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4,18

sur 352 notes
Un grand livre de guerre, écrit par une auteure qui aime ses personnages. La grande guerre vue par "la France d'en bas" qui ne comprend pas ce qui lui arrive et surtout pas pourquoi. Un beau roman sur une France pas si lointaine et pourtant qu'on oublie : les paysans et les régions loin de Paris.
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Que de temps il aura fallu pour admettre que la Grande Guerre était de chair. Et pas seulement de chair à canon, envoyée en première ligne sous la menace du peloton. de chair, d'hommes, de femmes, de chiens et d'âmes. Alice Ferney y réussit admirablement. Sans excès ni facilité, sans tentation de ne faire que le récit de l'aventure d'un homme. En nouant l'homme dans son temps. Les mots sont là, simples et posés, ni héroïques ni démesurés. Ils disent ces moments qui restent malgré tout des instants de vie.
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Ce roman est une description très représentative de la guerre et notamment de celles des personnes qui la vivent, dans ce roman il s'agit de la guerre 14-18.
Les descriptions de l'auteur notamment les tranchées, les combats et surtout la mort sont très précises et relatent bien les faits.
Les personnages de Félicité et Jules sont très attachants et ne peut que nous désoler encore plus de l'existence de cette guerre si meurtrière.
Par ailleurs, l'auteur nous montre aussi à travers ce roman le
rôle des femmes qui est aussi très important pendant la guerre, reprenant le travail des hommes qui ne sont plus là en plus de leur quotidien.
De même, elle nous raconte le sort des animaux qui eux aussi subissent la guerre, qui plus est sans la comprendre.
L'auteur a une plume d'une grande sensibilité et c'est
tout à son honneur pour traiter ce genre de sujet.
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Très beau roman : il met en scène un chien-soldat qui retrouve son maître sur les champs de bataille. Jules, droit et intègre, possède sens de l'honneur aiguisé, voit tomber ses compagnons les uns après les autres et ressent comme une injustice le sacrifice de ses compagnons, l'obéissance aveugle aux ordres sans logique. Il écrit de longues lettres à sa famille, un deuxième enfant doit naître, et mettre un peu de lumière dans cette tourmente, tout comme l'affection qui le lie à Prince, le compagnon indéfectible.
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Un très beau livre qui raconte la vie d'un soldat, Jules, pendant la Première Guerre Mondiale. Ce livre est écrit par une femme ce qui est rare. La perspective de son récit l'est aussi puisqu'elle décrit en parallèle les combats, la guerre vue et vécue par les femmes mais aussi l'extraordinaire épopée d'un chien, Prince, qui par fidélité et amour pour son maître traversera la France et subira les pires batailles. C'est un récit très émouvant, très réaliste qui met en exergue tous les dilemmes et les contradictions de la guerre.
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Je ne suis pas très fan des livres sur la guerre / les guerres. Celui-ci n'est pas un livre sur la guerre, c'est un livre sur les gens pendant la guerre, et ça change tout!
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Alice Ferney met en scène un jeune landais appelé sous les drapeaux en 1914. Que va devenir sa jeune épouse enceinte ? Comment son chien Prince va traverser les champs de bataille pour le retrouver et devenir chien de guerre ? Qu'est-ce qui fait tenir cet homme dans l'enfer des tranchées ? Alice Ferney nous le conte finement. Dans cette guerre, elle évoque les liens qui se tissent entre compagnons d'armes, mari et femme, parents et enfants, homme et animal. Liens précieux qui permettent de survivre.
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C'est , une fois de plus me direz-vous , un récit de la Grande Guerre, sur le front et à l'arrière, de la mobilisation à l'armistice, auquel n'échappe ni l'horreur, ni l'absurde.

Alice Ferney y glisse son univers propre, fait de l'amour salvateur, de la transmission générationnelle, de l'amour des mots comme des silences. Elle instille à chaque personnage un désir profond d'humanité, un sens du devoir qui n'exclut pas la critique, un besoin de bonté face à l'infortune du destin. Elle accompagne chaque personnage, homme ou bête, dans sa douloureuse quête d'un chemin. Ses héros sont humbles et respectueux, ce sont des purs. Dans un style dont la beauté prend aux tripes, elle partage leur intimité la plus profonde. Son livre ne masque pas une atrocité mais, au sien de cet effroyable gâchis, donne paradoxalement comme une impression de paix et d'espoir . On y trouve des raisons de croire en l'homme, en la femme, en leur chien et en l'enfant à naître.
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Le 2 août 1914, dans un village des Landes, Jules Chabredoux, comme beaucoup de jeunes hommes, doit fouiller entre les piles de draps afin de retrouver son livret militaire. Il quitte à regret sa femme Félicité et son fils Antoine pour rejoindre son régiment, laissant également derrière lui son chien Prince, un colley fidèle et courageux, sa mère Julia, une veuve sévère et murée dans ses certitudes et son frère, Petit-Louis, trop jeune pour être enrôlé. Félicité a fait promettre à Jules de ne pas jouer au héros et de revenir de cette guerre que beaucoup voient comme une formalité vite expédiée. Les premiers combats tournent au désastre, faisant des milliers de morts et le conflit s'installe, dans les tranchées, imposant aux soldats des conditions effroyables. Jules va néanmoins trouver un soutien inattendu lorsque son chien, après avoir traversé la France, le rejoint dans les lignes. Grâce à l'esprit progressiste du lieutenant Bourgeois, Prince va devenir un chien-soldat, contribuant par son intelligence et son dévouement, à la réussite des missions auxquelles il participe.

Tour à tour, au fil des chapitres, Alice Ferney raconte la vie dans les Landes, la vie et la mort sur le front de l'Est. Les femmes, courageuses, assurent les travaux de la ferme, espèrent des nouvelles du front, craignent l'arrivée des gendarmes, porteur d'annonce de mort. Félicité lit et relit les courriers plein d'amour que lui envoie Jules, et résiste à la méchanceté de sa belle-mère. Jules, déjà peu enthousiaste lors de son départ, se rend vite compte de l'enfer qui attend les soldats, dans cette guerre mal préparée. Mais il apprend aussi la camaraderie, la solidarité et apprécie la valeur de son lieutenant, respectueux de ses hommes. L'éducation du chien va souder les hommes et contribuer à garder quelques traces d'humanité malgré l'horreur des offensives et des retraites.

Le sujet n'est pas nouveau, bien sûr, mais Alice Ferney a écrit un livre magnifique, qui par certains aspects, présente un intérêt documentaire passionnant. La description de l'éducation du chien et de son utilisation par l'armée apporte un dérivatif bienvenu à la narration des combats et à leurs conséquences meurtrières. Il y a parfois des longueurs, mais l'écriture est belle, au plus près des sentiments et des sensations, évitant l'outrance et les excès. Un livre fort et éprouvant, pour aborder avec un peu d'avance le centenaire du début du conflit.
Lien : http://ruedesiam.blogspot.co..
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Abandon. Malgré l'intérêt que je porte à cette auteur et au sujet, je n'ai pas réussi à entrer dans ce roman.
J'ai aimé en revanche "Grâce et dénuement", "Les autres", "Le ventre de la fée", "L'élégance des veuves"...
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