Lu il y a un an et tellement passionnant que je n'en ai aucun souvenir. Même en relisant le résumé éditeur, c'est le vide total. A réserver aux amnésiques, il n'y a rien à retenir.
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Dans le désordre de l'émotion, que seule raisonne ici une langue souveraine, elle disperse ses souvenirs face à la Méditerranée.
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J'aurais pu, en me mentant à moi-même, garder cette terre confortablement installée dans ma mémoire et venir y puiser de temps en temps des éclats que j'aurais appelés moments de vérité ou moments de bonheur, en répétant machinalement que nous étions pourtant si bien ensemble. Je ne l'ai pas fait. Parce que c'était faux, nous n'étions pas si bien tous ensemble, nous étions à côté, nous nous tolérions, nous nous aimions sans doute, mais jusqu'à un certain point, qu'il ne fallait jamais franchir. C'est ce point que j'ai cherché à franchir en revenant sans cesse, même brièvement à chaque voyage, en aimant ce qu'était devenu aujourd'hui ce pays, en guettant ses combats et ses espoirs, en étant là, en créant de nouvelles amitiés, fortes et profondes, en gardant confiance.
Colette Fellous - Le petit foulard de Marguerite D.