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3,02

sur 501 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Retour dans la cité des Anges, pour Clay vingt ans après l'excellent "Moins que zéro". On retrouve la génération nantie et désoeuvrée (Blair, Trent etc). Clay producteur associé, auditionne pour le scénario qu'il vient de terminer. Il rencontre Rain, jeune starlette dont il tombe raide dingue, mais la malheureuse n'a pas le talent de son physique. Et puis, Clay a une autre sensation, celle d'être épié, suivi. Vingt après, rien a changé, les vieux démons sont toujours là.
Bret Easton Ellis déçoit avec cette suite très attendue. Comme si ce roman procédait plus d'un projet marketing jusqu'à à la couverture du livre, flashy et originale. Mais ça fait un peu court pour un roman. Certe, on retrouve par moment le vilain garçon provoquant, s'amusant pour scandaliser les bien-pensants, mais à l'image de Clay personnage désoeuvré, Ellis ne semble guère passionné par son sujet. Ici ou là, le rythme ralentit, les scènes de drogues et de sexes semblent être mises là pour rassurer les fans qu' Ellis est toujours un provocateur. Seule l'intrigue policière réussit sa mission, et apporte un véritable intérêt au roman. Bien trop peu pour nous faire lever d'admiration.
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Brett Esaton Ellis, je le connaissais dès Moins que zéro. Les lois de l'attraction et surtout American Psycho m'ont fait l'effet d'une bombe dans les années 80-90. J'avais raté Glamorama (à cause du nombre de pages) et arrêté Lunar Park au milieu (A l'époque, je n'avais pas envie de lire ce genre de roman). Brett Esaton Ellis, c'est un auteur qui oscille entre fantasme et réalité, ce qui fait que le lecteur est désarçonné, ne sachant plus si l'intrigue est vraie ou si c'est un rêve (ou plutôt un cauchemar). Ses personnages ne veulent pas tenir compte du présent, se détachant de leur vie et de leur sentiment pour mieux montrer la vacuité de leur vie.

N'attendez pas de ce livre un roman comme les autres. le personnage de Clay, qui est le narrateur de cette histoire, est quelqu'un de complètement détaché. En vingt cinq ans, il n'a pas changé. Il ne ressent rien, n'a aucun sentiment, aucune sensation, n'apprécie personne, tant que ça n'atteint pas sa petite personne. C'est aussi pour lui une façon de se protéger, de ne pas se mettre en danger.

Ce roman est court, 227 pages, formé de paragraphes plus ou moins longs. Il y a très peu de dialogues. Cette structure sert complètement l'histoire et la psychologie de Clay puisqu'il est tellement absent de sa vie qu'elle se résume à des scènes, ou du moins celles dont il se rappelle et qu'il interprète. de même, il parle peu avec les autres et les écoute à peine. Il glisse sur sa vie, attend que le temps passe, à coups de vodka, de cocaïne ou de Xanax.

En lisant des interviews de Brett Easton Ellis, où il serine qu'il écrit avant tout sur lui, je m'interroge. Car ce livre est l'illustration même de l'Ennui, c'est son sujet. Clay n'a rien à faire, il ne cherche pas de nouvelles émotions ni de nouveaux amis. Si réellement Ellis parle de lui, alors je le plains. Un tel détachement par rapport au monde, aux gens doit être dur à supporter … mais ce n'est que ma vision.

Suite (s) impériales (s) est un bon Ellis, mais seulement. C'est du Ellis sans surprises, et je dirai même du classique. Les fans adoreront, ceux qui n'aiment pas détesteront. Il n'en reste pas moins que l'écriture est neutre mais extrêmement précise. Chaque phrase est parfaitement construite, chaque mot soigneusement choisi, chaque scène décrite de façon très analytique. C'est un auteur doué que j'attends dans un autre registre de peur d'avoir l'impression de relire un de ses précédents romans.
Lien : http://black-novel.over-blog..
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Il est mieux que le premier (celui qu'il avait écrit quand il avait 20 ans) mais on sent de l'inachevé comme dans Glamorama, et du sexuel sanglant comme dans American Psycho.
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Il y a toujours une part d'excitation à lire un Bret Easton Ellis. Cet auteur pétri de talent avait livré avec American Psycho un livre inoubliable. Mais ici force est de reconnaître que la plus grande qualité de ce livre est son très faible nombre de pages. Ce livre me fait même penser aux ouvrages que l'on déterre des placards après le décès d'un auteur. Avant de se dire que si un auteur n'a pas voulu les publier c'est peut-être parce qu'il les trouvait mauvais, l'éditeur surfe sur sa notoriété et édite à grands renforts de publicité ces ouvrages qui d'inintéressants deviennent par un tour de passe passe orchestré par les rois du marketing des inédits... (ceci dit, il y a peut-être de ça, Suite(s) Impériale(s) est peut être un inédit "posthume" puisque B.E.E. n'a rien publié depuis, se contenant d'écrire pour le cinéma...) Alors même si Easton Ellis est bien vivant, il y a de ça je trouve. Ce livre est inintéressant, vide et creux. le manque d'inspiration est flagrant et la lecture en est même difficile tant les personnages qui semblent tous souffrir de troubles de la personnalité de type borderline ne suscitent chez le lecteur pas une once d'empathie encore moins d'identification. Pour un auteur lambda, j'aurais volontiers accordé une note de 2 étoiles, mais pour un auteur aussi talentueux, une note limitée à une étoiles me semble plus adaptée... D'habitude j'aime à te souhaiter, ami-lecteur, une bonne lecture mais là je vais dire... bon courage !!
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Cette fois-ci pas de résumé ni de 4ème de couverture.
Suite(s) impériale(s) c'est la suite de Moins que zéro. On retrouve donc Clay, devenu écrivain, et quelques-uns de ses amis 20 ans après et toujours dans la Cité des Anges.
Je suis un peu déçue par cette suite. Elle n'a pas du tout la puissance d'évocation qu'avait Moins que Zéro. La forme, le style sont différents. C'est un peu normal me direz-vous, Moins que zéro était le premier roman de BEE et cette suite a été écrite 20 ans après, l'écrivain a mûri, son style évolué.
Ceux qui s'étaient ennuyés en lisant Moins que zéro ont certainement dû prendre plus de plaisir à la lecture de celui-ci. Plus rythmé, plus haletant, le roman est construit comme un thriller. Certains ont crié au scandale quant à certaines scènes jugées choquantes. Ceux-là n'ont pas dû lire American Psycho et je leur en déconseille donc fortement la lecture car Suite(s) Impériales(s) à côté c'est Disneyland.
Je ne sais pas quoi dire d'autre, peut-être n'aurai-je pas du enchaîner les deux livres ainsi et laisser un peu de temps s'écouler entre les deux.
Je pense que je suis passée à côté, j'en suis même certaine car je n'avais pas vraiment focalisé sur le narcissisme de Clay comme l'explique BEE dans cette vidéo (http://videos.arte.tv/fr/videos/bret_easton_ellis_suites_imperiales_-3445380.html).
En fait, je m'attendais à ce que Clay franchisse la ligne et qu'il devienne une sorte de Patrick Bateman et ce n'est pas le cas. Certes, il n'est pas un ange non plus mais voilà, j'imaginais à tort une sorte de American Psycho nouvelle version. Finalement, ce que BEE a fait est beaucoup plus intelligent que ce que moi j'avais imaginé mais vous savez ce que c'est, quand on se fait un film et que la réalité est toute autre …

Lien : http://booksandfruits.over-b..
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Allez, il faut bien le dire. On se frotte les mains lorsque la sortie d'un nouveau livre de Bret Easton Ellis vient agrémenter la rentrée littéraire. Il n'y en a pas des tonnes, de ces auteurs dont on attend plus ou moins impatiemment la prose. le voilà. Et pas besoin de noyer le poisson, le nouveau cru m'a un peu laissé sur ma faim. En posant ses valises auprès d'une simili suite à son 1er roman Moins que zéro sorti en 1986 (en France), Easton Ellis retrouve 25 ans après des personnages à qui il avait donné corps pour en faire aujourd'hui des potiches hollywoodiennes...


Lien : http://lirevoirentendre.blog..
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En refermant ce roman sur un dernier coup de théâtre, j'ai senti la nécessité de retourner en arrière, de relire certains passages dont le sens avait singulièrement changé face à cette révélation. J'éprouvai là le sentiment que l'on ressent en général à la lecture d'un bon roman policier, pourtant il m'est impossible de classer Suite(s) impériale(s) dans cette catégorie.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Je vous l'avoue tout de suite, je n'ai pas lu "Moins que zéro" ce qui ne m'a pas empêché de lire sa suite.
On y fait la connaissance de Clay, scénariste pour Hollywood, revenu à L.A. pour les fêtes de fin d'année et pour le casting de son dernier film.
On y découvre un monde superficiel où seules la jeunesse des corps et l'apparence ont de l'importance, où on est prêt à tout pour devenir célèbre. On est prêt à tout oui, même à s'embarquer dans une trouble affaire de prostitution, de meurtre mêlé de près (ou de loin ?) au réseau de Call-Girls ou du cinéma, on ne sais pas, on ne sait plus...
Personnages troublants et troublés, scénario (car c'est bien de cela que nous gratifie Bret Easton Ellis) Bien ficelé, montage virtuose. L'intrigue s'épaissit au fil des pages et Bret Easton Ellis parvient à nous tenir en haleine.
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Décevant :(
Mais où est passé l'auteur d'American Psycho et de Lunar Park ?!
Son style vieillit très mal, on sent la recette facile, ça tourne en rond, choquant pour choquant, un chapitre porno perdu dans le livre, nauséeux, lu en une heure et oublié aussitôt...
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J'ai lu Moins que Zéro l'année dernière (il me semble), cette lecture était donc encore assez récente dans mon esprit, et j'avais aimé ce portrait d'une jeunesse décadente et à la dérive.
J'ai également lu quelques autres romans de Easton Ellis (dont Lunar Park que j'ai critiqué ici), c'est un auteur que j'apprécie.

Pourtant j'ai moins accroché avec Suite(s) Impériale(s). Clay et ses proches ont finalement peu évolués en 20 ans, et les déboires (fêtes, sexe, alcool, drogue, argent facile...) d'un groupe de jeunes premiers passent tout de même mieux que ceux d'un groupe de quadragénaires qui s'ennuient... Au-delà de l'intérêt vite passé, il y a un aspect pitoyable pour des personnes qu'on ne peut même pas plaindre.

Parce que clairement Clay n'est pas satisfait de sa vie (il tente de se rattraper sur les femmes d'ailleurs), il tourne en rond, est un peu usé par ses vingts années de débauche mais profondément il s'ennuie... le lecteur avec.
Une intrigue de fond apporte un peu de suspens, mais finalement entre véritable machination et paranoïa du narrateur on ne sait plus trop à quel saint se vouer (un grand classique chez Ellis), la fin elle aussi laisse perplexe.
Malheureusement çà ne laisse pas beaucoup de branches auxquelles se raccrocher pour le lecteur !

[Mon avis complet dans la suite...]
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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