérature américaine, et ne m'a laissée aussi ravie que bouleversée.
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entre steinbeck (en colere) et celine .. dans le midwest
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Une pépite,un bijou.Une écriture forte et une construction originale.
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