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EAN : 9782754828604
208 pages
Futuropolis (02/03/2022)
3.91/5   11 notes
Résumé :
Insaisissable, admiré ou détesté, Malcolm McLaren a donné un coup de canif et laissé une marque impérissable sur la culture, en bouleversant les codes. Il fût, au côté de Vivienne Westwood, le grand révélateur du punk. En faisant du conflit et du chaos des matériaux artistiques, il a testé les limites de la société du spectacle et l'a transformé en une farce explosive. Détournement des symboles, scandales, inversion des valeurs, do it yourself autant de principes qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
T'as jamais rien compris au rock, Malc' ! T'es un type de la mode, c'est tout !
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Ce tome correspond à une biographie, celle Malcolm McLaren (1946-2006), homme d'affaires, producteur de disques et agent artistique britannique. le scénario est de Manu Leduc & Marie Eynard, les dessins de Lionel Chouin, les couleurs de Philippe Ory. L'ouvrage commence avec une introduction d'une page écrite par Jean-Charles de Castelbajac. Il se termine avec un texte d'une page évoquant le retour de la paternité de la musique des Sex Pistols aux membres du groupe, les techniques initiées par McLaren (le buzz, la trash culture et le viral), la suite de sa carrière après ce groupe, le décès de McLaren et la destruction des archives et des objets du punk par son fils quarante ans après, et cinq pages d'étude graphique du dessinateur. Cette BD compte quatre-vingt-douze planches.

En Angleterre dans les années 1990, Stuart conduit sa voiture sur une route côtière de nuit. Il s'arrête devant un bunker sur lequel a été peint le nom de McLaren : il dépose Malcolm, enchanté de découvrir que son père vit dans un bunker. Un chien retenu par une chaîne au mur leur aboie dessus. Un homme sort du bunker, le fusil à la main et demande qui se trouve là. Son fils répond en s'identifiant : Malcolm McLaren. À Londres en 1947, dans le salon de l'appartement de Rose McLaren, la grand-mère, Stuart, le petit frère, regarde vaguement le poste de télévision : plus d'un million à regarder passer le carrosse de la princesse Elizabeth, future reine d'Angleterre, le mariage fastueux avec le prince Philip Mountbatten retransmis à la télévision pour la première fois. Malcolm joue aux petits soldats, organisant une bataille sur la table basse. Peter McLaren sonne à la porte et indique à sa belle-mère qu'il est venu voir ses fils. Celle-ci le met à la porte sans ménagement l'informant que ces fils n'ont pas besoin d'un père escroc.

Londres en 1953. le jeune Malcolm prend des leçons de piano : le professeur n'en peut plus des dissonances, sa grand-mère est tout sourire, sa mère souffre en silence. le professeur rend son avis : il n'a jamais eu un élève qui massacrait la musique à ce point, il n'y a rien à en faire, désolé. Sa mère explique que Malcolm est atteint du syndrome de la Tourette, c'est pour ça qu'il a des mouvements si désordonnés. Une fois dehors, la grand-mère rassérène son petit-fils : il n'a pas d'autre syndrome que le talent pur. Il ne massacre pas la musique, il la dépoussière. Sa mère part vaquer à ses occupations en recommandant à Rose de ne pas le coucher trop tard car il va à l'école le lendemain. Une fois la mère éloignée, la grand-mère rassure Malcolm : sa mère est tellement vieille Angleterre ! Elle ne comprend rien, et Rose est sûr qu'il deviendra un artiste. Il en profite pour demander s'il faut vraiment qu'il aille à l'école, il trouve le maître trop autoritaire. La grand-mère répond qu'autant qu'il n'y aille pas : il faut toujours se méfier des gens autoritaires, ils veulent que rien ne change pour garder leur petit pouvoir. Malcolm lui demande pourquoi il y a autant de gens avec des télévisions ?

Le texte de la quatrième couverture explicite l'enjeu de cette biographie, en commençant par la devise de l'insolent manager des New York Dolls et des Sex Pistols : Mieux vaut un échec retentissant qu'une réussite médiocre. Viennent ensuite les questions : commerçant, artiste, provocateur, visionnaire, pitre génial ? Et la réponse : Malcolm McLaren était tout cela à la fois. Cette biographie s'attache à la période de sa vie allant de son enfance et son adolescence, de 1946 à 1965 en une dizaine de pages, pour développer la période de 1965 à 1979, c'est-à-dire la mort et les obsèques de John Simon Ritchie. Au travers de cette biographie, le lecteur assiste à la naissance du punk par celui qui est présenté comme en étant l'instigateur, et même le concepteur. Pour pleinement apprécier cette biographie, il vaut mieux que le lecteur dispose déjà de quelques repères basiques sur ce mouvement, comme l'importance des Sex Pistols, celle des New York Dolls, et quelques noms en tête comme Steve Jones, Vivienne Westwood, Marc Zermatti (1945-2020). Il goûtera encore plus aux saveurs du récit s'il est familier avec le contexte culturel de l'époque, par exemple les films de Russ Meyer (ce dernier apparaissant le temps d'une page), la carrière de Richard Branson, les morceaux des Sex Pistols et les autres groupes infréquentables de l'époque comme les Ramones, ou leurs héritiers comme Siouxie and the Banshees, le célèbre passage des Sex Pistols à l'émission de Bill Grundy. Il vaut mieux qu'il ait déjà entendu parler de Sylvain Sylvain, Nick Kent, Bernie Rhodes, Jaimie Reid, Wally Nightingale, Jean-Charles de Castelbajac.

Le récit commence en douceur par une courte introduction de Jean-Charles de Castelbajac qui loue les qualités de son ami : enfant du situationnisme et frère d'âme du mouvement viennois des actionnistes, créateur avec une vision transversale, une approche artistique du décloisonnement, le génie du détournement, c'est-à-dire un précurseur de l'hybridité des styles. La bande dessinée s'ouvre avec un dessin en pleine page montrant une route côtière, avec un encrage un peu rugueux, une composante descriptive qui incorpore du ressenti, sans rechercher une précision photographique. À sa manière, l'artiste respecte le principe de désacraliser la narration ou l'art. Il refuse d'astreindre ses personnages à des cadres rigides, en s'affranchissant des bordures de case. Il utilise des perspectives isométriques qu'il tord pour apporter un aspect de guingois à chaque endroit. Pour autant, il s'implique pour représenter des environnements conformes à l'Angleterre des années traversées. le lecteur peut ainsi regarder les grilles qui bordent les entresols des immeubles sur le trottoir, l'intérieur d'une boutique de spiritueux, les pierres tombales d'un cimetière, un grand atelier d'artistes, des grands magasins en période de Noël, le magasin de fripes de Vivienne Westwood, le CBGB, des clubs minables où se produisent les Sex Pistols en Angleterre et dans les états du sud des États-Unis, les bureaux spartiates de la société de McLaren, le bureau luxueux d'un ponte d'EMI, le plateau télé de Bill Grundy, un quartier ensoleillé de Los Angeles, les grilles de Buckingham Palace, des aéroports, des hôpitaux, etc. En surface, ces décors semblent représentés avec désinvolture, avec parfois quelques inexactitudes sur le mobilier ou l'électroménager (pas forcément des modèles d'époque) ; dans le fond, le lecteur n'oublie jamais où l'action se situe, et il reconnaît au premier coup d'oeil les sites célèbres.

Le dessinateur met en oeuvre les mêmes principes pour représenter les personnages. Il se montre iconoclaste en simplifiant et en exagérant les traits de leur visage, en augmentant l'intensité des émotions, en leur donnant parfois des visages et des attitudes de gamins mal élevés et égocentriques. Difficile de prendre Malcolm McLaren au sérieux avec son nez en triangle pointu et sa chevelure volumineuse pleine d'arrondis enfantins. Dans le même temps, Lionel Chouin sait reproduire l'apparence des personnes connues avec fidélité, le lecteur les identifiant également du premier coup d'oeil, sauf peut-être Nick Kent avec une astérisque pour une note en bas de page indiquant, dans un élan d'autodérision, qu'il n'est pas très réussi. D'un côté, ces dessins jouant avec la caricature ont tendance à neutraliser les éléments les plus sordides ; de l'autre côté, le lecteur habitué à ces caractéristiques visuelles voit bien que de nombreux actes sont réprouvés par la morale, voire parfois par le bon sens. Dans le même temps, les auteurs ne mettent pas en scène les symptômes physiques de l'autodestruction : par exemple, ils ne montrent pas le perçage par épingle à nourrice. Cette forme de contradiction devient une évidence en page 39 quand Malcolm fuit une descente de police, tel un personnage de dessin animé, tout en poussant le landau dans lequel se trouve son fils. le lecteur peine à imaginer un adulte capable d'emmener son tout jeune fils dans une salle de concert où il a tout fait pour que ça dégénère.

Les scénaristes ont donc choisi d'adopter le point de vue de Malcolm McLaren pour raconter sa vie, de fait il apparaît comme le personnage principal, et comme le héros de sa propre vie. Il n'y a pas de questionnement moral sur sa façon de créer, ou tout du moins de se conduire en artiste. La première dizaine de pages établit quelques faits dans la jeunesse de McLaren, sans les monter en épingle comme expliquant tout son parcours d'adulte. Pour autant, libre de le faire, le lecteur relie par lui-même les points, que ce soit le situationnisme de Guy Debord, ou la séquence d'ouverture qui trouve sa conclusion à la fin et qui permet de considérer les motivations profondes de McLaren sous un autre angle, si cela sied au lecteur. La bande dessinée suit rigoureusement le fil chronologique de la vie de cet agitateur. Qu'il en soit familier ou non, le lecteur découvre une vision très cohérente de ce monsieur bien peu recommandable, mais à la vision artistique novatrice et d'une grande solidité. Un créateur intègre dans son oeuvre, avec un égocentrisme en rapport pour pouvoir réaliser son oeuvre. Au panégyrique dressé par Castelbajac, le lecteur est tenté d'ajouter de nombreux qualificatifs peu flatteurs, plus en cohérence avec la notion de grande escroquerie du rock'n'roll, que ce soit son comportement vis-à-vis de son fils (reproduisant ainsi le schéma de son propre père, d'une autre manière), sa façon de gérer les revenus financiers des Sex Pistols, de se déclarer seule véritable force créatrice du groupe, de leur coller l'étiquette de musiciens en-dessous de tout, ou de manipuler John Ritchie en flattant sa fibre autodestructrice jusqu'à la conclusion logique et inéluctable. Pour un lecteur qui n'entretiendrait pas d'admiration particulière pour cet individu, la bande dessinée apparaît globalement à charge.

Les Sex Pistols constituent une référence incontournable dans la culture populaire, que ce soit le slogan No Future, ou un comportement iconoclaste et autodestructeur sulfureux. Les auteurs montrent les coulisses en retraçant la vie de leur manager pendant ces années déterminantes. La narration visuelle apparaît également iconoclaste à sa manière, sans la dimension destructrice. Les choix opérés par les scénaristes donnent une impression d'évidence à chaque scène, que ce soit pour sa pertinence ou pour ce en quoi elle contribue à brosser le portrait de Malcolm McLaren. Les détails en passant finissent par produire un effet cumulé prouvant que les auteurs ont bien choisi un point de vue particulier qui apporte une dimension tragique et analytique à cet agitateur nihiliste.
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Jusqu'a très récemment, j'ai toujours considéré McLaren comme le gars à l'origine de la provoc gratos, du trash talking et du bad buzz dans le milieu d'artistique.

De fait, si j'aime les artistes "rock'n'roll" je ne voyais en lui qu'un p***** d'arriviste et "son" groupe comme le 1er produit alternatif marketing qui ne méritait 40 ans plus tard que de finir sur des tshirts H&M.

Clairement McLaren c'est cela mais pas que.
Il faut lui reconnaitre au moins deux choses :
• D'avoir été un vrai créatif jusqu'au-boutiste.
• D'avoir été un artiste total.

On pourrait aussi lui reconnaitre le côté intransigeant dans sa démarche et dans sa manière de s'entourer de personnes qui allaient soit penser comme lui par conviction, soit par soumission.

Son plus beau fait d'armes reste certainement celui d'avoir abattu certaines digues culturelles de l'époque dans une Angleterre conservatrice.

De plus son objectif n'était pas exclusivement mercantile, mais plutôt nihiliste. En effet on sent bien que s'il est capable de créer, d'être novateur, c'est la destruction de cette étoile qui lui apporte le plus de satisfaction.

Sa volonté de détruire les Pistols peut sembler étrange tant ils avaient réussi leur coup (la radicalité, la provoc, l'usage des codes interdits, le fait de revendiquer d'avoir une figure de proue qui finalement n'est pas musicien (chose que l'on retrouvera plus tard chez les Happy Mondays)).

Alors oui, Sid peut être considéré comme une victime malgré lui... emprisonné entre Nancy et Malcolm vers le précipice.

Mais réduire l'impact de McLaren sur la culture, les arts graphiques, la mode à un groupe provoc serait erroné. On peut être sur qu'il a été finalement le précurseur de bons nombres de déparages depuis (la plupart du temps fait par des gens au talent, eux, beaucoup plus approximatif).

Après... la leçon reste un éternel recommencement : Ci c'est alternatif mais vendeur, un pur produit du business (Coucou Virgin) mettra forcément la main dessus.

Pour les plus curieux, je vous invite à creuser la discothèque de Lydon (Johnny Rotten). Avec son projet P.I.L. il à d'ailleurs produit quelques tubes (This is not a love song, Rise, l'album Metal Box), et fait d'excellents featuring (Allez écouter bien fort le Open Up avec Leftfield).

Bref pour finir sur ce roman graphique, clairement c'est une réussite. le parti pris graphique est parfait pour faire ressentir la tension de l'époque, les moments fun comme ceux moins drôle.
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‘Anarchy in the UK', ‘God Save the Queen', ‘Pretty Vacant', cela ne vous dit rien?

Ce sont des titres emblématiques du seul et unique album des Sex Pistols, 'Never Mind the Bollocks, Here's the Sex Pistols', le groupe sans doute le plus connu du mouvement punk britannique des années 76/77.

Qui se cachait derrière le groupe? Un anglais excentrique, adepte du situationnisme à la Guy Debord, Malcolm McLaren.

Malcolm, étudiant en art fin des sixties, ouvre un magasin de fringues avec sa compagne Vivienne Westwood à Londres au début des années 70.

C'est là qu'il va rencontrer les futurs membres des Pistols. En quelque sorte un boys band punk fabriqué de toutes pièces.

Le but de McLaren est de bousculer les conventions, de créer l'anarchie dans cette Angleterre thatchérienne bien pensante.

Il commence son job de manager avec le groupe américain les New York Dolls issu du mouvement punk US. Ce sera de très courte durée avant de lancer les Sex Pistols. McLaren crée le buzz et utilise des tactiques marketing qui seront l'apanage des grands labels de musique dans les années à suivre. Il fait ainsi figure d'avant-gardiste. ‘God Save the Queen' sera n°1 des charts en Angleterre…sans être diffusé sur la BBC car censuré !

La carrière des Pistols sera courte: le chanteur Johnny Rotten (alias John Lydon) étant en désaccord complet avec McLaren quittera le groupe après la sortie de l'album pour former PIL (Public Image Ltd). Ce sera Sid Vicious, le bassiste qui sera promu chanteur. Sid est un mauvais bassiste, ne sait pas jouer et est un junkie notoire. Il sera accusé du meurtre de sa petite amie Nancy Spungen et mourra peu après d'une overdose.

McLaren a continué à exploiter l'image des Pistols bien au-delà de toute création artistique, ce qu'il appela d'ailleurs ‘La plus grande escroquerie du rock'n'roll' (titre de son film). Après de nombreux déboires judiciaires, McLaren poursuivra une carrière solo intéressante dans le domaine du hip hop et même de l'opéra.

Il décède d'un cancer en 2010.

Cette BD pleine de couleurs parfois assez criardes rend bien l'atmosphère anarchique et chaotique mais aussi très créative de l'époque punk. Pas de cases bien délimitées comme dans un BD traditionnelle mais une suite d'images rapides qui met en lumière le côté éphémère de ce mouvement et de la carrière des Sex Pistols et celle de manager de McLaren.

A conseiller pour les fans de musique rock qui ont connu cette époque mais aussi à ceux qui connaissent le nom de Malcolm McLaren mais qui souhaitent en savoir plus sur ce personne singulier.

Sa note : 8.5/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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critiques presse (1)
ActuaBD
05 mai 2022
Au-delà d’aspects admiratifs embarrassants (cet avant-propos de Castelbajac !), attribuant à l’agitateur anglais bien des mérites (non, il n’a pas inventé le punk, ni "fait connaître" la world music, dixit la postface), ce récit gorgé d’agitation fébrile restitue parfaitement à la fois une époque et un personnage, dont on oublie qu’au départ, il voulait surtout être artiste lui-même.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
J’ai perdu la paternité des Pistols. Le groupe n’existe plus. Même mon film La grande escroquerie du rock’n’roll ne m’appartient plus. Et tout le monde croit vraiment que je suis un ignoble escroc. Je suis surveillé par les services secrets. J’ai perdu la bataille. Les gens achètent des produits Sex Pistols comme des burgers. Le monde du business a gagné. La société du spectacle nous a terrassés. Le désastre retentissant que je voulais est devenu une écœurante réussite commerciale.
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Ne travaillez jamais ! Guy Debord l’a dit. Je serai situationniste ou rien. Le spectacle est le mauvais rêve de la société moderne enchaînée ; qui n’exprime finalement que son désir de dormir.
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C’est où New York ? C’est en Amérique, un endroit où il y avait des Indiens qui vivaient tranquilles. Et ensuite des Anglais sont venus les massacrer. Et ensuite, ils ont fait venir des Africains pour être leurs esclaves. Et ils font croire qu’ils étaient dans le pays de la liberté. Avec une énorme statue donnée par des Français.
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Je me présente, Malcolm McLaren. Honnête commerçant, propriétaire d’une boutique sur King’s Road. Oui, M. Jones vole parfois. Faut dire que la loterie de la société ne l’a pas gâté. Il a volé dans ma boutique. Je lui ai pardonné aussitôt quand j’ai découvert en ce jeune homme un potentiel artistique hors du commun. Et je l’ai engagé dans un grand projet artistique qu’il est en train de concevoir sous ma responsabilité. Êtes-vous sûr de vouloir emprisonner un futur modèle pour les jeunes de notre pays ? M. le juge, j’implore votre clémence. Ne soyez pas celui qui condamne la culture et l’avenir sur un simple coup de marteau.
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Puisque c’est ce que tout le monde croit, je vais l’affirmer haut et bien fort : me faire passer pour un escroc génial. Le seul véritable Sex Pistols. Le grand orchestrateur d’une manipulation à grande échelle, où j’aurais créé le chaos pour me remplir les poches. Cash from Chaos ! Ce film sera une grosse farce incendiaire. Les funérailles du punk dans un désastre flamboyant ! Ça s’appellera : la grande escroquerie du rock’n’roll !
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