Les Anges de New York

Roman policier psychologique qui aurait pu être excellent mais dont le propos est fortement tempéré par ce « bien-pensant américain » qui pollue pas mal de romans et de films américano-américain et dont la sempiternelle rengaine de « God bless America » est un temps soit peu limitante voire irritante.

Je m'explique :

Franck Parrish est un flic cabossé comme je les aime ; un gars qui en a vu de toutes les couleurs, qui n'est pas né de la dernière pluie et qui ne veux pas se laisser emmerder ! En plus il traine une lourde valise de ressentiments à l'encontre de son père, idole de la police, leader des anges de New-York, modèle pour tous les flics de Big Apple.
Difficile pour Franck, donc, de rivaliser en courage, bravoure et efficacité dans les yeux de ses collègues.
Tout est là pour faire des anges de new York un excellent polar mais rien n'y est original.
Seule la relation thérapeutique entre Franck et la psy de la police pourrait instiller une petite diversion dans la quête policière mais il n'en est rien.

J'y viens, j'y viens :

La psy n'est là que pour enfoncer le clou du « bien-pensé américain »
Sa science est finalement vaine puisque malgré de véritable progrès obtenus par Franck dans sa lutte contre l'image de son père, c'est finalement un prêtre et le chapelet de son père qui le rétablirons dans le bon chemin ! Grrrrr !

L'auteur me déçoit, son premier roman Seul le silence m'avait vraiment accroché et depuis ....
J'ai fait l'impasse sur Vendetta car le sujet ne m'attirait pas vraiment, Les Anonymes m'est tombé des mains et malgré tout un peu maso j'ai récidivé.

Un héros qui pourrait être attachant, oui mais on l'a vu partout le flic alcoolo, violent, border line mais tellement sympa, et d'autres auteurs ( Ken Bruen, Burke et surtout Lawrence Block) l'ont fait avec beaucoup plus de talent.
L'histoire est convenue au possible, on ne croit pas une seconde à sa confession chez le psy, ce qui sauve le roman c'est qu'on s'attache à l'enquête qui est bien menée, dommage que Ellory ne s'en soit pas tenu à ça et qu'il est fait dans le polar psycho machin, les grands mots sont lancés : culpabilité, rédemption ! mais ils tombent à plat.

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Après avoir lu et beaucoup apprécié Seul le silence de R.J. Ellory, j'étais ravie de me plonger dans son dernier roman, joliment intitulé Les Anges de New-York. Cette fois, il choisit de s'intéresser à la grande organisation qui caractérise la célèbre police new-yorkaise.

Nous suivons tout au long de ce livre Frank Parish, un inspecteur de police officiant au NYPD. Homme solitaire, aigri, alcoolique, ses relations aux autres sont extrêmement compliquées, d'autant que son coéquipier vient de mourir. C'est notamment pour tout cela que sa direction l'oblige à aller voir la psychologue du service quotidiennement, sans quoi il ne pourra plus exercer. Durant ces séances, il évoque à la fois son enquête en cours, mais également son histoire personnelle, ainsi que celle de son père ; qui exerçait le même métier au sein du NYPD ; et qui faisait partie de ces curieux Anges de New-York.

Dans ce roman, c'est la psychologie et l'histoire du personnage principal qui sont les piliers de l'intrigue. Car il faut savoir qu'Ellory lui-même dit ne pas écrire de polar mais plutôt des drames humains. Et la descentes aux Enfers de Frank Parish est tout à fait significative ici. Un divorce, des enfants qui grandissent, un père mort adulé mais pas si blanc qu'on le fait croire ; autant d'évènements qui détruisent un homme à petit feu. Sachez-le : lire un livre d'Ellory, c'est découvrir un personnage dans son entièreté, avec toutes les failles qui peuvent apparaître dans l'intimité d'une vie, que ce soit privée ou professionnelle. Mais c'est également entrer dans une ambiance sombre et dramatique dont les descriptions sont parfaitement maîtrisées.

Ainsi, je ne peux qu'avouer que j'ai encore une fois été charmée par un style excellent où chaque virgule est à sa place. Néanmoins, je n'ai pas vraiment accroché à la partie enquête policière. La lassitude m'a fait sauté quelques passages dans la seconde moitié du livre. J'ai donc largement préféré lire les dialogues entre Parish et la psychologue, qui nous livre tout ce qu'il y a savoir sur le comportement psychique de ce personnage torturé.

Pour conclure, je dirais que si vous êtes adepte des polars noirs dans la tradition américaine, vous aimerez sans doute ce roman. Je ne suis pas entièrement convaincue pour ma part, mais je ne manquerai pas de découvrir les précédentes parutions de l'auteur (Vendetta et Les anonymes).

Dernière lecture de l'année 2019 avec Les anges de New-York de R.J. Ellory, un pavé de 667 pages.

Franck Parrish, inspecteur au NYPD enquête sur le meurtre d'une adolescente et de son frère tout en suivant une psychothérapie suite au retrait de son permis et la suspension d'une part de son salaire. Pour enquêter, on lui adjoint un nouvel équipier.

Est-ce à cause des grèves des transports ? Est-ce, ensuite, à cause de ma rhinite ? Mais je n'ai pas aimé ce roman policier. Pourtant, je me faisais une joie de le lire. Pour moi, les séances avec la psy ne m'ont pas intéressée même si elles relatent des faits historiques sur les Anges de New-York. Par conséquent, ces chapitres ont, à mon sens, cassé, le rythme de l'enquête. Ensuite, je ne me suis pas attachée aux personnages. Enfin, le rythme est lent, très lent. J'entends bien que dans la réalité les enquêtes ne se résolvent pas en deux secondes mais c'est beaucoup trop long et répétitif. J'ai même sauté quelques passages.

Bref, une lecture que je vais oublier et j'espère que ma première lecture de l'année 2020 sera mieux.

Que de dire de ce polar ? Qu'il est totalement quelconque, qu'il n'y a pratiquement aucun suspense, qu'on a encore une fois affaire à un flic alcolo, divorcé, névrosé (exactement comme dans le précédent que je venais de finir un coeur sombre), que l'intrigue est cousue de fil blanc et totalement prévisible.
On est très loin du page turner qui vous tient éveil une bonne partie de la nuit. Un polar totalement dispensable.

Dès le départ, c'était déjà mal parti avec ce livre. Car si un cliché m'hérisse le poil dans les polars c'est le flic alcoolo, divorcé avec des problèmes personnels. Donc pas de chance pour Franck Parish inspecteur au NYPD qui s'il est dans le collimateur de la direction, a en plus gagné d'emblée mon antipathie. Un flic plutôt agressif (style ours mal léché) qui aime se la jouer perso en ayant cure des règles. Pour l'aider à régler ses problèmes, il est obligé de voir une psy de la police tandis que des jeunes filles disparaissent. Si ce polar n'a pas subi le lancement par-dessus par l'épaule, c'est que l'enquête m'a accrochée mais le reste a glissé sur moi sans aucun intérêt. J'ai trouvé que la culpabilité de Franck Parish à l'égard de son père sonnait faux avec un air "sortons les violons"…

L'enquête ne sauve pas ce livre à mes yeux… une déception !
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..

Voilà le premier Ellory que je n'ai pas aimé et si j'avais commencé par lire ce roman je ne serais pas allée au-delà dans la découverte de cet auteur que j'apprécie pourtant.
Je n'ai pas retrouvé la plume à laquelle il m'avait habituée. Son sens de la formule, ses phrases si belles qu'on a envie de les relire plusieurs fois, et son écriture presque poétique m'ont fait cruellement défaut dans ce polar. Je ne me suis par ailleurs pas attachée au personnage principal, Frank Parish et disons le clairement cette histoire des Anges de New York dont le livre tire le titre m'a profondément ennuyée. Ellory m'a perdue dès l'instant où Parish commence à exposer la vie de son père à sa psy. Résultat, si le récit débute dans l'action et qu'on peut se dire que cela ne va pas être de tout repos, le fait que celle-ci soit constamment entrecoupée par un récit auquel je n'ai pas du tout accroché, m'a fait perdre le fil de l'enquête. Je ne l'ai d'ailleurs pas trouvée si bien ficelée parce que très poussive et faisant l'objet de beaucoup d'atermoiements. Enfin, les rendez-vous de Parish avec sa psy n'ont pas été suffisamment crédibles et je n'y ai pas vu de grand intérêt.
Une vraie déception.

C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur et je fais encore le même constat : ça traine trop en longueur ce qui enlève tout intérêt au livre