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3,02

sur 501 notes
Je m'invite à Bel Air. Une fête entre riches producteurs et people mondain du show-biz. Hollywood !! Je ne me rappelle plus pourquoi j'y vais. Pas pour les mondanités, c'est sûr. Ce genre de fête c'était bien quand j'avais vingt-cinq ans, il y a vingt-cinq ans. J'ai plus l'âge de la coke. Il y a de la musique et surtout des nanas en string qui trémoussent leur cul désinhibé. Et puis, je vais me pinter la gueule gratos en reluquant cette jeunesse sans avenir qui exhibe leurs atouts non dénués de rondeurs et de charme tout en rêvant d'une célébrité même éphémère. Une serveuse, les roberts pointus et dodus, balance son cul entre les tables et les invités, un cul à invitation, oserai-je dire. Je l'invite dans ma chambre d'une suite(s) impériale(s).

« Cool », dis-je. J'ai à la main un verre vide avec des glaçons fondus et du citron vert, les restes d'une margarita.

A Los Angeles, la Californie ne me fait plus rêver depuis belle lurette, même Ginette avec ses seins en plastique, même Lucette et ses lèvres aussi proéminentes que ses fesses. Je m'assois à la terrasse d'un café, crêpe Suzette et Suze cassis. Rain, blonde à certaines heures – je ne l'affuble pas du diminutif de Rainette - s'assoit près de moi, la mini de rigueur, je glisse ma main entre ses cuisses, son sourire me dit « arrête, arrête », mes doigts glissent entre les poils de son pubis, ses yeux pétillent d'envie, mon majeur pénètre son intimité, elle croit que je vais lui écrire une histoire, un scénario qui fera d'elle une star, avec du glam et du sperme autour de ses lèvres. Je commande deux vodkas glacés, la chaleur me brûle les idées, les pages restent blanches avant de jaunir par le soleil. La vodka fond dans ma bouche, Rain fond sur ma queue, j'arrive encore à bander, je l'emmène dans ma chambre, celle d'une suite(s) impériale(s) avec jacuzzi et corbeille de fruits.

Je m'allonge sur le lit. Elle me déshabille, elle se déshabille. Pas de strip, juste une pipe. Je sors un bouquin de Bret Easton Ellis. Je me rappelle de ma jeunesse, ses grandes oeuvres, « American Psycho » ou mon summum « Glamorama ». Depuis, je sombre dans l'alcool, dans les souvenirs, dans les chambres où les putes s'enchainent autant que les mignonettes de bourbon. Je n'attends plus rien de la vie, après tout, je suis un « moins que zéro ».

California Dreaming, je glisse un doigt dans son cul, pas ce soir, se retourne, se détourne, se lève, s'en va. Je glisse dans la pénombre, je fais semblant de prier, le prêtre aime le froid, de nouvelles putes autour de moi, sombre scénariste mal en vue, vue qui baisse, elle baisse mon futal. Pourtant, je ne pense plus qu'à elle, mon histoire sombre dans le noir, roman noir, délire paranoïaque, je suis suivi, un cadavre dans le coffre de la voiture comme pour un Chandler, Rain en femme fatale, instigatrice de ma perte, manigance ma fin, fin du vide, on a winter's day. Ma vie est vide depuis des années, vide d'envie, emplie de whisky and the sky is gray. Seul dans mon lit, les draps encore maculés de son parfum et de sa sève sucrée, il ne me reste que le silence autour d'une bouteille vide.
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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Fans de Bret Easton Ellis, ne lisez pas cette critique : elle ne vous plaira pas et vous risquez de profiter de la fonction 'Commenter' pour m'agonir d'injures.

Le début du roman paraissait agréable. L'écriture de Bret Easton Ellis promettait, si pas un chef-d'oeuvre, au moins un récit passionnant. Mais les choses se sont bien vite gâtées...
Par la suite, le roman semble surtout se concentrer sur deux sujets :
- la tendance de Clay à séduire les actrices qui passent à sa portée en leur promettant des rôles dans les films dont il est producteur/scénariste ;
- l'espionnage constant dont Clay est la victime.

Je n'ai peut-être pas été attentive, mais je ne comprends toujours pas, après lecture, pourquoi Clay est espionné. Parce qu'il entretient une relation avec une fille qu'un autre type convoite ? Franchement, ce prétexte pour poser des caméras et des micros dans l'appartement de Clay est ridicule.
En plus de ce problème de cohérence, un autre inconvénient s'est présenté au fil des pages : les relations intimes et franchement sordides décrites avec de plus en plus de détail. On atteint d'ailleurs le summum de la vulgarité dans l'un des derniers chapitres du livre, lorsque Clay se rend je-ne-sais-plus-où et paie un couple pour avoir des relations sexuelles plus que bizarres avec eux...
Bref, Suite(s) impériale(s) est, en ce qui me concerne, un roman à oublier au plus vite !
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Retour dans la cité des Anges, pour Clay vingt ans après l'excellent "Moins que zéro". On retrouve la génération nantie et désoeuvrée (Blair, Trent etc). Clay producteur associé, auditionne pour le scénario qu'il vient de terminer. Il rencontre Rain, jeune starlette dont il tombe raide dingue, mais la malheureuse n'a pas le talent de son physique. Et puis, Clay a une autre sensation, celle d'être épié, suivi. Vingt après, rien a changé, les vieux démons sont toujours là.
Bret Easton Ellis déçoit avec cette suite très attendue. Comme si ce roman procédait plus d'un projet marketing jusqu'à à la couverture du livre, flashy et originale. Mais ça fait un peu court pour un roman. Certe, on retrouve par moment le vilain garçon provoquant, s'amusant pour scandaliser les bien-pensants, mais à l'image de Clay personnage désoeuvré, Ellis ne semble guère passionné par son sujet. Ici ou là, le rythme ralentit, les scènes de drogues et de sexes semblent être mises là pour rassurer les fans qu' Ellis est toujours un provocateur. Seule l'intrigue policière réussit sa mission, et apporte un véritable intérêt au roman. Bien trop peu pour nous faire lever d'admiration.
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Mes impressions à chaud.
Avant hier, j'ai lu Suite(s) Impériale(s) d'un seul trait dans une chambre d'hôtel ( justement) en Normandie où j'étais piégé pour raison professionnelle. Je l'ai lu en moins de quatre heure tant l'écriture est fluide et abordable j'avais déjà lu quelques années plus-tôt « les lois de l'attraction », « zombie », « moins que zéro » et « American psycho » et comme c'est un auteur qui se répète beaucoup, il se passe toujours un temps avant que je reprenne en main un de ses romans, ceci pour ne pas me lasser. )
Il y a quelque chose de bizarre avec Ellis, il écrit avec une simplicité déconcertante, et pourtant les images se forment facilement dans votre imagination, grâce à toutes sortes de détails savamment dosées. À chaque fois que j'ai lu un de ses livres, je me suis sentit naturellement transporté dans le décor, et j'ai suivi l'intrigue avec une certaine curiosité pour cette raison, les pages et les chapitres s'enchaînent rapidement dans une ambiance sensée être indifférente mais qui comporte en fait une certaine fièvre, un vrai malaise, c'est cela que l'auteur cherche à dépeindre encore et toujours :
C'est en explorant ce point de vue et grâce à l'écriture très fluide que nous allons au terme d'un bouquin d'Ellis et pour cela il n'y a pas à dire, l'auteur possède un réel talent depuis son tout premier livre.
En effet, les même thèmes on tendance à se répéter chez Ellis, la drogue, la vacuité de l'existence, une génération perdue, je suis sûr que vous avez déjà entendu ça cent fois à propos de ses livres, on ne peut pas lui reprocher, disons que cet écrivain n'explore qu'une vision des choses qui est assez réductrice, mais c'est délibérément son créneau. Il y a aussi la drogue, le sexe et la violence qui se mélangent en un bouillon d'obscénités et qui sont liés en quelques sortes au malaise causé par le grand vide de l'existence, selon une psychologie tout à fait "Ellisienne" je me sens vide donc je fais souffrir les autres, je bois, je me drogue et je baise comme un cochon et parfois pire !" Bon si on veut, mais j'avoue que même si les romans d'Ellis sont facile à lire et d'une certaine manière très absorbants, on est toujours déçu par cette morale inlassable qui n'a pas vraiment de sens. Dans le cas présent, les trucs dégoûtants que certains personnages se font dans les dernières pages du livre, sont limites risibles, et on se demande si l'auteur ne rejoue pas un peu son style pour satisfaire ses lecteurs, mais je veux croire que non. Perso, je me passerais bien de certaines pages de Suite(s) Impériale(s) (une dizaine) dans lesquelles il se passe des choses vraiment « bizarres » et « inhumaines », au delà de l'écoeurement si on veut les prendre au sérieux.
Bref : un roman qu'on lit facilement mais qu'on n'emporterait surtout pas sur une île !
Mais il faut de toutes les littératures pour faire un monde et Ellis fait bel et bien partie du décor grâce à un style bien à lui. Je crois que son meilleur roman c'est American psycho ; une progression des plus minutieuse dans la folie du jeune Bateman. le reste est moins savoureux, mais il est à noté que « Les lois de l'attraction » plus soft, est particulièrement bien foutu pour un roman sensé parlé d'une génération maudite et paumée.
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Suite(s) Impériale(s) est la suite de Moins que Zero, on y retrouve Clay, le narrateur, 25 ans après son premier récit. Maintenant Clay est devenu écrivain et scénariste et vit entre New York et Los Angeles.
De retour à Los Angeles pour quelques semaines, pour raisons professionnelles, il retrouve ses anciens amis, le business du cinéma et les actrices prêtes à tout, les producteur véreux, la parano, le sexe, les drogues et la violence.

Comme dans Moins que zéro, il ne se passe pas grand chose pourtant le récit est plein de suspens et la dernière page tournée, on se rend compte de la grosse claque qu'a été cette lecture.
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Le diable est-il parmi nous ?
Je ne connais pas très bien cet auteur américain, maintenant un peu mieux. La critique des Inrocks était plutôt bonne et Bret Easton Ellis faisait la couv'. Mais je ne me sens pas suffisament amateur de ce genre de littérature.

Suites Impériales doit se lire d'une traite sinon j'ai perdu le fil de l'histoire. Je le conseil aux amateurs d'histoires contant la vie de personnages Hollywoodiens de cinéma et de littérature. Que veux tu qu'il se passe d'autre là bas sur la colline ? Il se passe aussi des choses inavouables, des crimes, des viols. Et la barbarie humaine et la malhonnêteté humaine y sévissent encore.

Certaines scènes plus ou moins scabreuses et violentes valent la peine d'être lus si c'est ce que vous recherchez, des émotions fortes !!

Allez y tout de même avec un conseil plongez vous dans cette lecture pour quelques heures sans en sortir, sans vous retourner. le style est parfois décousus, le vocabulaire plus ou moins recherché, l'espace temporel c'est au jour le jour et on ne sait pas si les oiseaux chantent aussi là bas. Donc il y a peu de choses inutiles à l'histoire c'est un bon point.

Il y a un exemple intéressant de description de lieux avec un style, presque """poétique""" page 211 de l'ouvrage. Ensuite la scène est croustillante page 213 de l'ouvrage.

Oui, par moment l'auteur s'offre des libertés avec des phrases qui n'en finissent pas, et moi là, j'utilise un peu le style télégraphique ...

Non, le diable c'est nous quand l'ange a disparu. Bref c'est pas terrible et c'est pas souvent que je suis négatif dans mes chroniques. J'ai presque préféré le film « The canyons » ou Bret Easton Ellis a écrit le scénario.
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Los Angeles dans la brume...

L'histoire relatée par ce livre est très bien décrite dans la présentation de l'éditeur ainsi que dans les résumés des Babélionautes qui m'ont précédé. En révéler davantage serait trop en dire.
C'est un livre exigeant, difficile à comprendre, qui décontenance souvent le lecteur. En ce sens, il m'a rappelé " Glamorama " du même auteur, ou bien encore " Vente à la criée du lot 49 " de T. Pynchon. Par le passé, j'ai lu " Moins que zéro " dont "suite(s) impériale(s)" est justement la suite, mais ça ne m'a pas particulièrement aidé dans cette épreuve ; ça n'est donc pas indispensable.
Il me semble que le mot "brume" est celui qui revient le plus fréquemment pour décrire le Los Angeles dans lequel se déroule l'action. de fait, tout est brumeux dans ce livre ; les lieux, les personnages et leurs agissements, les relations qu'ils entretiennent entre eux. Il faut du courage pour mener cette lecture à son terme.
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Après cette lecture pour moi déroutante, je suis allée voir les critiques de cet ouvrage. Elles sont plutôt bonnes, mais je ne me reconnais pas dans ces commentaires. Je pense que je suis réfractaires au style de cet auteur, que je découvrais à travers ce livre.
J'ai suivi le parcours du personnage principal comme un témoin extérieur, absolument pas touchée par la vie de cet individu désenchanté et revenu de tout. On sent se resserrer autour de lui une conspiration ou une manipulation dont le "dénouement" me laisse perplexe.
En résumé, je n'ai pas compris l'intérêt de cette histoire, je suis complètement passée à côté. J'essaierai dans quelques temps un autre livre de cet auteur dans l'espoir de mieux le cerner. Quel titre me conseillez-vous?
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Clay, après avoir rêvé d'une carrière d'auteur, est scénariste pour le cinéma et vit à New York. Il rentre dans sa ville d'origine, L.A, à l'occasion des vacances de Noël. C'est l'occasion pour lui de retrouver une partie de son groupe d'amis, lequel a fait l'objet il y a une vingtaine d'années d'un livre à succès, qui aurait pu être « Moins que zéro » de Brett Easton Ellis.
Il est aussi à L.A pour suivre les castings du film sur lequel il travaille actuellement, Les Auditeurs. Lors de ces rencontres, il rencontre une jeune actrice, Rain, dont il s'entiche et qui commence à passer de plus en plus de temps avec lui au fur et à mesure que les jours passent, dans le but avoué d'obtenir le rôle principal du film de Clay, ce qui n'a pas l'air de le troubler outre mesure. Celui-ci semble douter de l'aptitude de Rain, mais il commence néanmoins à mener des démarches en ce sens, comme répéter le rôle ensemble avec elle. Ses amis sont aussi troublés par la mort récente d'un des leurs, Kelly, dans des circonstances à la fois troubles et glauques ; où il semble que tout n'a pas encore été dit.
Mais Clay est aussi de plus en plus troublé par une Jeep bleue qu'il commence à apercevoir régulièrement au coin de la rue de son hôtel, et dans les différents endroits où il se rend. de plus, il reçoit régulièrement des sms inquiétants d'un destinataire masqué qui lui répond parfois et semble tout savoir de ses faits et gestes. Parallèlement, tous ses amis semblent lui conseiller de laisser tomber sa relation avec Rain, que ça vaudrait mieux pour lui, mais lui n'en démord pas même s'il semble aussi réaliser que cela ne peut mener qu'à une impasse ; il ne peut s'empêcher de continuer à la voir.
Au fil de pages de plus en plus troubles, nerveuses, Clay en apprendra finalement plus sur Rain, les liens qui l'unissent à ses amis ; et des réminiscences de son propre passé viendront éclairer d'un autre jour le comportement et les zones d'ombres de Clay.
Brett Easton Ellis est trop malin pour nous donner une « suite » à Moins que zéro 20 ans après, et s'il en reprend certains des personnages, c'est cette fois pour les plonger dans une nasse sombre et trouble de leurs souvenirs, leurs névroses et leurs relations pour le moins opaques. Son style nerveux, saccadé mais toujours élégant, avec un sens de la formule et du détail qui fait mouche reste diablement efficace ; et il abuse moins que d'ordinaire des mises en abîme et des références à répétition, ce qui donne finalement une histoire courte, sèche, pointue, avec un final hallucinant et halluciné dont on se souvient longtemps après avoir fermé le livre.
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Brett Esaton Ellis, je le connaissais dès Moins que zéro. Les lois de l'attraction et surtout American Psycho m'ont fait l'effet d'une bombe dans les années 80-90. J'avais raté Glamorama (à cause du nombre de pages) et arrêté Lunar Park au milieu (A l'époque, je n'avais pas envie de lire ce genre de roman). Brett Esaton Ellis, c'est un auteur qui oscille entre fantasme et réalité, ce qui fait que le lecteur est désarçonné, ne sachant plus si l'intrigue est vraie ou si c'est un rêve (ou plutôt un cauchemar). Ses personnages ne veulent pas tenir compte du présent, se détachant de leur vie et de leur sentiment pour mieux montrer la vacuité de leur vie.

N'attendez pas de ce livre un roman comme les autres. le personnage de Clay, qui est le narrateur de cette histoire, est quelqu'un de complètement détaché. En vingt cinq ans, il n'a pas changé. Il ne ressent rien, n'a aucun sentiment, aucune sensation, n'apprécie personne, tant que ça n'atteint pas sa petite personne. C'est aussi pour lui une façon de se protéger, de ne pas se mettre en danger.

Ce roman est court, 227 pages, formé de paragraphes plus ou moins longs. Il y a très peu de dialogues. Cette structure sert complètement l'histoire et la psychologie de Clay puisqu'il est tellement absent de sa vie qu'elle se résume à des scènes, ou du moins celles dont il se rappelle et qu'il interprète. de même, il parle peu avec les autres et les écoute à peine. Il glisse sur sa vie, attend que le temps passe, à coups de vodka, de cocaïne ou de Xanax.

En lisant des interviews de Brett Easton Ellis, où il serine qu'il écrit avant tout sur lui, je m'interroge. Car ce livre est l'illustration même de l'Ennui, c'est son sujet. Clay n'a rien à faire, il ne cherche pas de nouvelles émotions ni de nouveaux amis. Si réellement Ellis parle de lui, alors je le plains. Un tel détachement par rapport au monde, aux gens doit être dur à supporter … mais ce n'est que ma vision.

Suite (s) impériales (s) est un bon Ellis, mais seulement. C'est du Ellis sans surprises, et je dirai même du classique. Les fans adoreront, ceux qui n'aiment pas détesteront. Il n'en reste pas moins que l'écriture est neutre mais extrêmement précise. Chaque phrase est parfaitement construite, chaque mot soigneusement choisi, chaque scène décrite de façon très analytique. C'est un auteur doué que j'attends dans un autre registre de peur d'avoir l'impression de relire un de ses précédents romans.
Lien : http://black-novel.over-blog..
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