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Carine Chichereau (Traducteur)
EAN : 9782264050816
384 pages
10-18 (21/04/2011)
3.06/5   16 notes
Résumé :

Dans le monde du spectacle les apparences sont reines et les secrets mortels. Et s'il y a bien un rôle que l'amuseur public Corney Sage aurait préféré ne pas endosser, c'est être témoin du meurtre de la jeune actrice Bessie Spooner ! Le Constellation Concert Rooms devra se passer de ses services, il préfère prendre la fuite. Mais sous ses nombreux déguisements, l'assassin rôde et se rapproche...
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Dans un cabaret minable de Whitechapel au XIXème siècle, Corney Sage se produit chaque soir comme comique et comédien. Un simulacre de tribunal lui vaut du succès et la salle est remplie. Il n'y a d'ailleurs pas que les classes populaires qui fréquentent les lieux, des gentlemen s'y encanaillent. L'un d'eux est très entreprenant avec Bessie, pickpocket et prostituée, et l'entraîne dans la ruelle derrière le cabaret. Leurs ébats se terminent dans le sang, Bessie est brutalement assassinée. Mais ils n'étaient pas seuls dans la ruelle ; Lucy, une comédienne et arnaqueuse, et Corney Sage étaient présents et ont tout vu. Terrifiés, chacun part se cacher loin de Londres.

"Que le spectacle commence ! " fait alterner les journaux intimes de Corney Sage et du meurtrier. On sait donc très rapidement quelle est son identité, Ann Fearthstone a choisi de détourner le "whodunit". Cette idée originale est renforcée par les identités multiples du tueur. Déguisements, faux-semblants émaillent le roman, ce qui correspond parfaitement au monde du spectacle dans lequel se déroule l'intrigue. C'était une excellente idée de choisir ce milieu peu exploité habituellement et on sent que l'auteur s'est bien documentée. Les mésaventures de Corney nous montrent les différents pans du métier à l'époque victorienne : cabaret, cirque, foire aux monstres…

Malgré cette pointe d'originalité, je suis plutôt restée sur ma faim. Ma déception pourrait se résumer ainsi : pour un roman policier, ça manque singulièrement de suspens ! Entre le début à Whitechapel et la conclusion, l'intrigue se traîne terriblement. le meurtrier pourchasse mollement Lucy et Corney, d'ailleurs on met un certain temps à comprendre qu'il les poursuit. Il se demande s'il doit les éliminer ou non, pas très virulent notre assassin ! Je vais reprendre le célèbre adage d'Alfred Hitchcock qui se révèle toujours très juste : un bon film (ou livre) à suspens ne fonctionne que si le méchant est réussi. Et ici ce n'est malheureusement pas le cas. L'idée des différentes identités était intéressante mais l'histoire se délaie dans le quotidien du tueur : ses affres sentimentales (qui font un peu trop penser à Sarah Waters) et la naissance de son enfant. Ce dernier évènement me semble vraiment inutile et n'apporte rien au récit.

J'attendais beaucoup de cette lecture. Malgré les points positifs et une bonne reconstitution de la société victorienne, je n'ai pas trouvé ce roman haletant, je m'y suis même ennuyée.
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En ouvrant ce livre, j'étais bien loin d'imaginer ce que j'y trouverais. On peut comparer l'action qui s'y déroule à une chasse à l'homme. le meurtrier est à la recherche des deux témoins l'ayant vu tuer la jeune Bessie. Il ne veut qu'une chose : les faire taire, bien entendu, et pour cela il les traque.

Ce que j'ai le plus apprécié dans cette histoire, c'est l'alternance des points de vue. L'histoire est tour à tour contée par Corney Sage et par le criminel. Cette alternance est vraiment très entrainante, permet une meilleure compréhension de l'histoire et surtout donne un récit rythmé. Cependant, les parties racontées par Corney Sage sont plus laborieuses à lire car il « écrit » comme il parle – et malheureusement il n'est pas allé longtemps à l'école. Néanmoins, cela donne une bonne idée du personnage et on s'en rapproche plus facilement.
Absolument rien n'est caché au lecteur puisqu'il est omniscient, ce qui donne lieu à des situations plus que stressantes lorsque les deux personnages sont en présence l'un de l'autre et que seul l'un des deux en est conscient … le rythme cardiaque de la lectrice que je suis s'est alors beaucoup accéléré.

La suite sur le blog :)
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Au départ, j'ai trouvé ça pas mal, restituant bien le style et l'ambiance victorienne de Londres (bien que rien n'indique de date précise, si ce n'est la 4ème de couverture), par l'écriture "parlée" du narrateur.

Mais très -trop- vite, on sait qui est l'assassin. le seul intérêt à le "présenter" si tôt est sans doute de vouloir créer un suspens par rapport au narrateur principal : s'en sortira-t-il ? Ne s'en sortira-t-il pas ? Mais faut pas être bien malin pour trouver la réponse, vue la façon dont s'est écrit...

Si ça n'avait pas été présenté comme un polar, mais comme un roman avec un meurtrier en arrière-plan, j'aurais sans doute davantage aimé, car je n'aurais rien attendu de spécial à la fin.
Mais là... déception...
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Un polar bien inattendu dont la lecture m'a divertie. La narration est particulièrement soignée et les personnages sont attachants par leur personnalité marquée par des registres de langage différenciés.
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Un cadre intéressant, mais, un moment l'on perd le fil de l'intrigue... Et hop, le hasard résout tout... Un brin dommage!
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
"Je me tenais près du passe-plat fermé, et j'écoutais le silence qui m'enveloppait, jusqu'à ce que je l'entende vibrer, frémir. Comme s'il murmurait à mon oreille. Comme s'il sifflait. Comme s'il respirait."
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Les meurtres, c’est pas rare dans le secteur. La Faucheuse, on la connaît bien. Ici, ça crève de faim, de froid, de misère – deux pour le prix d’un ! Y a des femmes qui claquent sous les coups de leur mari, des maquereaux qui dézinguent leurs gagneuses avec des barreaux de chaise.
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Toute façon, y a pas moyen de discuter avec un richard qui a du vent dans les voiles
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L’avenir semblait aussi rose que les joues des filles, je me disais que j’étais casé pour la saison, et j’avais mis au point deux ou trois numéros aux petits oignons qui me rapportaient des applaudissements dès que je mettais le pied sur scène.
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Mais la justice et la loi, je les connais ni des lèvres ni des dents. Et je suis heureux de pouvoir vous dire que j’ai jamais mis les pieds dans un tribunal. 
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