Aux écritures méditerranéennes, C, Fellous nous a parlé de cette « mémoire aimantée » dont elle fait dans ce roman l'apologie, avec force détails. Mais, encore un mais, malgré les astuces intéressantes dans l'utilisation, des tableaux, photos, et autres accessoires qui lui servent d'aimant, je n'ai pas trouvé ce livre convaincant. Des détails énormément de détails qui se perdent dans la nuit des temps et qui demeurent significatifs que pour le narrateur c'est-à-dire l'auteur. J'avais l'impression en lisant ces lignes de me retrouver face à une personne volubile que l'on arrive pas à arrêter tant le dernier mot dit est le premier sur la ligne suivante. On accroche, on s'accroche, on s'endort ou on ferme le livre. Dommage pour moi, peut être, auriez vous plus de chance… dites le moi...
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Dans Plein Eté, Colette Fellous joue naturellement les nomades, retrouvant, d'un pays à l'autre, des odeurs familières. Paris, Londres, la Toscane ou Carthage, elle est partout à la fois, déterrant des secrets, célébrant le soleil au zénith.
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Je dis je, mais c'est tu, nous, on, ils, vous, eux, qu'il faudrait dire.
(...)
Séville, Lisbonne, Venise, Livourne, Tunis, Paris. (...) Le seul fait d'être présent à un endroit et de porter silencieusement en soi l'histoire de ce lieu suffirait à faire trembler et scintiller le présent.
(...)
Il se peut qu'un unique tourment, toujours le même, déplacé, méconnu, soit au coeur de tous nos tourments, que tout ce qui a sur nous de l'effet n'ait qu'une seule cause.
(...)
(l’été)...protège un secret que lui seul sait tenir, il me fait avancer, me donne l'élan de vivre, de recomposer encore et toujours ce dont je crois avoir été témoin.
Je restais de grandes heures à flâner dans ce couloir, qui avait en réalité la forme d'un patio, avec les trois chambres placées en cercle autour, dans une Andalousie d'exilés. J'y ai tout découvert, la peur, le rire, la jalousie, l'amour, la guerre, le jeu, la tristesse, le bonheur, le plaisir, l'ennui, la soif, l'attente, la détresse, la complicité, le chagrin, le foot.
Colette Fellous - Le petit foulard de Marguerite D.