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Freak Angels tome 1 sur 6
EAN : 9782803626984
148 pages
Le Lombard (11/06/2010)
3.8/5   23 notes
Résumé :
Voici 23 ans, douze enfants anglais sont nés exactement au même moment. Il y a 5 ans, le monde a connu une fin tragique. « Freakangels » raconte la suite. Dans le quartier de Whitechapel, onze des douze enfants ont reconstitué une petite communauté sur laquelle ils veillent, bien aidés par leurs pouvoirs télépathiques. Car le danger rôde : des survivants désireux de piller leur quartier, bien sûr, mais aussi Mark, le 12e membre, celui qu'ils ont chassé et tué... Alo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Il y a 23 ans naquirent dans le sud de l'Angleterre et exactement au même moment, douze enfants à la peau très blanche et aux yeux étranges...
Dix-sept ans après, ces jeunes ont participé à la perte de "notre" monde (on n'apprend ni comment, ni pourquoi, dans ce 1e tome).
Dans un Londres post-apocalyptique, à moitié sous l'eau, les douze se sont regroupés dans un quartier de Whitechapel sous le nom de Freak Angels où ils essayent tant bien que mal d'aider à reconstruire une communauté avec quelques survivants du "Clash"
Le groupe a forcé, Mark -devenu incontrôlable - à partir. Les autres, aux caractères très différents et parfois diamétralement opposés (d'où bagarres, chamailleries et autres jolis petits mots) restent en contact entre eux par télépathie, dont ils usent et abusent.
Mais Mark s'est immiscé dans la tête d'une jeune fille qu'il a envoyé comme tueuse ; les onze Angels craignent qu'il n'en restera pas là.


Je suis fan de "Les coucous de Midwich" de John Wyndham et la couverture de cette BD m'y a immédiatement fait penser. Mais outre cette ressemblance avec les "enfants" de Wyndham (nés au même moment, peau pâle, yeux étranges, télépathes), le scénario de Warren Ellis diffère en tout.
Dans ce 1e volume (sur les six de prévues), on fait la connaissance de neuf Freak Angels ; ma préférence va vers Arkady, ancienne junkie, douce rêveuse qui porte bien son prénom. Mignonne avec sa tête toute chauve et son style de vêtements, que j'aime bien (Ben quoi, je suis une femme, je fais attention à ce genre de détails !)
Les dessins aux traits nets et précis permettent d'apprécier les détails, justement, ainsi que les expressions faciales et corporelles de chaque personnage.
C'est avec un réel plaisir que j'ai pris mon temps pour lire et regarder cet album.
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Ce tome est le premier d'une série qui en compte 6 et qui est indépendante de toute autre série. Elle est écrite par Warren Ellis, et illustrée (dessins + mise en couleurs) par Paul Duffield. Elle a fait l'objet d'une prépublication gratuite sur le site internet de Warren Ellis, à partir du 15/02/08 jusqu'au 05/08/11.

Il y a vingt-trois ans, en Angleterre. 12 enfants étranges naquirent exactement au même moment. Il y a six ans, ce fut la fin du monde. Voici ce qu'il s'est passé ensuite... Ce sont les premiers mots de ce tome. Dans un quartier de Londres à moitié englouti par les flots, KK, une jeune femme aux yeux violets (Kolfinnia Kokokoho Titching de son vrai nom), se réveille à coté d'un jeune homme avec qui elle vient de coucher. Bientôt, elle est contactée télépathiquement par Connor, un jeune homme aux yeux violets (la marque des 12 FreakAngels). Elle s'envole à bord de son hélicoptère monoplace vaguement steampunk et complètement artisanal, pour rejoindre Connor dans un autre quartier de Londres et le sauver juste à temps d'une tentative d'assassinat par Alice dont la famille a été tuée par Mark (un autre jeune homme aux yeux violets). Parmi les FreakAngels, il y a également Karl qui s'occupe de ses plantes sur sa terrasse et qui porte une protection d'aluminium autour de sa tête, cachée sous son chapeau. Luke vit comme un clodo dans la rue uniquement revêtu d'un imper, sans rien en dessous, et dormant sous un carton. Dans ce premier tome, le lecteur fait encore connaissance avec Sirkka, Kirk, Arkady, Carolyn et Jack, et une partie de leurs pouvoirs.

Warren Ellis et Paul Duffield invitent le lecteur à une promenade décontractée (avec un ou deux dangers) dans ce Londres à moitié les pieds dans l'eau, à la rencontre de ces jeunes adultes remplissant chacun une fonction inattendue dans ce qu'il reste de civilisation. C'est ce qui retient d'abord l'attention : ce rythme presque nonchalant. Duffield a choisi une mise en page aérée de 4 cases par page de taille identique. Chaque page est découpée en 4 rectangles de même taille (2 bandes de 2) sagement juxtaposés. Régulièrement 2 rectangles supérieurs, ou inférieurs, sont fusionnés pour ne faire qu'une seule case de la largeur de la page. Il y a de ci de là une pleine page pour une vue élargie du paysage urbain.

Duffield utilise un style très gentil pour l'oeil, sur la base de contours délimités par un trait fin sans variation d'épaisseur. Les ombrages sont apportés par les variations de teintes des couleurs qui sont majoritairement délavées. Toutes les couleurs vives sont proscrites, aucune teinte ne ressort qui pourrait agresser le lecteur à la lecture. du coup les illustrations semblent bien fades au premier coup d'oeil rapide. Il m'a fallu un peu de temps pour passer outre cet aspect tiédasse et pour commencer à voir ce que représente le dessinateur. Au-delà de la mise en page simpliste, répétitive et presqu'hypnotisante, il apparaît qu'il emploie un mode de représentation totalement déconnecté des comics. Ces traits d'une finesse constante délimitent des formes simples, sans fioriture. Mais chaque forme gagne une texture unique grâce au travail sur les couleurs qui ne sont fades qu'en apparence. La simplicité des formes et la taille importante des cases permettent à Duffield d'augmenter la densité des éléments par case au gré des besoins du scénario. Les visages ne sont pas très beaux, ou très texturés, mais les décors, la décoration, les vêtements et les rares machines présentent chacun une forte personnalité, tout en restant éminemment lisible.

Au bout de quelques pages, ces illustrations finissent par immerger le lecteur dans un monde très particulier, diaphane tout en étant précis, inaccessible tout en étant proche, impossible tout en étant concret. de son coté Warren Ellis n'explique rien sur la situation en cours, il ne fixe pas d'enjeu donnant une direction à la série. Il donne plutôt l'impression de baguenauder au gré d'un événement (l'arrivée d'Alice), ou du quotidien de chaque FreakAngel (dont un tour au marché). le lecteur doit accepter cette narration nonchalante qui privilégie l'atmosphère d'une petite communauté paisible, après un cataclysme qui a profondément remis en question la civilisation. Ellis ne développe pas non plus le système politique en place et la communauté ne semble pas avoir d'autres objectifs que de vivre au jour le jour, sans pénibilité excessive, sans danger majeur, tranquillement.

Ce premier tome constitue une lecture déconcertante par son manque d'enjeu identifié, par son manque d'explication sur ce qui a provoqué le cataclysme, par sa focalisation sur ces jeunes adultes dont les objectifs ne semblent pas bien ambitieux. Par contre, il happe le lecteur pour lui faire découvrir un endroit déconcertant où il fait bon vivre malgré le cataclysme, où les gens semblent sereinement adapté à la situation, même si les erreurs du passé en hantent encore certains. Au final, c'est ce manque d'enjeu, de but qui me retient de décerner une cinquième étoile parce que ce tome donne l'impression d'un long prologue, plutôt que d'un chapitre consistant.
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Londres, une poignée d'années après la fin du monde, ressemble à Venise, les eaux ont envahi les quartiers. Des bandes en protègent chacune un et dans Whitechapel, ce sont les Freakangels. Particularité : ils sont 12, nés à la même heure quelques 20 ans auparavant, et ont développé des pouvoirs psychiques les liant à tout jamais. Chacun a sa propre personnalité, toute une galerie de personnages haut en couleur à découvrir dès ce premier tome. On devine bien que leur passé est trouble, non étranger à la situation post apocalyptique actuelle.

W. Ellis est une fois de plus un conteur né, son récit est tranquille, posé, avec des zones d'ombre qui devraient s'éclaircir au fil des tomes, ses héros ont un côté sale gosse super attachant. La mise en page est simple et efficace, pas plus de 4 cases par planche. Quant au dessin, il ne reflète en rien l'ambiance des lendemains de fin de monde : traits nets, proches de l'animation et couleurs claires, le tout très esthétique et épuré. 6 volumes en tout, disponibles, qu'on a hâte de dévorer.
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FreakAngels est un webcomics imaginé par Warren Ellis et dessiné par Paul Duffield, une saga hebdomadaire publiée sur Internet et reprise en six tomes cartonnés par les éditions du Lombard.

Ce récit, qui se déroule dans un univers post-apocalyptique, invite à suivre le quotidien d'un groupe de personnes aux pouvoirs mystérieux, qui tentent de survivre dans un monde qu'ils ont eux-mêmes contribués à détruire. Ce premier tome se contente de poser le décor et de présenter les différents personnages. Cette histoire maigre en rebondissements et pourvue d'une narration étonnamment lente de la part de Warren Ellis, s'attarde donc sur la psychologie des différents protagonistes : les FreakAngels ! le lecteur fait ainsi la connaissance de KK, la mécano dont il ne vaut mieux pas prononcer le nom en entier, Luke, le jardinier au chapeau, Caz, l'ingénieur de service, Jack, le fournisseur des mers, Connor, Sirkka, Miki, ...et apprend également l'existence de Mark, devenu persona non grata parmi la bande et banni du quartier de Whitechapel.

Malgré le manque d'action et le peu d'informations distillées par Warren Ellis concernant l'origine des FreakAngels et la nature des événements qui ont conduit le monde à sa perte il y a six ans, ce premier volet s'avère tout de même intéressant à lire.

Le style légèrement manga de Paul Duffield aura du mal à séduire tout le monde, mais ce visuel légèrement statique colle finalement très bien au scénario d'Ellis.
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Fruit de la collaboration entre Warren Ellis (scénario) et Paul Duffield (illustrations), ce premier tome de Freakangels pose les bases de la série en nous présentant son univers post-apocalyptique et les différents personnages composant ce fameux groupe des freakangels, jeunes adultes dotés de pouvoirs télépathiques et autres facultés métapsychiques.

Pas de grosses surprises au niveau des dessins et du scénario. Les deux sont simples mais se marient bien et forment une bande dessinée prenante avec un univers attrayant.
Cette entrée en matière est vraiment plaisante et donne envie de se plonger dans la suite.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- [...] je suis restée chez moi pendant des semaines à travailler sur... ...je n'ai aucune idée de ce sur quoi je travaillais. À prédire l'avenir peut-être ?
- Je ne sais même pas si je peux faire ça. Mon Dieu, et si je m'étais effacé la mémoire en essayant ?
- Et si j'avais laissé ma mémoire dans le futur et que je devais la récupérer ?

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LUKE : Quelle est la nature du temps ? Est-ce que le temps a une forme ? Est-ce une flèche ou un enchevêtrement de racines ? Ou peut-être est-ce un énorme cul qui nous balaie de ses pets colossaux ?
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