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3,9

sur 1135 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lecture fastidieuse pour moi, j'ai anticipé son terme en sautant des mots, des lignes, des paragraphes, puis des pages ! Je suis certainement passée à côté d'un chef d'oeuvre si l'on en croit certaines critiques, mais peut être ai-je aussi le même profil que les premiers lecteurs de ce roman si j'en crois ce qu'en dit wikipédia " 4ème roman qui ne connaît aucun succès lors de sa parution et à la mort de l'auteur en 1940 il n'est même plus disponible dans les librairies."
Pléthore de descriptions, certaines poétiques, émouvantes, d'autres éculées, répétitives, sans intérêt sinon de gagner quelques lignes (peut être cher payées par l'éditeur)
Le traducteur avertit " la présente traduction a été réalisée à partir de la première édition du roman (1940) elle est émaillée d'imperfections de toutes natures… Certaines sont citées, j'en ai trouvé d'autres, notamment une concernant une affiche publicitaire "le pont du Gard à Arles". Chacun corrigera la localisation de ce célèbre aqueduc romain.
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Dick Diver est psychanalyste et épouse sa jeune patiente Nicole, richissime fille de. Mais au bout de quelques années, le couple n'est plus sur la même longueur d'ondes, bien qu'il doive continuer à sauver les apparences, e qui agace la jolie Rosemary, tombée sous le charme du séduisant docteur...

Malgré une part autobiographique, Tender is the Night ressemble en de nombreux points au Great Gatsby : des soirées, du fric, des lieux huppés, de l'alcool, des gens super riches et super beaux, un amour impossible sous le soleil d'été... et de l'eau comme paysage. Devons-nous alors présumer que Fitzgerald ne sait écrire que d'une seule façon ? Ce livre est dans son premier tiers d'un ennui monstre et pourrait presque se comparer au pauvre destin des Kardashian blindés de pognon qui sortent partout avec leurs amis et pour qui on devrait se sentir mal quand ça ne va pas. Cette fois, après le quartier très chic des Hamptons où Gatsby n'en pouvait plus de scruter la lumière verte sur le ponton de Daisy, Fitzgerald nous embarque sur la French Riviera, coin non moins huppé qui fait encore plus glamour de par son caractère lointain pour des Américains qui sont friands des charmes de la France. Lu en anglais, le récit réserve moult petits passages dans la langue de Molière qui ne sont même pas traduits en notes de bas de page pour ceux qui auraient oublié d'apprendre le français, plaçant ainsi la langue dans un contexte encore plus élitiste (cela me rappelle Umberto Eco qui se vante bien trop de connaître plusieurs langues et attend que tout le monde en fasse autant, ou certains auteurs, comme Cormac McCarthy qui utilise l'espagnol comme si sa compréhension allait de soi pour tout le monde). Newsflash: tout le monde ne peut pas être plurilingue, personne n'a le même parcours, bon sang de bonsoir !
Bref, je me reprends...
Notre couple est tellement beau que c'en devient presque irréel. A chaque description on nous rappelle combien Nicole est sublime, combien tout le monde tombe sous le charme de Dick (j'ai jamais compris pourquoi le surnom des Richard était Dick, mot utilisé en langage vulgaire pour dire "petit con, petite bi--", mais passons également)... On manquerait presque de substantifs. Quant aux métaphores, elles ne sont pas bien compliquées : Dick Diver, dick "plongeur", qui plonge, sombre dans toute cette eau qui l'entoure et dans laquelle il peut noyer son déclin, sombre dans l'alcool ; mais qui plonge aussi dans ce mariage, dans cette situation avec une malade...
Ce qui gêne le plus au final, c'est la ressemblance frappante et flagrante entre ces deux romans mentionnés, ce qui génère une certaine lassitude à la lecture du second et peut entraîner, comme ce fut le cas pour moi, un arrêt de lecture après le premier tiers.
Cependant, en lisant quelques avis dithyrambiques par-ci par-là d'autres lecteurs, j'ai découvert que j'avais entre les mains le découpage en 5 parties chronologiques de 1936 au lieu du découpage original de 1934. Peut-être cela a-t-il contribué à ma non-appréciation du bouquin. Mais le déclin d'un couple, les histoires de coeur, la dépression personnelle sont loin de constituer à l'origine la base de mes choix de lecture.
Pas sûre au final que je m'attarderai sur le troisième Fitzgerald en ma possession : Les Heureux et les damnés...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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J'avais été enchantée il y a quelques années de lire « Gatsby le magnifique » et j'attendais avec impatience de lire un nouveau Fitzgerald. Pourtant j'ai été énormément déçue par cette histoire … C'est dû à différentes choses. Tout d'abord j'ai trouvé l'écriture très très lourde : des descriptions à n'en plus finir, voire parfois inutiles. Alors je me suis demandé si c'était la traduction et j'avoue n'avoir pas eu le courage de lire cette longue histoire en version originale. Car j'avais lu Gatsby dans sa langue originale et j'avais trouvé que l'histoire et la sonorité de la langue rendait le tout très poétique. Pourtant ici je n'ai rien retrouvé de tout cela (dans la traduction en tout cas). Pas de poésie, pas de « belles images », non tout m'a semblé si fade … J'ai eu immédiatement une sorte d'antipathie pour Rosemary ainsi que Dick qui pour moi étaient profondément égoïstes sans rien en laisser paraître. Mon affection est allée pour Nicole que j'ai trouvée très attachante et naturelle. Car oui dans ce roman, aucune place n'est laissée au naturel : l'argent « bouffe » littéralement toutes les personnes. Tout ce monde où les apparences comptent beaucoup m'a énervée au lieu de me surprendre : j'ai trouvé que l'auteur se consacrait trop à la description de personnes riches à l'excès, sans morale et pleurnichant pour un rien. J'ai eu beaucoup de mal à lire et finir ce livre qui m'a un peu ennuyée malheureusement.
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Fade, sans goût, sans intérêt. J'ai été jusqu'au bout de ma lecture qui fut pénible, rasante, agaçante. L'auteur a essayé mais n'a pas su. Son histoire est mal construite, décousue, brouillonne. Ses personnages ne sont pas finies. Ce roman est une tentative, pas une réussite. Il est à oublier
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Je n'avais pas été convaincue par ce que j'avais pu précédemment lire de Fitzgerald. Mais "Tender is the night" est, assurément, un roman singulier, parfois au confins du loufoque dans les dialogues, parfois dérangeant dans ses thèmes. le récit de la déchéance d'un être, d'un couple mal équilibré, d'une relation qui n'aurait pas dû être, entre un médecin et sa patiente nous est fait à travers un style relativement simple et agréable. Composé de trois "livres", Tender is the night campe un couple au charisme de façade, les Divers mais bien fragile est leur relation, bien fragile est l'esprit de Nicole. Mais le personnage principal est finalement Dick, qui se décompose lentement au fil des pages. Chaque personnage évolue, comme Rosemary, qui devient une "femme", Nicole qui se sent vieillir, mais c'est décidément Dick qui change le plus, en le plus négativement. Un roman autobiographique que l'on se doit d'avoir lu au moins une fois dans sa vie.
Lien : http://epopee-litteraire.exp..
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Quel ennui! du temps de perdu. Après "Beaux et damnés" que j'avais bien aimé, j'ai lu celui-ci qui étant écrit après, aurait pu être plus mature dans son écriture, fouillé, torturé que sais-je. Que nenni: c'est ennuyeux, à part peut-être la 2e partie que j'ai sentie très nettement autobiographique avec sa description de la pathologie de l'une des protagonistes. Pour le reste: histoire de midinette avec Rosemary (quel est l'intérêt de ce personnage? pourquoi cette réapparition inutile en 3e partie?), plein de personnages sans aucun intérêt et très peu décrits ou expliqués: on est perdus, qui sont ces types qui passent dans la vie de Dick et Nicole, qui sont soi-disant si proches et qui ne sont qu'effleurés? des dialogues fades. des situations décrites en détail sans raison comment s'il fallait étoffer le livre. Une fin carrément bâclée, style: 10 ans après, voilà ce qu'ils sont devenus: quelques lignes et basta. Immaturité du style (pourtant le 4e après Gatsby). Quelle déception! je mets 2,5 étoiles quand même.
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Oserais-je l'avouer? J'ai été déçue par ce roman…Alors que j'avais été émerveillée par Gabsy le Magnifique, qui fut un véritable coup de coeur et une découverte pour moi, je n'ai pas aimé celui-ci.


Pour résumer simplement : il y a trois parties : je n'ai pas aimé la première, j'ai bien aimé la deuxième, je n'ai pas aimé la troisième.
Bref, la moyenne n'est tout de même pas fameuse.


Je n'ai pas réussi à entrer dans ce roman. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, et encore moins les personnages principaux : Rosemary est une petite garce qui se veut princesse innocente, Nicole m'est indifférente et Dick est ridicule par son indifférence envers le monde. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à la critique de ce monde.


J'ai trouvé ce monde tellement absurde et tragique et moche…je sais que c'est le but de Fitzgerald d'ailleurs, qu'il dépeint une société qu'il avait bien connu, puisqu'il en fait partie, de montrer son hypocrisie et sa fragilité…mais là, cela n'a pas pris. Cela m'a agacé et ennuyé.


Ce principe de nonchalance par rapport à l'argent, aux malheurs est insupportable je trouve. Alors que pour Gasby l'argent était un moyen, ici c'est une raison de laisser-aller. C'est peut-être pour cela que j'ai eu plus de mal à adhérer au roman. Il n'y a pas réellement de personnages en dehors de cette société.

Ce dont parle « Tendre est la nuit » est avant tout du couple : Dick et Nicole. Un beau couple jeune, fort, riche (!!), bref le couple parfait, dont tout le monde veut être les amis.




[Attention, je dévoile quelques éléments de la suite]

Dans la première partie, c'est à travers le regard de Rosemary (personnage que je ne supporte pas du début à la fin !) qu'on découvre le couple. On le voit donc de l'extérieur, de la façon dont il apparaît au monde. Et il est parfait. Tout le monde l'envie et veut s'approcher d'eux.

Jusqu'à Rosemary, qui déclare être amoureuse des deux (enfin bon, surtout de Dick) et veut avoir absolument une histoire d'amour avec lui, malgré le fait de voir sa femme tous les jours, car « cela se voit, les deux époux s'aiment peut-être, mais d'un amour froid, juste de la tendresse sans passion »… (Qu'est-ce que cette petite adolescente idiote a pu m'énerver! Cette façon de traiter l'amour, les gens, les sentiments comme par-dessus le pied!)


La deuxième partie nous montre l'histoire de Nicole et de Dick. Il n'y a que la deuxième partie où j'ai pris du plaisir à lire ce roman : comment Nicole et Dick se sont rencontrés, ce qui s'est passé exactement, comment est-ce qu'ils ont finis par se marier…

Toute la partie avec l'asile (centre de repos?) était plutôt intéressante. C'est là qu'on apprend que Nicole est malade, voir très malade. Qu'elle a régulièrement des crises. Et que Dick est un médecin qui s'est intéressé à son cas (et à sa beauté de jeune héritière riche aussi). On voit comment Dick se retrouve -plus ou moins forcé, plus ou moins par amour – à s'attacher à Nicole, à l'épouser, à devenir aussi bien son mari que son médecin que son infirmière.

La troisième partie nous montre comment l'histoire de ce couple prend fin finalement. Je n'ai pas apprécié ma lecture à partir de là. C'était trop long, pas intéressant…la déchéance d'un homme à travers l'alcool n'est pas ce qui me passionne le plus.

J'ai aimé le passage où Mary reproche à Dick d'être désagréable et de dire des choses que personne ne veut entendre, alors qu'il peut être tellement agréable ! Je trouve que ce dialogue résume tout : il s'agit de s'amuser, de ne pas penser à la réalité et de passer le temps agréablement. C'est triste.

Là où j'y ai vu de l'intérêt, c'est que le roman est tout de même un peu autobiographique. Cela me laisse à penser que le couple F. Scott Fitzgerald et Zelda Fitzgerald ne devaient pas s'amuser tous les jours! Ce roman n'est flatteur pour aucun des deux! Mais même cela n'a pas réussi à me retenir. J'en avais assez à la fin.


——————————

Finalement, je suis assez remontée contre ce roman ! Je ne comprends pas pourquoi est-ce que cela m'a autant énervée, pourquoi, alors que j'ai vu la critique de l'auteur, ce qu'il a voulu nous montrer, je n'ai pas réussi à adhérer.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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Quel intérêt y aurait-il à lire un roman sur la vie décadente d'un couple de jet-setteurs dans les années 1930 ? Aucun, si ce n'est l'écriture de Fitzgerald, très bien menée. Hélas, si les trois premiers quarts du roman sont prenants, le dernier tiers perd de son intérêt et j'ai fini par me demander pourquoi je lisais ce que j'étais en train de lire. Dommage
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On ne sait trop où ça va et à la fin, si c'en est une, on ne sait pas trop où on est. Un livre étrange, dans lequel on se plonge par moment, à d'autres on s'y ennuie ou on est perdu. J'avais déjà lu, bien sûr, Gatsby le magnifique, cette même impression de ne pas savoir si on s'ennuie ou pas... comme dans le beau monde que décrit Fitzgerald ?...
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