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EAN : 9782501138468
288 pages
Marabout (21/08/2019)
2.36/5   14 notes
Résumé :
Après un vol épouvantable qui s'est terminé par un atterrissage d'urgence à Sarajevo, Hedda Møller décide de rentrer à Oslo en bus. Elle voyage à travers une Europe en crise, dort dans des hôtels miteux et vit une aventure d'un soir avec un homme à Berlin qui ensuite ne cesse de lui envoyer des messages en MAJUSCULES. Une fois rentrée à Oslo, elle découvre qu'elle est enceinte. Cela devrait être un problème facile à résoudre, pense Hedda. Mais elle découvre que c'es... >Voir plus
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Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en me lançant dans cette lecture et je dois dire que j'ai été séduite par le style très franc et direct de l'autrice. Elle nous plonge d'emblée dans la tête de son héroïne, Hedda Møller, une femme de caractère qui ne se laisse dicter sa conduite par personne et encore moins par les diktats de la société. Un point qui prend toute son importance si l'on considère que sa tentative d'escapade, qui s'est soldée par un atterrissage en urgence et un retour en Norvège avec les moyens du bord, lui a laissé un souvenir. Un de ceux dont Hedda se serait volontiers passée et qui se porte neuf mois.

Une situation financière précaire qui s'est aggravée suite à la perte de son unique contrat en tant que free-lance, une amitié érotique qu'elle aimerait transformer en une vraie relation, un potentiel père, Milo, qui n'est qu'un coup d'un soir rencontré sur Tinder… Avoir un enfant ne fait définitivement pas partie des plans de Hedda d'autant que chose encore plus importante, elle n'a aucune envie de pouponner ! Cela arrivera peut-être un jour ou jamais, peu importe, l'important étant que Hedda ne souhaite pas à cet instant devenir mère. À travers son héroïne, l'autrice aborde donc sans tabou ni jugement, et parfois de manière assez crue, la question de l'avortement.

Un droit qui, hélas, est loin d'être acquis de partout et qui tend à être remis en question ou menacé de durcissement comme va le découvrir à ses dépens notre héroïne. Alors qu'elle pensait que ce serait une formalité, la voilà à devoir se justifier pour faire valoir son simple droit à disposer de son corps et de sa vie comme elle le souhaite ! Une situation d'autant plus révoltante qu'elle traduit la réalité de nombreuses femmes à travers le monde…

Face à cette déconvenue, Hedda choisira la fuite en avant, reléguant la procédure dans un coin de sa tête… Si ce foetus qu'elle rejette et qui grandit en elle occupe parfois ses pensées et ses cauchemars, notre héroïne va surtout se mettre à penser à tout et à rien, à toutes ces choses de son quotidien, à sa vie professionnelle et amoureuse auprès d'un sex-friend prompt à se lancer dans des discussions intellectuelles, beaucoup moins à s'engager, mais aussi à la société norvégienne, son évolution, la politique, l'Europe en crise… Des sujets divers et variés qui nous permettront de découvrir un peu mieux la Norvège, un pays qui fait face à ses propres défis, mais aussi à des problématiques similaires à celles rencontrées en France, voire dans une bonne partie de l'Europe : réduction des coûts et flexi-précarité, désengagement de l'État, financement des retraites, chômage, désoeuvrement…

Le fait de nous balader dans la tête en ébullition de Hedda nous permet également de mieux s'approprier sa vie tout en gardant une certaine distance avec elle. Il faut dire que franche, cynique, capable d'une corrosive autodérision et d'un certain recul sur sa vie et les travers de la société, Hedda ne verse pas dans le sentimentalisme. Elle m'a d'ailleurs un peu fait penser à l'héroïne de la série Daria, une personnalité que l'on appréciera ou pas, mais qui pour ma part me plaît même si c'est vrai que j'aurais peut-être apprécié un peu plus de positivité de sa part.

La seule chose qui m'a gênée est la manière dont elle considère et traite Milo. Suite à l'insistance de ce dernier, elle a accepté de renouer avec lui non pas une relation amoureuse, mais une relation aux contours assez flous… Or rien dans ses propos ne laisse entrevoir qu'elle ne ressent pour lui autre chose qu'un vague agacement devant ses flots de paroles incessants, le jeune homme aimant se perdre dans ses plans abracadabrantesques pour gagner de l'argent, ses rêves et des considérations politiques parfois plus philosophiques.

Milo semble donc être juste au bon endroit au bon moment pour lui permettre de ne plus y penser… jusqu'à ce que la réalité reprenne ses droits et que Hedda doive affronter la situation. Si je n'ai pas forcément approuvé les moyens utilisés ni la manière dont elle a laissé traîner la situation, j'ai aussi compris que c'était pour elle une manière de reprendre le contrôle de sa vie et ne pas laisser d'illustres inconnus jauger et juger une décision qui lui revient de plein droit.

Quant à la plume de l'autrice, elle m'a un peu déstabilisée en début de roman, peut-être en raison de la structure de la langue norvégienne assez différente de la nôtre, mais j'ai très vite été conquise par la proximité qu'elle dégage. le roman se lit donc très vite d'autant que l'écriture très orale apporte une certaine fluidité et musicalité au récit.

En conclusion, Je refuse d'y penser est un roman entraînant abordant le thème de l'avortement à travers une héroïne assez cynique, mais plutôt réaliste, sur l'état de sa vie et de la société dans laquelle elle évolue. Teinté de réflexions politiques et de ces paradoxes qui forgent une vie, voici le portrait sans concession d'une femme ancrée dans son époque et en phase avec ses convictions. Corrosif et atypique, un roman à ne pas manquer !
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Petit topo sur l'histoire : Hedda est une jeune femme qui travaille en free-lance dans l'un des pays les plus froids : la Norvège. La passion « free-lance » qu'elle vit avec Lukas se transforme en illusion le jour où les mots « c'était la dernière » retentissent au creux de son oreille. Lassée de sa malchance, Hedda décide de prendre quelques jours et s'envole vers la Grèce (ou tout du moins c'est ce qu'elle espère) où elle fait la rencontre de Milo, un jeune homme bohème qui n'a pas la langue dans sa poche. Alors que son esprit n'est qu'un sac de noeuds, elle est soudain prise de nausées et de vertiges, annonciateur d'un affligeant « heureux » événement …

Ce roman possède tous les ingrédients d'un roman feel-good : une histoire d'amour bancale, des peines de coeurs, une amie fofolle, un boulot d'enfer mais qui s'évapore en un rien de temps et de l'humour. On ressent l'engagement de Lotta Elstad pour le féminisme sans que cela soit pesant, elle semble manier l'ironie et l'autodérision avec justesse. Elle sait cibler les situations/engagements cocasses des extrémistes (dans le sens large du terme et dans toute sa neutralité) en pointant du doigt le côté paradoxal de certaines situations (notamment la liberté de la femme qui, comme toute amoureuse, rêve en secret du prince charmant). En revanche la chronologie du roman m'a quelque peu déroutée. Je n'ai pas accroché avec le retour en arrière du début, j'ai trouvé qu'il manquait des informations, des étapes dans le parcours de Hedda face à l'avortement. En parlant d'avortement, âmes sensibles s'abstenir, l'écrivain ose les termes crus pour désigner son début de grossesse. Mais après tout, cette façon de « le » désigner n'est-il-pas un choix qu'il incombe à chacun, une liberté propre que personne ne peut soustraire ? En définitive, le fond du roman est intéressant, il met en avant la liberté de chacun de choisir son destin, peu importe ce que la société pense, peu importe ce que les autres pensent, personne n'est en droit de juger ou de reporter ses propres choix sur autrui. Mais à trop vouloir mêler romance et engagements, le combo se fissure et laisse apparaître des brèches qui ont rendu ma lecture difficile.

Le personnage de Milo, par exemple, est intéressant et j'ai trouvé dommage qu'il soit décrit comme un peu naïf, comme quelqu'un qui déblatère beaucoup et qui endors un peu son auditoire (en l'occurrence Hedda et par effet boule de neige, le lecteur). Les personnages manquent dans leur globalité de charisme, de dynamisme, on a la sensation qu'ils sont là sans réellement savoir où ils vont et ils nous entraînent dans cette incertitude. Notre héroïne ne met pas suffisamment le lecteur dans la confidence face à l'avortement, on ne la sent pas plus impliquée que cela et le roman aurait gagné en profondeur si ce point-là avait davantage était approfondie.

En conclusion, il est indéniable que l'auteur possède un style franc et engagé qui en divisera probablement plus d'un. C'est ce qui fait généralement les bons auteurs, ceux qui osent dire tout haut ce que le politiquement correct prohibe. Malgré cela, je ne pense pas que ce roman soit aussi convaincant que ce que souhaitait l'auteur, les personnages manquent de relief et l'histoire semble patauger dans un méli-mélo qui finit en point d'interrogation.

Merci à Babélio et aux éditions Marabout pour cette découverte ;)

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La Belle Etoile, une maison d'Edition que je ne connaissais pas ; en fait c'est Hachette/Marabout. J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération spéciale Masse Critique.

J'ai été étonnée que cet éditeur : Marabout, se lance dans les romans, moi qui voyais encore les livrets de ma mère style "Cent sandwiches pour la famille" etc, et plus tard, pour moi, des livres très beaux sur la broderie.

Bon, je vous mets là la 4e de couverture :

"Après un vol épouvantable qui s'est terminé par un atterrissage d'urgence à Sarajevo, Hedda Møller décide de rentrer à Oslo en bus. Elle voyage à travers une Europe en crise, dort dans des hôtels miteux et vit une aventure d'un soir avec un homme à Berlin qui ensuite ne cesse de lui envoyer des messages en MAJUSCULES. Une fois rentrée à Oslo, elle découvre qu'elle est enceinte. Cela devrait être un problème facile à résoudre, pense Hedda. Mais elle découvre que c'est bien plus compliqué qu'elle ne le pensait."

Hedda est une trentenaire norvégienne, journaliste free lance, qui vit à Oslo, captiale surpeuplée et dans laquelle le monde immobilier est en plein remaniement : de nouvelles lois de salubrité pour les logements, des contrôles inopinés des services gouvernementaux qui ferment certains logements et les ferment à la location, mais n'importe : Hedda ne peut pas s'offrir plus que ce minuscule studio dont la salle de bains est dans la cuisine : elle a juste rajouté une cabine de douche. Et les Wc sont à l'étage en-dessous. Ça lui coûte 1700 couronnes par mois sans l'électricite. Hedda tient son budget et vérifie son solde sans arrêt. Sur son téléphone. Elle peut tout perdre mais pas son téléphone : tout est dedans. Surtout ses messages et ceux de Lukas, le type qu'elle aime, alors qu'il lui a dit depuis la première fois qu'elle semblait s'attacher trop. Elle passe des heures à rédiger des messages, les effacer, en envoyer, et lui ne répond que très rarement. Il donne des conférences en sociologie et philosophie dans plusieurs pays, et Hedda, très cultivée, aime discuter avec lui. Jusqu'au jour où il lui annonce qu'il part quelques mois aux States, et en plus de l'éloignement de celui quel aime, le journal qui l'emploie décide de faire des coupes sombres dans son budget, et en premier ce sont les free-lance qui dégagent. Elle parle comme ça, Hedda. Ça tourne vite dans sa tête, tout autant que ses dizaines de pages diverses qu'elle lit sur son téléphone, les forums féministes, les choses à voir..

Lukas parti pour un moment, plus de boulot, Hedda réserve un voyage tout de suite aujourd'hui pour la Grèce, en low cost, et un hôtel là-bas pour huit jours, même si les avis de Trip Advisor ne sont pas très bons. le problème c'est que, contrairement à sa valise, elle n'arrivera jamais en Grèce. Atterissage imprévu en Bosnie, elle trouve un bus, elle veut rentrer chez elle. de Sarajevo à Oslo il y a des nuits à passer en route, et elle tombe sur Milo, un allemand un peu collant, avec lequel elle passe une nuit.

Revenue à Oslo, elle s'aperçoit qu'elle est enceinte. Mais il n'est pas question une seconde qu'elle garde cette chose, elle prend rendez-vous à l'hôpital pour l'avortement, mais les lois ont de nouveau changé : il y a désormais un temps de réflexion de 3 jours pour y réfléchir. Mais pour Hedda, il est hors de question d'y penser, elle a autre chose à faire, vraiment, dans la vie.

Autant j'ai aimé le côté complêtement déjanté de la vie d'Hedda, autant j'ai aimé le style, autant c'est justement cela qui a fini par me souler. Son téléphone en unique ligne de mire, sa vie de routarde, toutes les réflexions métaphysiques de Milo et les réflexions philosophiques sociétales de l'état actuel de la politique norvegienne, c'était peu intéressant pour moi. L'histoire de l'avortement et du féminisme semblent bien commencer, puis on oublie, pris dans le torrent d'informations de toutes sortes qui viennent des pensées d'Hedda. Distrayant au début, dépaysant, à la fin on n'en retient rien du tout. Dommage. J'aimais le style quasi télégraphique, quasi parlé.

Je refuse d'y penser - Lotta Elstad, ed La Belle Etoile -Marabout, août 2019, 280 pages, traduit du norvégien par Aude Pasquier, 19,90€
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Tout d'abord je tiens à remercier Masse Critique et La Belle Etoile des éditions Hachette/Marabout pour l'envoi de ce livre.

Hedda Moller est une journaliste freelance de 33 ans. le jour où elle se fait plaquer par son petit copain Lucas et qu'elle perd son boulot, elle décide de s'offrir des vacances en Grèce. L'avion rencontre des problèmes techniques doit atterrir d'urgence à Sarajevo. Hedda est traumatisée par cette expérience et décide de rentrer à Oslo en bus. En traversant l'Europe, elle dort dans des hôtels peu recommandables et vit une aventure avec Milo.
Une fois rentrée Hedda découvre qu'elle est enceinte. Elle croit qu'elle peut facilement entamer les démarches d'un avortement, mais la législation a changé et commence alors un parcours compliqué...

Je m'attendais vraiment à une histoire concernant le droit à l'avortement, mais cela ne devient qu'un élément secondaire pendant que l'on avance dans l'histoire. Je croyais au début de ma lecture que la personne d'Hedda serait la Bridget Jones norvégienne, mais Hedda n'est pas drôle ni mal à droite. Pour moi Hedda est une fille molle, paumée, qui s'entoure des mauvaises personnes et prends des mauvaises décisions. Entre l'envie de retrouver Lucas et son souhait de mettre un terme à sa grossesse, on a l'impression que le premier est plus important. Elle a du mal à se prendre à mains.

Je me suis ennuyée pendant cette lecture, néanmoins le rythme est rapide et fluide. Je ne considère pas ce livre comme drôle et je ne suis pas arrivée à m'approprier l'histoire. Dommage !

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Hedda Moller, journaliste free-lance, a toujours su faire face aux aléas de la vie. Parcourir le monde, interviewer, gratter le papier, même son minuscule appartement (où la douche est accolée à la cuisinette) ont toujours été une satisfaction pour cette femme moderne. Hedda aime découvrir le monde et est toujours ouverte aux autres visions se façonnant une forte personnalité. Son intelligence n'est pas à démontrée. Sa routine quotidienne, sa vie décalée par rapport au commun des mortels et sa meilleure amie ont une place cruciale dans son monde qu'elle s'est bâtie. Hedda aime courir après cette liberté qu'il lui est chère. Et puis un jour tout bascule. Lukas, le sex-friend, met un terme à une relation qui n'avait d'importance qu'aux yeux de Hedda, et le directeur de l'agence de presse à qui elle vendait ses papiers la remercie pour ses services auxquels ils ne feront plus appel pour des raisons budgétaires. Voilà que sa vie paisible coule à pic. La fuite lui semble être l'excellent remède contre ses maux. Direction la Grèce sur un vol lowcost qui se terminera pour Hedda à Sarajevo. Décidée de renoncer à cet intermède, elle prend la décision de rejoindre Oslo par les routes européennes. Alors qu'elle fait escale en Allemagne, elle rencontre le farfelu Milo qui ne se laissera pas oublier aussi facilement.


Lotta Elstad signe un roman sociétal très intéressant. Ce focus sur la société norvégienne ouvre des fenêtres sur un monde qu'il nous est impossible d'appréhender. Les enjeux sont très différents d'un pays à l'autre, et les faits étalés ici le démontrent parfaitement bien. Hedda se trouve confrontée au manichéisme de la science où la volonté personnelle est bafouée par des enjeux et des attraits politiques. On observe cette scission entre ceux qui suivent un chemin tout tracé par le parti politique et ceux qui sont mis aux bancs de la société. L'argent à une place capitale dans le récit, un dualisme crucial entre la volonté et la réalité. Cette fuite entreprise par Hedda, la porte aux confins de l'abandon de soi en omettant la réalité. Ni déni ni persécution, mais une omission qui lui permet de mettre en avant ses propres considérations. Son compagnon d'infortune est aussi harassant qu'important, étant le déclencheur d'une foulée de pensées.


Lotta Eldtsat offre une histoire singulière où l'avortement est le moteur d'une réflexion intense. le droit et la liberté à cet acte est remis en cause comme il devient un enjeu pour une vie qui bat de l'aile.


Une histoire rythmée par des chapitres courts qui nous porte d'une situation à une autre, alternant le passé et le présent. Il m'a manqué une certaine profondeur dans les propos développés. A mon sens l'autrice reste à la surface des faits et par la même occasion il m'a manqué l'intensité que j'aime ressentir dans mes lectures. Néanmoins j'ai aimé découvrir les aspects de la société norvégienne et ses aspérités, pays, qui à mes yeux est un eldorado. JE REFUSE D'Y PENSER est une très belle découverte. Une autrice qui dépeint les maux de son pays avec frénésie et honnêteté sans pour autant se laisser abattre.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Il fallait que je m’en aille. C’est ce que tous les blogs auraient recommandé : changer d’environnement, rencontrer des gens, pratiquer le zéro contact, alors j’ai acheté un billet last minute pour un voyage organisé en Grèce (« La crise pour certains, une opportunité pour d’autres »), l’avion décollait le lendemain matin à 6 heures pour Athènes.
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