AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 620 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La frontière entre le Maroc et l'Espagne est l'une des plus courtes frontières internationales du monde.

D'un côté l'agitation du printemps arabe, qui dans le désordre de son euphorie poussera des jeunes gens à s'engager dans la guerre sainte contre les infidèles et mécréants.

De l'autre côté l'Espagne, au bord de l'insurrection, suffoque sous la crise économique, ôtant la dignité de son peuple et les plongeant dans le chaos du chômage.

En plus de la beauté du style et de sa propension à faire écho à notre monde et à l'actualité, Mathias Enard déploie son récit d'un seul souffle, se tenant au plus près du magnétisme des chairs et des esprits, livrant une subtile méditation sur l'enfermement, la révolte et l'insoumission.

Son écriture est forte, profonde et exigeante. Ses portraits de personnages dans l'adversité témoignent de son souci du style.

Il nous raconte le parcours de deux jeunes marocains qui rêvaient de liberté.

Dramatique et poignant, ce roman est écrit avec la simplicité d'un direct à l'estomac et la précision d'un scalpel qui incise au bon endroit.


Commenter  J’apprécie          640
Au Maroc, à Tanger, le jeune Lakhdar dévore des polards français et sa cousine Meryem des yeux. Mais le jour où son père, musulman très pieux, les découvre nus ensemble, il le flanque dehors après l'avoir roué de coups. Lakhdar nous raconte la manière dont sa vie a basculé dans une longue errance faite d'ombres et de lumière, avec pour toile de fond, le printemps arabe et la crise économique en Europe.
Après avoir mené durant plusieurs mois une vie de SDF, il trouve un petit travail au sein d'une association qui vend des livres pour la diffusion de la pensée coranique grâce à son meilleur ami Bassam. Mais il s'avère très vite que tout cela n'est qu'une couverture pour des actions terroristes. Et Bassam petit à petit va lui échapper….
Lui, il aime lire, regarder les jolies filles, boire une petite bière… La rigidité de la religion lui pèse.
Le souvenir de Meryem le hante et sa famille, sa mère lui manque.
Et puis il y a Judit, une belle étudiante espagnole, amoureuse de la langue arabe avec qui il va connaître une histoire en pointillé mais pleine d'intensité. Elle est désormais son phare dans tout ce chaos mais comment faire pour la rejoindre sans passeport ?
On suit son périple, sur un bateau, dans une entreprise de pompes funèbres puis à Barcelone « Rue des voleurs », véritable petite cour de miracles où vivent les éclopés de la vie que la société rejette et ne peut plus prendre en charge.
On découvre à travers le regard de Lakhdar des personnages troubles aux activités opaques offrant un double visage, une jeunesse désenchantée. Les espoirs et les rêves de Lakhdar se cognent durement à une société fragilisée par de multiples ondes de violences et n'offrant pas beaucoup de perspectives à la population.
Petit à petit il est pris dans un étau, il ne fait plus partie de la société, Il se réfugie dans la lecture, la culture, perd la foi… Il est finalement assez seul, écartelé. Que va-t-il faire ?
Il ne cesse de répéter à Judit « On ne peut pas vivre sans amour » mais on ne peut pas vivre sans espoir non plus.

Mathias Enard signe un livre intense qui nous touche et nous interroge.

Commenter  J’apprécie          553
Lakhdar, jeune marocain est surpris dans une chambre, nu, ainsi que sa cousine.
La cousine est envoyée dans un bled lointain.
Lui, roué de coups par son père, est chassé de la maison.
Commence alors une longue errance.
De presque mendiant, il trouve refuge auprès d'un imam, puis fait divers boulots, puis prend un bateau, et se retrouve à Tuneis, à Algesiras.... et finalement à Barcelone, rue des voleurs.

L'histoire de Lahkdar est passionnante et très bien écrite.
Certes, avec Mathias Enard, la lecture est dense, puissante, mais bien que prenante, on manque un peu d'air.
Les sujets actuels de l 'immigration et de l'islamisme sont vraiment bien traités.
Les personnages sont les proies de la société actuelle, qu'il s'agisse des agissements coraniques au Maroc ou de la crise en Europe.
Lakhfar, ce jeune passionné des livres qui a appris le français en lisant des romans policiers est vraiment très attachant.
Sa jeune vie n'est pas simple, mais toujours il reste digne et essaie de se cultiver et de comprendre.
Commenter  J’apprécie          390
Lakhdar est un jeune Tangérois âgé de 20 ans qui rêve de liberté en lisant des romans de série noire et en matant les jolies étrangères avec son ami d'enfance Bassam. Quand son père le surprend nu dans les bras de sa cousine Meryem, ce péché suprême lui vaut d'être mis à la rue. Son ami Bassam lui fait rencontrer le dirigeant du « Groupe pour la diffusion de la pensée coranique », le Cheikh Nouredine qui lui propose de s'occuper de la librairie du Groupe moyennant un salaire et une chambre, une aubaine pour lui qui n'en peut plus de sa vie de SDF. Les femmes le hantent, il ne cesse de penser à sa cousine Meryem, à sa mère, alors quand il rencontre Judith une étudiante catalane passionnée par la culture arabe son rêve de traverser le détroit pour rejoindre l'Espagne est d'autant plus motivé ! A Marrakech une bombe explose, la librairie du « Groupe » est ravagée par les flammes, le doute s'installe mais il ne peut réellement croire à l'implication de Bassam et du Cheik Nouredine qu'il admire tant. Il s'échappe, fini par rejoindre l'Espagne sans passeport avec toutes les galères que cela implique. Se raccrochant aux sentiments de Judith, il survit là ou échouent ceux qui viennent d'ailleurs « Rue des voleurs » en plein coeur de Barcelonne. Quand Bassam le retrouve, Lakhdar a perdu sa candeur, l'errance, le déshonneur, la pauvreté, le fanatisme le conduisent à la révolte et au meurtre. L'auteur qui a vécu lui-même en pays arabe pendant dix ans donne une vision de ce qu'est la vie d'un jeune qui vit sous un joug militaire ou religieux en revenant sur les révolutions de 2011, le mouvement des indignés en Espagne et la victoire des partis islamistes en Tunisie et en Egypte. C'est aussi un hommage à la littérature arabe à laquelle il fait beaucoup référence, mais c'est surtout une façon d'interpeller le lecteur européen sur les réalités de la vie de cette jeunesse assoiffée de liberté.
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
Commenter  J’apprécie          180
Au Maroc, après avoir été chassé de sa famille pour avoir été retrouvé nu avec sa cousine, le jeune Lakhdar survit grâce à une association musulmane prosélyte. Bientôt le respect pour la religion, une certaine mystique personnelle, sa soif de vie sensuelle, son amour des polars, qui cohabitaient tant bien que mal, se trouvent confrontés à la violence brutale de l'association qui règle son compte à son libraire préféré. La vie de Lakhdar va alors suivre un fil qui va l'amener jusqu'en Espagne sur fond de révolution arabe et crise financière . Un sombre et magnifique roman.
Commenter  J’apprécie          150
Attention, Tanger ! Cette cité hautement littéraire, qui a fasciné tant d'écrivains-voyageurs, est aujourd'hui une sorte de symbole de la mondialisation avec sa zone franche d'exportation qui contraste avec le caractère oppressant de la société marocaine. La ville est le cadre principal de Rue des voleurs, un roman où Mathias Enard s'est littéralement glissé dans la peau d'un jeune marocain "normal", enfin presque, qui va vivre en accéléré des événements qui vont bouleverser sa vie. le livre est une véritable gageure : rapide, incisif, très direct dans son style, prosaïque même par endroits, il prend le temps de creuser en profondeur le portrait psychologique de son héros, Lakhdar, ses contradictions et ses tiraillements incessants, de son goût pour le polar à son désir d'amour en passant par ses relations complexes avec la religion. La toile de fond, sociale et politique, est loin d'être un simple décor : le printemps arabe embrase les pays voisins, l'attentat de Marrakech traumatise le Maroc, la crise frappe de plein fouet l'Espagne, là où Lakhdar vient "échouer", plus précisément à Barcelone, encore une ville à multiples visages. Enard n'oublie pas les personnages secondaires : islamistes, marins, amoureuse occidentale, etc. Ils sont mystérieux, énigmatiques, admirablement campés. Rue des voleurs est un roman d'une richesse considérable, témoignage réaliste d'une époque en mouvement où toute quête identitaire se heurte à la violence d'une société qui ne fait de cadeau à personne. Et surtout pas à une jeunesse en quête d'espoir ou d'idéal.
Commenter  J’apprécie          140
"Rue des voleurs" est un roman de l'urgence, saisi par le vif et écrit ainsi, dont l'histoire est ancrée en plein coeur d'une actualité encore récente : le Printemps arabe.
Le style de Mathias Enard est percutant et dépouillé de toute fioriture, ainsi dès les premiers mots le ton est donné et le lecteur entre dans le vif du sujet : "Les hommes sont des chiens, ils se frottent les uns aux autres dans la misère, ils se roulent dans la crasse sans pouvoir en sortir, se lèchent le poil et le sexe à longueur de journée, allongés dans la poussière prêts à tout pour le bout de barbaque ou l'os pourri qu'on voudra bien leur lancer, et moi tout comme eux, je suis un être humain, donc un détritus vicieux esclave de ses instincts, un chien, un chien qui mord quand il a peur et cherche les caresses.".
La narration est faite du point de vue d'un jeune Marocain de Tanger qui, pour avoir fauté une seule fois avec sa cousine Meryem, va être chassé de chez lui, se retrouver à la rue pendant de longs mois avant d'être accueilli par une communauté religieuse qu'il quittera plus tard pour de nouveau errer dans Tanger avant de partir pour l'Espagne.
Cette histoire est profondément d'actualité et Mathias Enard a su retranscrire tous les espoirs et rêves mais aussi toutes les frustrations et les misères de cette jeunesse marocaine et plus généralement des pays arabes de la Méditerranée.
Si à nos yeux la faute du narrateur relève de l'inceste, cette frustration sexuelle se retrouve notamment en Egypte où les agressions contre les femmes sont de plus en plus nombreuses.
La raison : les hommes sont de plus en plus pauvres et ne peuvent se marier que de plus en plus tard.
Attention, je ne dis pas que cela excuse en quoi que ce soit ces agressions sexuelles, mais j'ai été frappée par la justesse des propos de Mathias Enard qui a su les retranscrire parfaitement.
Il a réussi à décrire sans porter de jugement toutes les frustrations d'une génération qui rêve d'ailleurs : de l'Europe, un Eldorado à leurs yeux qui se révèle finalement peu généreux, que ce soit en Espagne qui traverse une grave crise qu'en France ou en Italie.
Il est aussi question de l'embrigadement religieux de toute une jeunesse sans avenir qui trouve refuge dans la religion, une foi poussée à l'extrême et qui finit par commettre l'irréparable.
Il en est de même pour le narrateur qui trouve un temps refuge dans l'Islam : "J'avais l'impression de me réparer, de me défaire des souillures de mes mois d'errance.", tout en gardant son refuge initial : la lecture.
Ceci est un autre point fort de ce roman, le parallèle qui est fait entre la noirceur du quotidien vécu par Lakhdar et les romans noirs français qu'il prend plaisir à lire et à collectionner, qui le font rêver à la France, notamment à Marseille.
Au final, Lakhdar est un jeune homme tombé trop tôt dans le chaos de la vie et qui, quoi qu'il fasse, est impitoyablement broyé par les événements qui le ballottent d'un endroit à un autre pour toujours l'entraîner dans les ennuis : "L'inconscient n'existe pas; il n'y a que des miettes d'information, des lambeaux de mémoire pas assez importants pour être traités, des bribes comme autrefois ces bandes perforées dont se nourrissaient les ordinateurs; mes souvenirs sont ces bouts de papier, découpés et jetés en l'air, mélangés, rafistolés, dont j'ignorais qu'ils allaient bientôt se remettre bout à bout dans un sens nouveau.".

"Rue des voleurs" de Mathias Enard est le roman d'une jeunesse désenchantée et d'un Printemps arabe plein de promesses avortées dans l'oeuf, un anti-conte oriental bouleversant qui ne peut que percuter le lecteur et le renvoyer face à lui-même.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
Commenter  J’apprécie          130
Un souffle de liberté plane sur Tanger. Un espoir d'ailleurs qui se joue des appartenances et se défie des dogmes. Mathias Enard est un conteur, une plume léchée, précise, profondément poétique, porteuse de promesses de jours meilleurs, c'est une plume qui nous embarque de la première à la dernière ligne. L'histoire qu'il nous offre est celle de Lakhdar, jeune tangérois qui, parce qu'il a fauté avec sa cousine Meryem, est banni du cercle familial. Traînant son désarroi, ses rêves et ses illusions de par les rues de Tanger à Barcelone, il endure la misère et le rejet. Sans cesser de croire en de meilleures auspices, il partira à la rencontre de celles et ceux qui l'aideront dans la quête de son idéal, vaine chimère.
A travers la prose de Mathias Enard et le destin hors-norme de Lakhdar, nous est offerte la réalité de deux continents - l'Afrique et l'Europe - qui en chiens de faïence, se jaugent, l'un attiré par les promesses d'un avenir plus glorieux, l'autre, effrayé à l'idée d'accueillir en son sein la misère humaine, craignant de ne pouvoir résorber tout ce que ces âmes esseulées apportent dans leurs attentes. Lakhdar incarne cette jeune génération d'hommes et de femmes, qui sans rejeter la tradition familiale et le poids de la religion, reste attirée par les mirages d'une Europe agonisante, en proie à la crise, se démenant avec ses propres contradictions, consciente d'un modèle qui s'essouffle. Mathias Enard nous brosse le portrait d'une génération sacrifiée en plein printemps arabe, oscillant entre repli communautaire et religieux, aspirations démocratiques et théocratie obscurantiste. Observateur sensible et profondément humaniste, il nous amène à réfléchir sur l'engagement et la notion de révolte. Un beau roman que Rue des voleurs.
Lien : http://livreetcompagnie.over..
Commenter  J’apprécie          120
Le narrateur, Lakhdar, est un jeune marocain de Tanger, qui a été chassé de sa famille après avoir été surpris dans les bras sa cousine Meryem. Âgé de 19 ans, il ne lui reste en partage que le vagabondage et l'errance. C'est compter sans son amour de la lecture, des polars français qu'il dévore avec bonheur. À 20 ans, lorsqu'il rencontre le cheik Nouredine, responsable d'une association islamiste pour "la diffusion de la pensée coranique", ce dernier lui confiera la responsabilité de la petite librairie, et lui offrira gîte et salaire... Bien vite, il s'aperçoit cependant de la violence sous-jacente de l'association qui exerce une influence pernicieuse sur son ami d'enfance, Bassam.
Dès lors son parcours lui fera découvrir divers petits boulots fastidieux et mal payés, soit à Tanger, où il rencontre Judit, l'étudiante arabisante de Barcelone, ou en Espagne, d'abord employé sur un ferry, puis dans une sinistre officine de pompes funèbres qui gère les cadavres noyés dans le détroit... Il atterrit finalement à Barcelone, rue des Voleurs, une sorte de cour des miracles cosmopolite, où son idylle avec Judit est assombrie par la maladie de la jeune femme. Bassam et Nouredine, toujours pris dans leur spirale d'activités mystérieuses, le retrouvent, car toute l'action à pour toile de fond les révolutions arabes de 2011, sans compter le mouvement des "Indignados" en Espagne. Il perçoit que Bassam est devenu une brute, prête au pire, ce qui induira le drame final.
Par un auteur qui connait aussi bien la langue et la culture arabes que Barcelone où il vit, une évocation de la dérive hautement plausible d'un jeune immigré ballotté entre deux continents et deux univers. Toutefois on ne sent pas bien le narrateur : personnage ou auteur ? Jeune marocain de 21 ans parfois ; mûr, cultivé et désabusé comme l'auteur souvent... C'est ce qui introduit une gêne dans la lecture de ce livre par ailleurs très intéressant.
Commenter  J’apprécie          120
J'ai choisi de lire ce livre après avoir apprécié le talent de conteur de Mathias Enard dans Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants. Je ne suis pas du tout déçue par ce roman. Mathias Enard, qui connaît particulièrement les Pays arabes et l'Espagne nous livre ici sa vision du Printemps arabe et du déclin de l'Europe au travers des errances de Lakhdar.
Le narrateur, Lakhdar est un jeune marocain, rejeté par sa famille après avoir fauté avec sa cousine. C'est le départ de sa vie d'errance. Son meilleur ami, Bassam, lui fait rencontrer le Cheick Nouredine et son institution, la Diffusion de la pensée coranique. Lakhdar reprend confiance grâce à son métier de libraire pour l'association et l'amitié de Bassam, beaucoup plus ténébreux et croyant que lui. Tous deux rêvent vainement de l'exil en regardant les bateaux en partance pour l'Espagne. Mais le destin ne laisse jamais Lakhdar se reposer et chaque fois l'amour des livres lui redonnera un salut.
Hanté par ses démons et la mort de sa cousine, des victimes d'attentats et des Poilus de la guerre dont il saisit les fiches au kilomètre , Lakhdar hésite en permanence entre son pays et l'Espagne, pays de son nouvel amour, Judit. Lorsqu'il s'embarque sur l'Ibn Batouta (explorateur et voyageur marocain dont il aime les récits), il espère enfin mettre un pied sur le continent européen. Bien sûr, il se heurte là aussi au rejet, à la mort et comprend bien vite que cette Europe qui ne veut pas d'eux connaît elle aussi l'indignation de ses habitants.
Lakhdar est un personnage très attachant pour sa curiosité des livres policiers ou classiques, pour sa volonté et son hésitation, pour son amour sincère envers Judit, Bassam ou tous ceux qu'il rencontre, pour ses tourments, ses suspicions et son analyse.
" J'avais juste la sensation d'être en escale, la vraie vie n'avait toujours pas commencé, sans cesse remis à plus tard : ajournée à la Diffusion de la Pensée coranique partie en flammes, différée sur l'Ibn Batouta, embarcation perdue; retardée chez Cruz, chien parmi les chiens, suspendue à Barcelone au bon vouloir de la crise et de Judit."
En suivant les désillusions de Lakhdar, l'auteur montre la perdition d'une jeunesse qui ne peut réaliser ses rêves dans ce monde instable où règne violence, intolérance et indignation.
En lisant ce roman j'ai pensé à celui de Tahar Ben Jelloun, Partir qui traite plus particulièrement de l'exil, avec toutefois des scènes beaucoup plus dures.
Le roman de Mathias Enard possède quelques passages moins intéressants qui ralentissent un peu le rythme (sur le bateau ou chez Cruz) mais il est plus ancré dans la réalité actuelle du monde arabe et des difficultés de l'Europe.
Rue des voleurs a été élu par un jury d'étudiants du Moyen Orient parmi la liste des nominés au Goncourt, comme lauréat du Prix " Liste Goncourt, le choix de l'Orient".
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
Commenter  J’apprécie          120




Lecteurs (1168) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3674 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}