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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Too much is beautifull.. c'est le credo de Caryl Ferey, qui, de fait, en fait trop...ou pas assez.
Les 10 nouvelles de ce petit bouquin n'ont en commun que le goût de l'hyperbole.
Les unes ont parfois un petit parfum d'autobiographie - la mamie, la mère, la fille, les potes, le frangin,.
Parfois elles rendent hommage à ces maîtres à penser, ces "pères" de substitution que Caryl Ferey s'est trouvé en route : Raoul Vaneigem, Jacques Brel.
Parfois c'est juste l'envie de hurler contre la fin du monde programmée, le libéralisme sauvage, la bêtise égoïste des années 80 ou même...Casimir!!
Parfois c'est une idée de nouvelle, pas très aboutie, mais qui le titille quand même...
Bref c'est un peu l'auberge espagnole et c'est assez inégal, même stylistiquement.
J'ai largement préféré, pour mieux connaître le bonhomme, lire "Comment devenir écrivain quand on vient de la grande plouquerie internationale", un peu barjo et allumé, mais concentré sur une passion, un sujet: écrire! Et vraiment très drôle.
Un dernier moyen de mieux connaître Caryl Ferey c'est de le rencontrer, comme nous l'avons fait ce soir- happy few que nous sommes- grâce à Babelio, dans les salons de Gallimard, à propos de Condor, son dernier livre.
Le renard, comme il s'appelle lui-même est vif, drôle, sympa, un peu roots, un peu loulou, et très rock and roll.
Mieux que cette petite pochade un peu décousue et décevante, ses derniers bouquins montrent qu'il est bourré de talent.
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Quelques textes autobiographiques dans ce court recueil, pour découvrir Ferey, l'homme, après avoir eu tant de plaisir à découvrir Ferey, l'écrivain.
Ferey, l'homme, ne fait pas dans la nuance, ses textes non plus. Tantôt vindicatif contre cette société de consommation, tantôt ironique, tantôt tendre quand il raconte ses souvenirs. Des textes qui parlent de tout et de rien.
De tout souvent :
- de souvenirs, comme son émouvant et drôle texte sur sa grand-mère (l'un de ses meilleurs textes, comme il le déclare sur son blog),
- de voyages, apportant un éclairage intéressant sur son périple néo-zélandais et son amour de l'écriture,
- de son admiration pour certains personnes,
- de rage contre les institutions, la course au fric et le bien-pensant...
Un fameux bric-à-brac, très inégal, sur un ton tragi-comique, et qui porte un regard attachant sur le personnage Ferey, un homme plein de failles mais vrai, fidèle à ses convictions.
A noter un exercice de style dans la seule vraie fiction du bouquin, avec un personnage principal aux antipodes de son auteur.
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Curieuse j'étais de ce recueil de textes au titre accrocheur signé par l'auteur du magistral polar-aux-multiples-prix Zulu ( les deux précédents Haka et Utu sont plutôt pas mal non plus dans le genre ).

Recueil de textes donc, une seule nouvelle - acide et ironique à souhait -, des chroniques : récits autobiographiques qui racontent l'homme, l'itinéraire de l'auteur à venir, la nécessité de saisir le monde, de s'y frotter, de l'empoigner; le voyage au long cours du Frenchie, de l'adolescence turbulente et cloutée aux années de dèche, les routes et les rencontres d'ailleurs, la quête de l'écriture, la colère contre les lois de l'argent et des traders. Malgré sa plume enlevée, acérée, Caryl Férey sait aussi parler d'amour. Avec une tendresse toujours voilée d'humour, il dit les femmes de sa vie - sa grand-mère, sa mère, sa fille, le bel amour inaccessible - figures féminines marquantes en souvenir, en hommage.

Le ton est radical et volontaire, d'une partialité assumée sans provocation, je n'en attendais pas moins de Caryl Férey. Et je ne peux m'empêcher de penser comme lui que, pour ne pas crever bouffi de pensée unique " il va falloir être sacrément rock n'roll : O.K ? ...OKAY ?! ...

- Vous êtes un peu excessif, non ? "

Evidemment, l'ensemble peut paraître facile et vain. Pour ma part, l'assassinat par noyade dans la boue des années quatre-vingt m'a particulièrement réjouie, autant que découvrir le parcours initiatique d'un auteur qui a compris qu'un bon polar vaut mieux qu'un long discours.

" Ma mère voyait bien ce que je voulais dire, seulement je n'étais pas obligé de le crier.

One trip/one noise...

On ne savait pas où j'irai comme ça, mais au moins j'avais le ton. Mon trip serait l'écriture, mon bruit celui de la musique.

A fond, on l'aura compris : autrement on n'entend rien de la vie. "


Lien : http://www.lire-et-merveille..
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recueil de nouvelles décousu et très inégal mais blindé à l'humour décapant. Tour à tour, se succèdent récits autobiographiques, fictions, éloges de quelques "pères" de substitution, sans vraiment de transition, ni de lien apparent, si ce n'est un esprit libertaire et rock'n'roll qui flotte au dessus de tout ça.
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Ayant eu l'avis d'une amie avant de l'acheter, j'avais un a priori plutôt positif et ne m'étais pas vraiment posée la question du « comment faire un éloge de l'excès ? ». Il a rempli mes attentes : bien, mais pas extraordinaire. J'ai aimé cette façon de faire un éloge de l'excès par de petites « histoires » plutôt que par un long discours, et j'y ai trouvé quelques réparties assez drôles là où je ne m'y attendais pas forcément.
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