C'est toujours avec plaisir que je me promène dans Athènes,à pied, virtuellement ou en lisant. Les romans policiers sont souvent le meilleur moyen de pénétrer dans des lieux où la touriste (même curieuse) n'oserait jamais entrer. J'ai donc coché avec conviction la case de la liste de la Masse Critique de Babélio et me suis réjouie de recevoir ce cadeau de la Maison d'Edition Monemvassia dont je suis très curieuse de connaître les ouvrages.
L'éditeur note dans le sous-titre :
MAIN BASSE SUR ATHÈNES Un thriller politico-social dans l'Athènes de la crise
Dans le 4ème de couverture, je trouve la définition de la Gentrification :
"opération immobilière consistant à chasser les pauvres des centres-villes par des procédés plus ou moins licites, puis à rénover leurs logements avec l'aide de l'Etat, pour les revendre beaucoup plus cher"
J'aime Athènes, le sujet m'intéresse, voilà qui devrait me plaire!
Un bémol cependant : je n'aime pas les voitures, ni celles de collection, ni celles qui sont puissantes, ou chères....je préfère de loin marcher où prendre les transports en commun.
Toute la partie mécanique, voiture de prestige ou courses de moto, m'ennuie prodigieusement.
En revanche, toutes les manoeuvres pour capter les investisseurs étrangers, fussent-ils mafieux laissent au romancier place à toutes sortes de manipulations, coups tordus et rebondissements qui sont les ressorts d'un bon thriller. La dénonciation du racisme, des sentiments anti-migrants est toujours saine.
Une lecture distrayante, même si je ne ferai pas d'infidélités au Commissaire Charitos de
Petros Markaris qui a nettement plus d'envergure.
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