Adrienne et sa bande d'amis
Une histoire assez sympa qui plaira plus aux adolescentes qu'aux adulte surtout l'humour assez lourd.
Dommage que certaines situations ne sont pas plus développées et que les aventures de ce petit groupe d'amis s'arrêtent brutalement
Peut être il y aura t'il une suite
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comédie sympa certes mais j'attendais un peu plus de ce roman
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T'as juste envie de coucher avec elle?
non, même pas... Je pense que ça foutrait tout en l'air. Et puis c'est quoi coucher? Tu peux le faire avec des dizaines, des centaines, des milliers de personnes dans la vie si tu en a envie. On se touche, on se frotte éventuellement, on se léchouille avant interpénétration des deux partis en présence... Et encore, quand il n'y en a que deux, ça peut rester humainement et acrobatiquement accessible.
Bon, je résume, on se mélange et avec un peu de chance, un doigt de technique ou beaucoup d'efforts forcenés, on réussit à avoir un orgasme.
D'habitude elle était d"une vigilance extrême. Jamais, surtout ne jamais s'endormir. Il faut trop de confiance pour fermer les yeux à coté de quelqu'un qu'on ne connait pas. D'ailleurs, même à coté de quelqu'un qu'on connait, ce n'est pas toujours simple. Elle interdit ce genre de fantaisie. Interdit de sombrer sans plus penser à rien. D'habitude, elle ne dormait qu'une fois rentrée chez elle. Qu'elle que soit l'heure. Mais c'était plus comme d'habitude.
Parce que des fois, elles ne baisaient même pas. Elles se contentaient de parler. Quand la nuit est si noire que les peurs se transforment en terreurs. Désolations nocturnes. C’est mieux à deux. Même quand on ne se connaît pas. Même quand on n’a pas envie de se revoir. Parce qu’on n’a jamais envie de se revoir dans ces cas-là. Même les drôles. Même les jolies. Même les avenantes. Même les sympathiques. Juste des aventures d’un soir sans lendemain. Non, aucune envie d’en revoir aucune. Et celle qui dormait à côté, pas plus qu’une autre. Une pointe de scrupule, pourtant. Et puis, elle se raisonnait. Elle n’avait jamais autant traîné avant de partir. Elle faiblissait. Il fallait se ressaisir.
De toute façon, dans ce genre de rencontres, on ne peut pas être du genre sentimental. Et puis, comme les partenaires de hasard ne sont pas toutes le sosie de Demi Moore lookée commando, c’est moins facile de s’attacher.
Un homme. Une femme. Il n’y avait quand même pas de quoi en faire un drame. Bon... Ah, non. Une femme. D’accord. Plus un truc qui ressemblait à un mec, mais qui devait être une fille. A l’origine.
Adrienne s’y repris à deux fois pour en être sûre. Elle resta plantée à trente centimètres du couple. La fille, celle qui avait l’air vraie, regardait la piste en parlant à l’autre, la fille, la fausse, celle qui avait le bras autour de ses épaules. Pourtant, la fille, la supposée vraie, elle n’avait pas l’air de vouloir se laisser enfermer. Elle se tenait toute droite. Toute raide. Pas le moindre signe d’abandon. Plutôt l’air pitoyable de quelqu’un qui s’ennuie à mourir. Et qui sait que ça va prendre un certain temps. Peut-être, même, un temps certain. Pendant que l’autre la couvait des yeux avec une terrifiante concentration. Qui, entre parenthèses, en aurait effrayé plus d’une.
A chaque fois, son cœur battait plus vite. Elle était surprise de découvrir que ce muscle qui ne lui servait jusqu’à présent qu’à faire circuler le sang dans tout son corps lui procurait tout d’un coup des émotions aussi inconnues qu’incontrôlables.
Les sujets abordés étaient aussi divers et variés que les bienfaits des produits bios ou nos médailles aux Jeux Olympiques ou les dernières bavures du plus débile des présidents américains. Et pourtant, ils avaient déjà battu des records. Avec le père. Quand même, faire mieux, c’était ballot. Léa dixit. Rapide évocation du onze septembre, le seul film catastrophe encore capable d’impressionner les Américains après des années de productions hollywoodiennes aux effets spéciaux presque aussi monstrueux, mais jamais à la hauteur de ce que les fous de Dieu ont été capables de faire avec quelques cutters.