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EAN : SIE160900_637
Cremille (30/11/-1)
3.75/5   4 notes
Résumé :
Fergus O'Breane, nom prestigieux, symbole de l'Irlande révolutionnaire, mais dont nul ne connaît le vrai visage.
Fergus O'Breane lutte dans l'ombre et ses alliés sont aussi bien l'intègre Angus, Maître de Crewe, que l'immonde Dr Moore. Dans Londres se heurtent ainsi le bien et le mal, étrangement unis par un but commun. Bientôt le camp de Fergus connaît de sourdes luttes intestines, tandis que les sacrifiés de la cause s'évadent et cherchent à démasquer le re... >Voir plus
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Nous avons pris congé de nos lecteurs au moment où miss Mary Trevor, trompée comme son père par la scène muette jouée par Susannah au chevet de Frank Perceval, consentait à donner sa main au marquis de Rio-Santo.
Après cette scène, nous avions brusquement quitté les salons de Trevor-House pour la modeste chambrette des deux misses Mac-Farlane que Bob-Lantern, — le cher garçon, comme l’appelait le bon capitaine Paddy O’Chrane, — conduisit et laissa dans une chambre de l’hôtellerie du Roi George, bâtie sur pilotis, le long de la Tamise.
Master Gruff, nous l’avons dit, occupait dans sa maison une position analogue à celle du mari de la reine dans un état constitutionnel affranchi de la loi salique : il avait le droit imprescriptible d’accomplir du matin au soir les volontés de sa femme, et Dieu sait que la tâche était lourde ! Mistress Gruff eût fait sur un trône une reine sèche, laide, noire et capricieuse au dernier degré ; à son comptoir, elle faisait une aubergiste passable, douce au chaland, souriant au public, terrible à son époux ; lequel, par une sorte de bascule conjugale supérieurement établie, gagnait à chaque sourire une rebuffade, à chaque révérence une malédiction.
C’était un prix fait. Mistress Gruff aurait eu scrupule de ne point épancher avec soin sur lui la bile qu’elle épargnait à ses pratiques.
Il y avait une heure environ qu’Anna et Clary Mac-Farlane étaient arrivées à l’hôtel du Roi George. Elles étaient toujours assises devant la table préparée pour le dîner et attendaient impatiemment la venue de leur père.
De temps en temps un pas furtif se faisait entendre dans le corridor, et une étoffe de robe frémissait en frôlant la porte, comme si quelqu’un se fût approché de la serrure pour voir ou pour écouter.
Le vent du soir bruissait au dehors. On voyait parfois passer, comme de noirs fantômes, derrière les carreaux poudreux de la haute fenêtre, les épaisses spirales de la fumée des steamers remontant ou descendant le fleuve ; on entendait le cri triste et cadencé des watermen, tournant le cabestan de leur navire, le lointain grincement de la grue des lightermen (débardeurs) et le murmure plus lointain encore des mille voitures qui raient incessamment le pavé de Londres.
Ce n’était là rien de bien extraordinaire. Ces sons devaient être familiers aux oreilles des deux sœurs ; mais il est des instants où tout est matière à lugubre rêverie.
Anna et Clary avaient commencé d’abord par s’entretenir gaîment de leur père beaucoup, de Stephen un peu et de ces doux châteaux que les jeunes filles sont si habiles à bâtir sur le sable mouvant de l’avenir ; — puis, la solitude aidant et aussi le monotone concert dont nous avons essayé de décrire les diverses parties, elles s’étaient insensiblement attristées. Un poids leur était venu sur le cœur.
La chambre où elles se trouvaient était vaste. Un grand lit à ciel et à rideaux fermés formait, avec les chaises, la table et un secrétaire de tournure antique, tout le mobilier de l’appartement qui, grâce à cette nudité, semblait plus vaste encore. La nuit était noire, et une seule bougie noyait sa lueur tremblante dans les ténèbres de cette pièce dont les sombres lambris n’avaient point de reflet.
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Vidéo de Paul Féval
"Il y a quelques années, « on » murmurait que Claude Mesplède pourrait bien recevoir la médaille des arts et des lettres. Et puisque qu' « on » m'avait demandé mon avis sur la question avant d'entamer les démarches afférentes à ce genre de circonstances, j'avais indiqué que Claude ne voulait de médaille d'aucune sorte. Il avait déjà refusé celle du travail malgré ses 40 années de labeur à Air France !
Ce que Claude aurait aimé, c'est le prix Paul Féval de littérature populaire. Mais ce prix n'est attribué qu'à des auteurs qui écrivent des romans populaires. Lui, écrivait À PROPOS des romans populaires et donc, n'entrait pas dans cette catégorie.
Aussi voir naître, grâce à Quais du Polar que je remercie très sincèrement, un prix portant le nom de Claude Mesplède qui récompensera au choix : essai, ouvrage historique, correspondance, document, enquête, traduction, édition originale d'oeuvres complètes ou inédites, traductions nouvelles ou encore travaux académiques et universitaires… c'est énorme !
Et c'est finalement, en honorant sa mémoire, un joli retournement du sort. Claude aurait très fier qu'un prix porte son nom et sûrement un peu ébahi devant tant d'honneur.
Et que celles ou ceux qui comptent écrire sur l'oeuvre de Paul Féval se mettent au travail très vite. On ne sait jamais..." - Ida Mesplède
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