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3,96

sur 620 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Entendons-nous bien : j'octroie 5 étoiles au style de Mathias Enard, dans cette « Rue des Voleurs ». Ton dramatique mâtiné d'ironie à certains moments, surtout au début.
Poésie indéniable dans les descriptions nombreuses.
Et phrases « trash », sans concession, pour expliquer le parcours semé d'embûches de son héros, un jeune Marocain de 20 ans plein d'illusions.

Mais si le style m'a enchantée, la désespérance qui sourd à chaque page m'a plongée dans un abîme de noirceur. C'est que la vie ne l'a pas gâté, Lakhdar, ou plutôt, il n'a pas aidé la vie à être son amie. En flirtant de manière trop prononcée avec sa cousine Meryem, il n'a pas pensé aux conséquences. Et pourtant, il est obligé d'assumer l'ostracisme de sa famille, et devra à partir de cet instant se débrouiller seul. A 20 ans, les rencontres sont capitales...et celles-ci influenceront son destin telles un couperet. le monde flambe, le printemps arabe fleurit, les révolutions et les Indignés éclatent sur les places. Et puis Marrakech la belle connait un attentat à la bombe dans un de ses cafés les plus célèbres. Nous sommes en 2011, les Islamistes grondent... Dans ce contexte en ébullition, Lakhdar essaie de se sauver par les livres. Un explorateur marocain du 14e siècle, Ibn Batouta, né à Tanger, l'influence particulièrement, il aimerait tellement suivre ses traces. Il aime les poètes arabes, aussi.
Mais de Tanger à Barcelone, en passant par Algesiras, la mort imprime son sceau sur ce jeune innocent plein d'espoir... de page en page, laissera-t-il le sort s'abattre sur lui ?

Moi, en tout cas, je subis de plein fouet cette ambiance délétère, pleine de cafards, de cadavres, de misère, de violence et de drogue. Encore une fois, je me dis que j'aurais dû lire à un autre moment ce roman fougueux où la désolation guette, telle une bête tapie prête à fondre sur sa proie. J'ai été cette proie. J'ai accompagné Lakdhar dans ses pérégrinations à travers l'amour et la mort.
Mathias Enard a réussi à m'entrainer sans concession dans les tourbillons de cette époque tourmentée, que nous vivons encore, que je vis par l'intermédiaire des médias, qui me talonne, qui nous talonne.
Et je n'en peux plus.
Donc, la mort dans l'âme, j'octroie 3 étoiles à ce roman qui m'a vaincue
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Regarder passer les ferries depuis le port de Tanger et se projeter de l'autre côté du détroit de Gibraltar nourrit les rêves du jeune Lakhdar. La liberté, il la puise aussi dans la lecture de romans de série noire, jusqu'au jour où son père le surprend à serrer d'un peu trop près sa cousine Meryem et le jette dehors. Commence alors une vie d'errance où il fait l'apprentissage de la rue, des nuits dans les chantiers ou dans les recoins des médinas et des mosquées. Il va même devenir libraire pour le compte d'un groupe obscur pour la diffusion de la pensée coranique. Toujours flanqué de son copain d'enfance Bassam, il tombe amoureux de Judit, une étudiante espagnole amoureuse de la langue arabe, venue passer quelques jours de vacances au Maroc. Jusqu'à vouloir la rejoindre à Barcelone. Mais sans visa, comment faire ? le Destin, ou le Diable comme il le dit lui-même, va l'y aider après bien des détours.

Cet itinéraire sentimental se déroule sur fond, d'une part, des révolutions arabes et du sanglant attentat de Marrakech derrière lequel pourrait être le Groupe coranique ainsi que Bassam. Et, d'autre part, de la grave crise financière et morale que vit actuellement l'Espagne ébranlée par les manifestations des Indignés. Tout cela sans jamais s'y arrêter. L'actualité ne va pas plus loin que le clin d'oeil pour planter le décor des déboires des personnages en proie avec une vie de plus en plus difficile.

C'est donc plus un roman d'aventures aux allures de roman noir, ou l'inverse, qu'un roman politique. Avec son humour, sa gouaille, sa rage de rester libre et de connaître le monde, Lakhdar est un personnage très attachant. le récit est très bien rythmé, avec un style limpide et prenant à la manière des conteurs arabes. Rue des voleurs fonctionne surtout comme une jolie et légère réflexion sur la quête de soi dans un monde agité, l'exil, l'errance et l'amour de la littérature.




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Difficile de conjuguer l'islam avec les galipettes : Lakhdar en fait la cruelle expérience lorsqu'il est chassé de chez lui par ses parents après avoir folâtré avec sa cousine Meryem. S'ensuit une longue errance et une vie de sans-abri qui prendra fin lorsque Lakhdar fait connaissance du Groupe musulman pour la Diffusion de la Pensée coranique et de son chef, le charismatique Cheikh Nouredine. Mais Lakhdar est plus passionné par les romans policiers que par la parole du prophète et il échappe à l'endoctrinement, contrairement à son copain Bassam. Cependant le spectre du terrorisme pousse Lakhdar à fuir en Espagne pour y retrouver Judit, une jeune catalane étudiante en arabe.
Par la voix de Lakhdar, jeune tangérois de 20 ans, Mathias Enard livre ici un constat très sombre, celui d'un monde en crise sur tous les plans, une crise religieuse ayant le Printemps arabe en toile de fond et une crise économique qui frappe l'Europe de plein fouet et l'Espagne au premier plan.
C'est au travers des errances de Lakhdar que l'on découvre cette actualité brûlante et multiforme que Lakhdar traverse sans cependant s'impliquer, un chaos international qui gronde et menace.
Malgré quelques longueurs, j'ai bien aimé suivre les péripéties et les états d'âme de Lakhdar et j'ai surtout beaucoup aimé l'écriture de Mathias Enard, pleine de verve, de violence et de poésie.
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Rue des voleurs décrit l'itinéraire de Lakhdar, un enfant de Tanger. Itinéraire ponctué d'événements personnels qui bouleversent son quotidien et provoquent de nouveaux départs, de nouvelles fuites. Les rencontres sont nombreuses : Cheikh Nourredine l'islamiste, Judit la Barcelonaise , Jean-François le traducteur, Saadi le vieux marin, Marcelo Cruz la thanotopracteur, Mounir le voleur et bien sûr le copain d'enfance Mounir. Tous ces personnages secondaires, ces lieux différents Tanger, puis Tunis, Algesiras et enfin Barcelone rendent le récit vivant d'autant que la plume d'Enard est irréprochable. La toile de fond géopolitique est omniprésente. Des Printemps Arabes aux Indignés Barcelonais en passant par la fin de Ben Laden, le lecteur est replongé dans un passé proche. Certaines réflexions, celles sur Merad par exemple, permettent de mesurer que les intuitions de l'auteur étaient assez justes. Il y eut ensuite Charlie puis le Bataclan. Compte-rendu positif donc ? Pas tout à fait ! Ecrit à la première personne du singulier, le récit est trop littéraire, les situations trop improbables pour que ce personnage principal soit crédible d'autant que le dénouement, maladroitement préparé, est en contradiction avec le portrait jusque là dressé. Passe encore que ce gamin des rues soit lecteur d'Izzo, Manchette et Montalban et surtout de Ibn Battuta, qu'il ait une perception aussi pointue des événements politiques complexes dont il est le témoin, voire l'acteur, mais que l'auteur pousse le bouchon jusqu'à citer Choukri, là, on commence à tiquer. Un coup d'oeil sur la biographie de l'écrivain… « Le Pain nu », l'enfance à Tanger, la drogue, le sexe… Et l'on se prend à douter de la démarche de l'écrivain qui semble pris la main dans le sac à poudre aux yeux… Une pincée par ci, une pincée par là et au final, un roman qui peut séduire puis on songe à Khadra « Khalil » « L'attentat » et on se dit, au final, qu'on a lu mieux avant, ailleurs.
Je referme le livre légèrement frustré avec néanmoins une conviction : celle de me procurer au plus vite « Le Pain nu » pour vérifier ainsi cette désagréable intuition.
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Intéressant ce livre qui raconte la vie de Lakdhar jeune marocain de tanger qui après un scandale familial ( il est surpris au lit avec sa cousine) se retrouve à la rue .
Au gré des rencontres et d'expériences plus ou moins agréables, il vadrouille difficilement jusqu'à barcelone.
On suit avec lui le développement des printemps arabes et avec lui l'espoir, la curiosité, la dérive intégriste, .....
Voilà, intéressant, bien ecrit, des références à la littérature
arabe, un bon moment passé à le lire.
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Rue des voleurs. de telles rues, on en retrouve dans toutes les villes, Tanger, Barcelone, Paris, Montréal... Il s'agit d'impasses, peuplées par des jeunes désoeuvrés, désabusés, en quête d'espoir. Début prometteur du roman de Mathias Énard.
Lakhdar, après des démêlés avec sa famille, s'exile à Tanger chez son ami Bassem et le mystérieux cheikh Noureddine. Que complotent-ils? le jeune homme s'en inquiète peu, il travaille dans une librairie, lit des polars français et sort dans les bars (pas facile de concilier religion et modernisme!) pour rencontrer des filles. Pour se sortir de sa pauvre situation, il mise sur un nouvel emploi mais aussi sur Judit, une touriste espagnole qui étudie l'arabe et qui le persuade de l'accompagner à Tunis. C'est un nouveau départ?
Eh bien non. de retour à Tanger, il s'engage sur un ferry puis, ce dernier étant retenu au port d'Algésiras, auprès d'un individu louche qui ramène les cadavres d'immigrants clandestins au Maroc. Long et ennuyeux. À quoi sert ce long épisode à part accentuer le désespoir du jeune homme? L'auteur n'a que changé le décor.
Lakhdar rejoint finalement Barcelone et Judit, qui semble plutôt mitigée quant à l'arrivée inattendue du jeune homme. Complications, encore! Il erre dans les rues de cette ville qui représente tout pour lui. Je dois admettre que je garde peu de souvenirs de cette partie du roman dont je commençais à me lasser. En tous les cas, il est rattrapé par Bassem et le cheikh qui, croit-il, préparent un attentat.
Bref, je referme Rue des voleurs avec une impression partagée. Lakhdar se laisse porter par ses rêves et écraser par les aléas implacables de la vie, il est surtout le témoin et le représentant de cette jeunesse arabe à la fois passive et en ébullition. En ce sens, il était intéressant. Mais, au long de la lecture, je m'attendais, j'espérais que quelque chose arrive, en vain. C'est peut-être ça, aussi, le printemps arabe...
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Mathias Enard, né en 1972 à Niort, est un écrivain et traducteur français. Après une formation à l'École du Louvre il suit des études d'arabe et de persan à l'INALCO puis fait de longs séjours au Moyen-Orient avant de s'installer en 2000 à Barcelone. Il y anime plusieurs revues culturelles et, en 2010, il enseigne l'arabe à l'université autonome de Barcelone. Un premier roman en 2003, le Goncourt en 2015 avec Boussole. Rue des voleurs est paru en 2012.
Lakhdar, le narrateur, est un jeune Marocain vivant à Tanger. Au lycée il a appris l'espagnol et le français, langue qu'il approfondit en se régalant de la lecture des polars de la Série Noire. Avec son copain Bassam, ils lorgnent les filles – c'est de leur âge – mais la société musulmane marocaine ne leur facilite pas les choses. Alors, quand Lkhdar va se faire prendre à poil avec sa cousine Meryem, sa vie bascule. Renié par sa famille, il s'enfuit.
Roman initiatique, roman d'apprentissage, Mathias Enard par le truchement de son héros Lakdhar, nous entraine dans une longue dérive partant de Tanger et passant par Marrakech, Tunis, Algésiras et Barcelone durant les années 2011/2012 marquées principalement par les Printemps arabes, l'attentat du Café Argan à Marrakech, les mouvements européens d'indignation ou la tuerie de Toulouse… Certains d'entre vous vont peut-être s'en tenir là, avançant que les attentats islamistes et toutes ces horreurs, ils en lisent tous les jours des variantes dans le journal etc. Or, et c'est tout le mérite et la réussite de ce roman, jamais le lecteur de ce roman ne se sentira accablé par ce poids anxiogène qui pourrait/devrait en résulter.
Lakhdar est un brave garçon, un peu perdu dans ses rêves de bonheur simple fait d'amour pour les livres et pour sa cousine, sans ambitions particulières. Un innocent qui va traverser un monde en ébullition, balloté de droite et de gauche comme un bouchon sur le flot, rebondissant par chance ou hasard, au gré de rencontres fortuites ; qui lui fournira un petit boulot, qui lui trouvera un logement provisoire, c'est aussi par un coup de pot qu'il aura une longue liaison à rebondissements avec Judit, une étudiante en arabe, d'origine espagnole. le monde est en ébullition mais plus proche encore, son ami Bassam sous l'influence de l'imam de la mosquée locale, change beaucoup, des soupçons, une inquiétude sourde, relient ces deux hommes à l'attentat du Café Argan, Lakhdar ne veut y croire, mais alors pourquoi les deux ont-ils disparus depuis ? Mille aventures – que je vous laisse découvrir - vont émailler les tribulations du jeune homme qui passera par des hauts et des bas, se cramponnant toujours à ses livres (« enfermé dans la tour d'ivoire des livres, qui est le seul endroit sur terre où il fasse bon vivre ») et à l'amour, pour découvrir que notre identité est toujours en mouvement.
Le roman est bon car il en coche tous les critères : une belle et bonne histoire avec un fond/décor historique très proche, servi par une écriture brillante tout autant que simple en apparence. le ton est toujours léger, même les horreurs restent discrètes dans le dit et n'interdisent pas un brin d'humour, « si Al-Qaida permet d'égorger les Infidèles, je ne vois pas pourquoi il serait interdit de les détrousser, et il partait d'un grand éclat de rire. » Pour rester sur l'écriture, le lecteur se réjouira d'une petite subtilité d'utilisation du temps présent par l'auteur : le récit découvrira-t-il est un présent de mémoire, Lakhdar se remémore ces évènements, tandis que son « présent » réel lui, ne nous sera révélé que par de minuscules indices distillés tout du long et la toute fin du roman très étonnante. C'est très fin, ça se mange sans faim. Et comme en filigrane, discrètement, se profile une figure de l'Islam autre que celle que voudrait nous faire ingurgiter certains exaltés.
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Rue des voleurs.

De ma campagne, je sors de ce livre un peu déçu qu’un jeune marocain partant s’installer comme boulanger au Brésil avec de l’argent volé, soit un héros.

Mais que vois-je ? Mathias Enard en 4 x 3 dans les stations de métro parisien. Officiellement en course pour les grands prix de la rentrée. Le blues !
Je n’ai pas reconnu le grand auteur dont pourtant le marque page inséré fortuitement par mon libraire page 198 m’indiquait que son livre était offert avec un abonnement Télérama à moitié prix (véridique), prix de ceci, prix de cela. Ben merde (excusez moi) je ne savais pas.

Que dit la page 198 ? « C’était miteux pour ne pas dire dégueulasse, il y avait des cheveux sur l’oreiller, des poils de cul dans la douche, ça puait la friture du restaurant d’en bas, il fallait payer d’avance, mais les tarifs étaient presque marocains »


On est en Espagne. Lakhdar a fui Tanger et son ami Bassam pour retrouver Judit à Barcelone. Entre temps il s’est fait un petit pactole en volant des gens qui ont voulu l’aider. Bien sûr ces gens là sont méprisables : Cheik Nourédine lui a procuré un boulot de libraire (vendre des bouquins de propagandes musulmanes) mais il est vraisemblablement l’instigateur de l’attentat de Marrakech, Saadi le fossoyeur l’a pris sous son aile et s’est suicidé devant lui, restait donc à gérer ses économies. Et puis son meilleur ami Bassam imbécile fragile et influençable qui est devenu un yaourt est surement impliqué dans les attentats.


Sur fond de révolution de jasmin, Lakhdar est un intello timoré au savoir spontané. Après avoir dévoré les polars français, il lit tout dans toutes les langues. Burroughs, Camus, et Marguerite Duras (je plaisante pour Marguerite) . Français, español, catalan, arabe littéraire, et finalement brasileiro n’ont pas de secrets pour lui. Un vrai buvard. Et il cite même, en langue arabe, des extraits d’Ibn Batouta. Mais comment fait-il ? Papa Mathias qui a étudié le persan, l’arabe et a fait de longs séjours au moyen orient, est là qui tire les ficelles et restitue au travers de ce jeune homme son érudition un peu trop large pour les capacités de son héros.


Ce décalage est dérangeant même si l’auteur essaye d’enfiler les jeans et les caleçons d’un jeune marocain viré de chez lui parce qu’on l’a découvert à poil avec sa cousine. Difficile d’être un autre. Tout comme Davis Peace a du mal à rentrer dans le kimono d’un japonais de Tôkyô année zéro, Mathias Enard a du mal à traduire la misère autrement qu’avec les mots de la page 198. A défaut de friture, cela ne sent pas assez les pieds et le foutre.


Pour ces raisons, Mathias Enard n’est pas Pierre Guyotat qui porte bien d’autres stigmates de sa vie algérienne, que cette odyssée est malheureusement banale et en annonce de futures sans doute plus complaisantes. Puisqu’on est dans l’actualité.


Ne sont pas en jeux le talent et la qualité littéraire. Excellents.
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Lakhdar, jeune marocain un peu glandeur, est à peine sorti de l'adolescence qu'il se fait mettre à la porte par ses parents parce que une seule fois, il a été emporté par son désir pour sa cousine.

C'est ainsi que commence son errance et Rue des voleurs, oeuvre d'une richesse inouïe. Avec comme toile de fond le Printemps arabe puis la crise économique européenne, le romancier suit le destin de ce jeune homme amateur de vieux polars français, qui essaie de survivre dans les rues de Tanger, faisant mille boulots pour survivre dans une société étouffante. «Tout ce que je veux, c'est être libre de voyager, de gagner de l'argent, de me promener tranquillement avec ma copine, de baiser si j'en ai envie, de prier si j'en ai envie.»

Cri du coeur d'un garçon ordinaire dont le parcours ne l'est pas, qui aboutira dans la dernière partie dans les bas-fonds de Barcelone, sans papier. Et où il est encore enfermé et prisonnier de sa condition, mais témoin lucide et critique des manifestations. Toujours dans la course au Goncourt, ce roman initiatique est d'une immense profondeur et nous fait voir avec un peu de recul le chaos actuel. Brillant et poignant.
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je rejoins les louanges ; malgré quelques longueurs, passionnant reflet de notre monde et de l'interdiction de voyager opposée à certains,
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