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On se plaint parfois de la France. Eh bien il suffit de lire ce livre de Caryl Ferey pour se dire que l'on y est pas si mal. Il nous parle du côté sombre des pays où il a séjourné : Nouvelle-Zélande, Chili, Argentine, Afrique du sud, etc. où des milliers d'hommes, femmes, enfants, sont assassinés, violés, torturés, mutilés. Une prose atypique où l'auteur montre comment il trouve ses personnages et décors au hasard des rencontres. Je n'ai lu que Mapuche de lui. Je pense que c'est mieux de lire celui-ci quand on a lu les autres. Une lecture qui met de la révolte en soi, alterné par des personnes qu'il évoque et qu'on aime. Amusée par les reprises de son éditeur. Ah si tous les écrivains étaient aussi entiers que Mr Caryl Ferey !
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Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins, je me jette dans la fosse aux lions.
Allez-y, moquez-vous, riez, j'y suis préparé.
Quand j'ai découvert Zulu, le terrible roman de Caryl Ferey, j'étais persuadé de découvrir un auteur....Sud-africain... Ben oui, que voulez-vous, dans ma Bresse natale, il n'y avait pas de Caryl dans les cours d'écoles. Et puis, Caryl Ferey,  franchement, vous trouvez que ça fait normand, vous ?
Aujourd'hui, grâce à Pourvu que ça brûle, j'en sais un peu plus sur l'auteur et ses sources d'inspirations.
Pourvu que ça brûle, c'est une invitation au voyage, une machine à remonter la mémoire de l'écrivain.
Pourvu que ça brûle, c'est une réussite totale, une autobiographie qui se lit comme un roman.
Il faut dire que... Quelle vie !
Il en a fait du chemin l'adolescent qui se scarifiait et avait de noires idées.
Et puis un jour....Lumière.
Il veut être écrivain.
Pour écrire, il faut voir le monde.
Banco. Une valise (qui ne fera pas tout à fait le même voyage que son propriétaire) une poignée d'Indiens, euh ! Une poignée d'amis affublés de noms d'Indiens. (Va falloir vous habituer, pas de Patrick,  Françoise ou Jean-Pascal, mais des Chevalier- élégant,  Loutre bouclée  ou autre Clope-dur par exemple, ah ben c'est aussi une façon de faire des phrases plus longues...) et le voilà parti pour notre plus grand plaisir.
Parce que , de la Nouvelle-Zélande de son Haka, de l'Afrique du Sud avec Zulu, l'Argentine de Mapuche ou encore le Chili de Condor, Ferey saura nous offrir des romans coups de poing ancrés dans la réalité de chacun des pays concernés.
Ses romans sont violents. Ses romans parlent de misère, de dictatures, de trafics, d'errance, de tortures, de viols. Ses romans sont noirs, avec si peu d'humanité, qu'il suffit d'un regard, d'un geste, d'un sourire pour les éclairer.
Caryl Ferey retrace  dans Pourvu que ça brûle, ses périples dans ces pays.
La drogue, l'alcool, les rencontres, la police, les militaires.
Dans ce livre, il raconte aussi l'histoire de ces pays qu'il a visité au plus près du peuple, parce que pour bien nous imprégner de ce monde, il est allé à la rencontre des gens, où qu'ils soient et qui ils soient.
Un témoignage brut.
J'ai appris à connaître Caryl Ferey. Enfin, ce qu'il a bien voulu me révéler de lui au fil de ces pages. Je suis même allé sur internet pour le voir monter le tapis rouge de Canne lors de le présentation du Zulu de Jérôme Salle auquel il a collaboré. (D'ailleurs, il m'a bien fait rire avec sa séance d'essayage de costume. Enfin, moi, je fais le malin, mais je ne serais, sans aucun doute, pas plus à l'aise).
Bref, si vous voulez vous plonger dans l'univers d'un écrivain qui va chercher l'inspiration sur le terrain, si vous voulez lire un roman captivant qui n'en soit pas un, si vous voulez voyager, si vous voulez rencontrer des Indiens qui n'en sont pas,  d'autres qui en sont, des maoris,  des mapuches et pleins d'autres encore qui ne pourront que vous enrichir, si vous voulez visiter les plages où l'on fait de délicieux barbecue (bon, là c'est de l'humour noir, j'avoue, mais il sait, Caryl qu'il traumatise  ses lecteurs),  c'est Pourvu que ça brûle qu'il vous faut.
J'espère croiser Caryl Ferey un jour, j'ai mille questions a lui poser, et tant pis pour les lecteurs qui patienteront, en attendant, j'ai une envie de ouf de lire tout ce que je n'ai pas encore lu de lui...
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Même si vous n'avez entendu que du bien sur Caryl Ferey (et c'est vraiment mérité !), même si le design de la couverture est vraiment attrayant, vous ne devez pas vous lancer dans ce livre sans avoir lu au préalable quelques romans de l'auteur. Car à travers ces pages, il a décidé de nous raconter son histoire, pleine de voyages et d'aventures mais toujours par le prisme de ses écrits. Moi, qui suis un grand fan, j'avais lu ses trois derniers opus. Et bien dans ce texte, ce sont bien les passages correspondants à ces ouvrages qui m'ont le plus passionné. J'ai fait le lien entre la réalité qu'il a décelée et les histoires qui en ont découlé. J'ai pu constater alors toute la résonance que les lieux, les personnes et les contextes qu'il a rencontrés, ont eue sur son oeuvre. Grâce à ces précisions, j'ai mieux compris ses luttes et les choses qu'il veut faire passer dans son travail.

Caryl Ferey nous fait découvrir sa vie de baroudeur. Il nous emmène aux quatre coins du monde. On le suit de l'innocence de ses débuts jusqu'à son couronnement cinématographique. Des plus petits troquets aux plus vastes espaces naturels, il entraîne le lecteur dans son périple aux côtés de sa bande de bras cassés. Au détour de grands moments aussi déjantés que touchants, il se révèle être un homme avide de nouveauté, de rencontres mais surtout de justice. Et c'est d'ailleurs ce qui m'a le plus marqué tout au long de ce récit: la révolte qui bouille en permanence dans ses veines ! Il semble constamment en quête de vérité comme s'il se nourrissait de tous ses combats.

Dans ses aventures parfois rocambolesques, il improvise sans cesse et se fie souvent au hasard. Mais lorsqu'il pose ses doigts sur le clavier, lorsqu'il décide de poser l'histoire sur le papier, le génie de Caryl Ferey reprend le dessus. Sa plume, d'une grande qualité littéraire, fait naître un texte fluide, tranchant et toujours juste. Par ce style exigeant et la puissance de ses messages, Caryl Ferey prouve une nouvelle fois qu'il fait partie du haut du panier et qu'il est une pièce maîtresse du roman noir français.
C'est un artiste qui a besoin d'attiser le feu qu'il a en lui pour alimenter sa rage. Donc, croisons les doigts : pourvu que ça continue de brûler !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Une adolescence rebelle et agitée, même souvent border-line.
Un désir d'écriture.
Et tout à coup des voyages sac à dos qui lui ouvrent des horizons, tant géographiques que psychologiques et littéraires.
Et voilà notre apprenti écrivain qui sait ce qu'il fera.
Il écrira.
Et si possible il s'imprégnera des pays, des gens et de leur histoire pour témoigner et faire connaître au monde, par l'écriture, toutes ces luttes, ces violences, ces drames qui ont parsemé le 20è siècle : l'Afrique du Sud et l'apartheid, la Nouvelle-Zélande et les aborigènes, le Chili et l'Argentine et la dictature,…


Quand on a lu presque tous les livres de Caryl Ferey, ce qui est mon cas, on est comme un poisson dans l'eau dans ce livre et l'on voit se dessiner tous ses récits au fur et à mesure de ses voyages et de ses rencontres.
Tel lieu, tel personnage, telle situation…
Il relie ses impressions et ses découvertes au puzzle de ses histoires, et c'est vraiment passionnant à découvrir !
Pour les autres, le récit doit paraître décousu (ce qu'il est parfois...mais on se raccroche aux branches..) .

Je connaissais déjà la passion et la faconde du personnage car il est régulièrement invité à « Etonnants voyageurs » à Saint-Malo et il régale le public de ses anecdotes et de son humour !
J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à le suivre dans ce carnet de route intimement lié à ses romans !
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Mes intentions étaient simples en lisant ce livre : en savoir plus sur l'auteur, sur la genèse de ses romans. Je n'ai pas été très surprise finalement, il a bien ce côté rock, destroy, punk, nihiliste, dans le sens nieztschien du terme. D'ailleurs Nietzsche, il le cite très fréquemment tout au long du livre, tout en ajustant sa propre vision de la philosophie de l'auteur d'"Ainsi parlait Zarathoustra" en avançant dans la vie. En lisant ce récit, c'est un "personnage" plutôt qu'un écrivain que l'on rencontre. Ce type qui désirait plus que tout au monde mourir en se suicidant pour sentir la vie lui revenir, écrit pour respirer, écrit pour vivre.

L'originalité du roman se trouve entre les pages, entre des filets d'écriture discontinus, inconstants, des passages parfois inégaux et décousus, l'originalité il faut la chercher car elle se trouve dans les voyages, Chili, Argentine, Afrique du Sud, Namibie, Asie, Nouvelle Zélande, Nouvelle Calédonie... et puis parfois quelques bonnes tranches de rigolades viennent se glisser entre les lignes, dans la façon qu'a Caryl Férey de décrire la vie chic et bling bling d'un auteur qui n'a pas de succès à un auteur dont le livre est adapté au cinéma par Jérôme Salles avec Forest Whitaker et Orlando Bloom en stars sur le tapis rouge cannois.

Pour autant, ce récit là, tout comme "Zulu" m'a épuisée. Car les voyages de Caryl Férey, s'il essaie de les rendre "drôles", sont des voyages éreintants pour les âmes sensibles comme moi. Parce qu'il tente d''enquêter sur les pires massacres de l'humanité, les pires situations dictatoriales contemporaines, les pires désastres humains, dont on ne parle jamais assez en Europe, Caryl Férey s'engouffre dans la littérature noire et politicienne, dénonçant tour à tour les violences de l'apartheid à Cape Town ou dans le désert du Namib, les prisonniers torturés par dizaine de milliers en Argentine sous Pinochet, l'indifférence face à la condition des Maoris en Nouvelle-Zélande, la haine et la déchéance vis-à-vis de ce peuple désoeuvré et abandonné qui se drogue et s'alcoolise pour passer le temps... petit à petit, je me suis sentie étouffer, je me suis sentie comme oppressée.

Finalement, j'ai trouvé trois choses que j'ai bien aimées dans ce récit : les apartés de Caryl Férey et les notes de bas de page lorsqu'il commente les critiques de son éditrice, les surnoms qu'il donne à son entourage (Loutre-Bouclée pour sa compagne, le Libraire-qui-trouve-ça-nul pour son ami libraire qui n'a pas aimé ses premiers romans...), et les envolées lyriques lors de ses voyages qui sont pour lui à la fois formateurs et nécessaires.

A travers ce roman, Caryl Férey fait revivre les fantômes du passé pas si lointain, de ces morts qu'on a violés, tués, assassinés, torturés et il ose rencontrer les milices, les flics pourris, les journalistes, les gens du coin, les propriétaires d'hôtels de passes, les errants dans le désert... alors on ne peut que saluer son travail formidable.
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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Caryl Férey aime décidément parler de ses expériences de vie et de ses voyages pour expliquer son parcours d'écrivain. Après une première autobiographie décalée sortie en 2013, Comment devenir écrivain quand on vient de la grande plouquerie internationale, le revoilà avec une autre bio, d'un autre genre.

This is radio Férey

Deux textes aussi personnels en trois ans, ça pourrait paraître présomptueux et redondant. Ça ne l'est pas. le premier livre était déjanté, axé sur la manière dont il a réussi à se faire publier et à sortir de son trou. Pourvu que ça brûle parle davantage de ses pérégrinations à travers le monde et de leur influence sur ses livres. Et le ton y est beaucoup plus posé.

Il faut dire que le parcours de cet auteur est pour le moins atypique. Qu'on aime (comme moi) ses romans engagés ou qu'on le découvre à travers ce texte, l'itinéraire singulier est passionnant à suivre.

Should I stay or should I go

De son enfance autodestructrice et révoltée, (black and) white riot, il a tiré une force pour combattre les injustices à sa manière, par ses écrits.

C'est passionnant d'ainsi découvrir les genèses de ses livres à travers ses voyages. Caryl Férey a besoin de voir, sentir et vivre les pays avant de les raconter dans ses histoires noires. Il lui faut rencontrer des hommes et des femmes, souvent dans l'excès, pour façonner ses personnages.

Pourvu que ça brûle est un carnet de route qui tourne parfois à la déroute, un carnet de balles sifflantes, un road trip qui prend parfois aux tripes.

Rock the casbah

L'auteur n'est pas du genre à écrire, allongé au bord d'une piscine, en ne faisant marcher que son imagination. Il a toujours eu besoin de secouer son monde comme pourfendeur des injustices et horreurs de nos sociétés. Toutes nos sociétés, de la Nouvelle-Zélande à l'Afrique du Sud, sans oublier la France.

Il raconte comment et pourquoi il est devenu un auteur de romans noirs engagés, et sa manière très rock de s'en prendre aux violents, aux intégristes, à l'inhumanité. Et tant pis si ses grands idéaux l'ont fait vivre comme un sans-le-sou pendant longtemps.

Même s'il part parfois dans certaines digressions pas indispensables, cette bio est étonnante. Comme de voir combien certains périples l'ont marqué au fer rouge (ceux qui ont débouché sur des romans) alors qu'il en barre d'autres d'un simple trait de plume.

Férey calling

Le livre est aussi (surtout ?) un recueil d'amitiés, le moteur de l'auteur. Sans elles, Férey ne serait pas l'écrivain qu'il est devenu. Ses amis ont été présents durant sa longue traversée du désert, à chercher sa place dans le monde et dans le milieu littéraire. Un vrai manifeste de camaraderie, souvent à la limite, style I fought the law.

Pourvu que ça brûle est un joli regard sur un parcours étonnant, loin d'être terminé. Il en parle ici avec un certain recul, voire même de la nostalgie. Caryl Férey a toujours été passionné par les autobiographies et s'est nourri d'elles, ça se sent. Un bel écrit pour découvrir l'homme et comprendre ses romans.

PS : Caryl Férey étant un grand fan de The Clash depuis toujours, je me suis amusé à utiliser et détourner certains titres mythiques du groupe légendaire pour illustrer cette chronique.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Un chemin vers le succès parsemés d'embuches mais qui a finalement permis de réaliser ses rêves, un auteur discret et humble qui se bat pour des causes justes et surtout un homme avide d'aventures et de libertés.

Je suis contente d'avoir lu ce roman assez autobiographique, divertissant et qui m'a encore plus ouvert les yeux sur la planète et l'imagination de Caryl Férey.
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Avant de lire ces mémoires, je vous engage à lire au moins Mapuche.

J'ai adoré lire ce dernier ouvrage qui retrace les pérégrinations de Caryl Ferey avec sa bande de potes, où chacun a un petit nom sentimental.

J'ai été très touchée par cet homme écorché vif qui pleure lors de sa visite au mémorial de la Shoah.
A découvrir absolument.
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J'ai eu envie de lire le dernier livre de Caryl Ferey pour en apprendre un peu plus sur lui, son parcours d'écrivain-voyageur parsemé de galère mais toujours riche de mille expérience glanées au fil de ses rencontres.

Dés les premières pages j'ai aimé son écriture, la façon dont il parle de l'impact de certaines rencontres, comme celle de l'acteur américain Forest Witaker, qui joue dans le film "Zulu" adapté de son livre.

Caryl Ferey nous emmène en balade, avec ses potes de toujours à qui il a donné des surnoms qui collent certainement parfaitement à leur personnalité. J'avoue que la bête me plait beaucoup. Les hommes et les femmes qu'ils croisent, pour la plupart dans les bars lointains de Nouvelle-Zélande, d'Afrique du sud, en Argentine, au Chili, portent aussi de drôles de surnoms et pour certains lui inspirent les personnages de ses romans.

Caryl Ferey est breton et en bon breton il sait que les meilleures rencontres, les plus belles confidences se font au coin d'un bar, un verre à la main. C'est mauvais pour le foie mais bon pour les relations, de celles qui peuvent même traverser les années.

Cet homme là est un concentré d'émotions, de l'énergie brute, toujours en révolte, l'humour et l'amour chevillés au corps, qui pleure sur la misère, la violence, l'injustice. Et quand vous lisez ses livres, vous retrouvez tout cela, tout ce qu'il a vu, tout ce qu'il a senti, tout ce qu'il aime, tout ce qu'il déteste.

Et pour cet homme si sensible, un seul maître mot, malgré l'horreur, la douleur, la peur que l'on ressent en lisant ses romans, oui un seul mot garde la première place, et c'est l'amour.

Si vous avez lu ne serait-ce qu'un seul de ses livres je vous conseille celui, une véritable pépite brute et tendre.
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Attention, lire un livre de Caryl Ferey n'est pas anodin.... c'est toujours une vraie bombe littéraire qui vous saute au coeur et au cerveau.... le coeur en premier, toujours.... car l'homme a du coeur à revendre et le partage avec nous, ses lecteurs.
Quelle chance que Caryl Ferey ait un jour goûté à la liberté et à l'écriture.... les deux réunies nous donnent à l'arrivée des livres incroyables et très attachants... bon vous l'aurez compris, si vous ne le savez pas encore, je suis fan des livres de Caryl Ferey et j'aime sa personnalité hors norme, rock and punk, sincère et humaine.
J'ai déjà lu sa première autobiographie "Comment devenir écrivain quand on vient de la grande plouquerie internationale".... celle-ci "Pourvu que ça brûle" est encore différente... Toujours sincère mais là, on part sur les traces de ses voyages avec ses ami(e)s, ses rencontres, et les lieux qui seront le théâtre de ses livres. Passionnant ! Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Argentine, Chili... Franchement, j'ai adoré ce voyage auquel il nous invite dans son intimité, j'ai aimé les coups de gueule et les engagements de Caryl Ferey, je m'y retrouve totalement. On revit ses livres qui m'ont fait vibrés.... et résultat, comme une furieuse envie de les relire.... Au secours, ma PAL déborde suffisamment.... mais quel plaisir !
C'est parfois dur, dramatique, saisissant mais aussi drôle.... ah lala les coulisses de sa montée du tapis rouge à Cannes pour le film Zulu de Jérôme Salle (excellent, je vous le conseille), adaptation de son thriller éponyme m'ont fait rire de bon coeur... Caryl a le sens de l'autodérision qui est parfois irrésistible et toujours sincère. J'aime cette vérité.
Caryl Ferey est aussi très touchant dans ses engagements, ses colères... C'est un écorché vif, au coeur tendre. C'est bon qu'il y ait encore des personnes qui puissent être révoltées devant les injustices de ce monde si souvent indifférent. Bon attention, ce n'est pas un saint non plus... il a ses propres codes de conduite dans sa vie... Chacun ses choix. Respect. L'amitié est son socle de vie. Je trouve ça plutôt très bien.
Je ne peux que vous conseiller vivement de lire Caryl Ferey qui brûle véritablement de l'intérieur... et pourvu que ça dure...
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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