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3,42

sur 277 notes
Le dernier Gillian Flynn , c'est 60 petites pages dans un écrin cartonné . Vous me direz : à peine 60 , et je vous dirai , oui hélas ...
Ça commence très bien , mordant , ironique... avec une 1° phrase qui scotche le lecteur dés le début...: "Si j'ai cessé de branler des mecs, ce n'est pas parce que je n'étais pas douée pour ça. J'ai cessé de branler des mecs parce que j'étais la meilleure ."
Ça y est, vous êtes dans l'ambiance ? ;-))
La narratrice est une" jeune branleuse" donc ,et raconte avec une ironie mordante et légèrement désabusée , son parcours . Obligée dés son plus jeune âge de mendier , elle avait enfin trouvé un métier qui rapportait, mais un léger problème de santé inhérant à sa profession l'empêche de continuer . Pas grave! Elle passera de la salle du fond, à celle de devant et exercera le poétique métier de voyante . Après tout , "péripatéticienne " et "cartomancienne" , ça finit pareil .
Un jour , une femme lui demande de l'aide , dans" sa vie , sa maison" et là, à mon humble avis , ça part en c... L'histoire perd du mordant, et finit comme il est écrit sur la 4° de couverture : "Quelqu'un vous ment. On dirait que vous allez devoir choisir à quelle histoire vous accordez votre foi. Qu'est ce qui vous rassurerait le plus ?"
L'auteur au bout de 60 pages, te laisse comme une étudiante en médecine devant un QCM (questionnaire à choix multiples ) , sauf qu'elle n'a pas pris le temps de vraiment installer l'histoire . 60 pages , c'est trop court pour s'attacher aux personnages, trop court pour flipper, tachycarder etc... ce qui était un peu le but de cette phrase d'accroche ... J'aurais aimé qu'elle en fasse un roman , ça en avait le potentiel , ( et là, je pense à "celle qui en savait trop" du génial Linwood Barclay ) .
Alors voilà, ça part très bien, le personnage principal d'authentique branleuse est très original , on monte en pression, on y croit , ça va être une histoire géniale et puis flop ....
Il y a une expression pour ça , non ?!
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J'ai d'abord été déroutée par ma lecture il faut dire que la narration est surprenante au début je me suis demandé sir Gillian Flynn n'avait pas changé de genre littéraire. le personnage principal exerce un double métier surprenant.

Les pages se tournent avec une facilité déconcertante pour ce très court texte de 60 pages nous déroute et nous emmène la ou on ne s'attend pas au début de la lecture.

On perçoit alors le talent de Gillian Flynn de nous faire un texte si court mais si dense et avec une fin totalement ouverte.
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Habituellement, les soucis avec le canal carpien sont l'apanage des secrétaires, des caissières, des personnes âgées… Mais je n'avais jamais pensé à ces filles qui travaillent du poignet, celles qui "peignent la girafe" de ces messieurs en manque de branlette.

Et oui, messieurs dames et jeunes gamins prépubère : si la masturbation ne rend pas sourd, elle vous nique le canal carpien ! C'est pas le curé du coin qui vous le dit, mais une spécialiste de la branlette…

Non, ce n'est pas de moi dont je parle, mon canal carpien va bien, merci pour lui, mais c'est notre narratrice anonyme qui nous l'apprend.

L'exercice de la nouvelle est assez difficile : il faut en dire le plus possible en peu de pages, ou laisser les lecteurs sur leur faim pour certains détails.

Gillian Flynn y est arrivée brillamment : en 96 pages (et pas en 69), sans nous donner le prénom de sa narratrice, elle est arrivée à me happer dans son récit et à me filer les chocottes, me laissant à la fin de sa nouvelle, hébétée et retournée.

Évidemment, la frustration est au rendez-vous car le scénario – excellent – aurait mérité plus de pages, plus de développement, hélas, cette histoire a été écrite pour un recueil de nouvelles et à la demande de G.R.R Martin.

Alors que nous en savons très peu sur la narratrice – hormis le fait qu'elle est une branleuse professionnelle, qu'elle ne suce pas et que des hommes sont prêts à payer pour qu'elle leur fasse ce qu'ils sont en principe capable de se faire tout seuls – nous nous attachons assez vite à elle, découvrant sa vie présente, son métier atypique, et son passé, peu agréable et miséreux.

Sans nous laisser le temps de souffler, l'auteur nous plonge ensuite dans une ambiance fantastique/terreur avec une maison que la proprio dit hantée, et puisqu'à cause de son carpien qui se bouche notre narratrice est passée au job de voyante, elle va se piquer de nous jouer à l'Exorciste pour sa cliente.

Je ne sais pas qui a manipulé qui, qui a joué avec les pieds de qui, qui était le coupable, mais en tout cas, je sais que l'auteur a joué avec moi comme le chat avec la souris et je me demande si à la fin, elle ne ma pas croquée.

Notre narratrice était peut-être la reine de la branlette, mais l'auteure est, une fois de plus, la reine de la manipulation !

C'est court, c'est fort, c'est intense, c'est rapidement lu, c'est plus long à digérer car les questions vous hantent et on se demande où on s'est fait baiser…. heu, manipuler ! C'est bourré d'ironie et d'humour noir.

Bref, une nouvelle qui vous masturbe le cerveau et vous laissera avec un sourire béat de plénitude, un sentiment de frustration parce que "Oh non, putain, c'est déjà terminé" et des questions sans réponses "Qui a manipulé qui ??".

Jouissif.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Pas vraiment convaincue par cette nouvelle de 53 pages (texte) d'une auteure dont j'avais apprécié "Sur ma peau". Supercherie et manipulation sont les mots-clés de l'histoire, une intrigue originale mais sans réel suspense, des personnages aux caractères peu probants et une fin trop abrupte (dans laquelle le lecteur se laisse manipuler une Xième fois). Reste un style d'écriture tranchant qui en fait une lecture rapide sans déplaisir.
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Envie d'une courte, mais intense lecture ? de découvrir la plume acérée de Gillian Flynn, cette excellente auteure qui retourne les esprits ? J'ai ce qu'il vous faut ! Nous allons mourir ce soir publié chez la pointue maison d'édition Sonatine, coche toutes ces cases et plus encore. Nouvelle de 70 pages, celle-ci n'en est pas moins soumise à un rythme endiablé. Oscillant entre fantastique et psychologie, la romancière met en scène une anti-héroïne désabusée dont la vie n'est pas très folichonne. Élevée par une mère irresponsable qui l'initie dès son plus jeune âge à la manche, elle s'adapte rapidement à son environnement en décodant la psychologie de ses "proies". Plus tard, "chargée de clientèle" à l'arrière d'une officine, elle est contrainte de passer à l'avant afin d'exercer la "voyance" en mettant à contribution ses dons d'observation. Lorsqu'une cliente lui fait part de sa terreur concernant sa maison qu'elle pense hantée, notre narratrice flaire la bonne arnaque et lui propose une purification des lieux. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu... Dès la première page le ton est donné, l'ironie et l'immoralité se découpent à la faveur de la noirceur où le mensonge devient un art. Machiavélique !

Après avoir survécu à une enfance miséreuse et une mère immorale, notre narratrice ne s'en sort pas complètement indemne. Faire la manche depuis tant d'années l'a certes aidé à développer ses dons en psychologie, mais ne l'a pas rendu riche pour autant. Chargée de clientèle à l'arrière d'une boutique, c'est-à-dire branleuse professionnelle au sens littéral du terme, elle est contrainte de passer à l'avant. En cause ? le syndrome du canal carpien. Ben oui les branlettes, c'est bien joli, mais un moment, ça use ! C'est ainsi qu'elle fait la rencontre d'une nouvelle cliente terrorisée par la maison qu'elle occupe depuis peu avec son mari. de plus, elle est persuadée que le fils de celui-ci est influencé par la demeure elle-même. Trop beau pour être vrai, notre protagoniste saute sur cette arnaque providentielle et s'immisce dans la vie de la mère de famille, décidée à lui soutirer le maximum d'argent. Quelques purifications plus tard, elle perçoit d'étranges phénomènes. Pire, le jeune garçon au comportement étrange devient de plus en plus agressif... Phénomènes paranormaux ou simple manipulation ?

De cette écriture franche que l'on retrouve dans Les lieux sombres, Gillian Flynn pose une ambiance délétère dès les premières lignes. Non sans ironie, elle propose une protagoniste détestable qui à son tour va subir les affres de la psychologie. Doucement, le voile du doute se lève pour non seulement induire la fausse voyante en erreur, mais aussi le lecteur. Arroseur arrosé !

De cette exquise noirceur les portraits esquissés, aboutis et absolument terrifiant, font le jeu des apparences, marque de fabrique de la romancière. Une excellente nouvelle en somme, dotée d'une chute aussi renversante que ses personnages. Pourquoi s'arrêter en si bon chemin Gillian ? (Ceci était un message d'une lectrice frustrée qui aurait bien aimé que ça continue encore et encore. Cabrel sort de ce corps.)
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Très court roman qui ressemble plus à une nouvelle avec à peine 60 pages ! Court, mais drôlement bien ficelé... Et mention spécial à la 4e de couverture qui n'a jamais été aussi énigmatique, mais en même temps révélatrice ! Très bien trouvé comme résumé de ce bouquin... Parce qu'au final, on est bluffé, perdu, intrigué et scotché ! Tour de force de l'auteur que d'avoir réussi à aussi bien développé son histoire et ses personnages en peu de mots ! Je voudrais tellement en dire, mais ne rien dire du tout en même temps. Parce que je veux vous laisser le loisir de découvrir... Captée dès les premiers, je vous mets au défi de le poser pour faire autre chose ! Moi, je n'y suis pas arrivé !!! J'ai embarqué de suite dans l'histoire et je l'ai lu d'un souffle ! Des points de plus pour Flynn dont l'oeuvre, jusqu'à présent, est un sans faute !!!
Il n'a pas la note parfaite, parce que j'aurai sincèrement pris des pages de plus !!!
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Gillian Flynn est de retour, et elle est en pleine forme.

Certes, le format est court ( une soixantaine de pages ) mais il permet de patienter jusqu'au prochain méfait de l'auteure de "Les lieux sombres" ( oui, le bandeau autour de ce superbe format cartonné indique "par l'auteur des Apparences" mais ma claque personnelle a davantage été son second roman ).

A l'origine, cette nouvelle a été commandée par Georges R.R. Martin ( Game of thrones ) pour son anthologie "Rogues" publiée en 2014 ( dans laquelle elle porte le titre "What do you do ?" ). On y retrouvait également des auteurs comme Neil Gaiman, Joe Abercrombie, Scott Lynch ou Lisa Tuttle.
Le texte de l'Américaine a ensuite été publié indépendamment sous un autre titre -"The grownup"- et l'édition française lui en accorde donc un troisième, plus sombre : "Nous allons mourir ce soir".

Je n'évoquerai rapidement que les dix premières pages afin de ne pas trop en dire mais pour donner un premier aperçu.
La narratrice décrit son enfance dans la saleté, la pauvreté, la mendicité et la façon dont elle a été amenée à masturber les hommes par milliers jusqu'à ce que la douleur au poignet soit trop intense et qu'elle doive se reconvertir. Tout ça dans l'arrière salle d'une diseuse de bonne aventure.
Et quoi de plus facile pour elle, au vu de son expérience, que de s'inventer des talents divinatoires ?
"les clientes voyance étant presque toutes des femmes, et les clients branlettes étant bien sûr tous des hommes, nous faisions marcher la boutique avec une précision d'horloge."
La couverture - une femme nue tenant une boule de cristal - illustre donc parfaitement les deux principales activités de notre héroïne.
C'est glauque, certes, mais pas aussi oppressant que pouvaient l'être ses romans.
La narratrice est relativement intelligente ( "Du coup j'ai constamment l'impression que je suis plus intelligente que tous ceux qui m'entourent mais que si je me retrouvais en présence de gens vraiment intelligents - des gens qui sont allés à l'université, qui boivent du vin et qui parlent latin - je les ennuierais à mourir" ) et elle parle avec beaucoup de détachement et même une forme de sérénité de ces aléas de la vie. Ce sont des contretemps davantage que de la souffrance.
L'humour est davantage au rendez - vous cette fois que le malaise malgré la gravité de certains sujets abordés.

L'histoire part donc sur des bases similaires à celles du roman "Celle qui en savait trop" de Linwood Barclay, mais avec un développement tout à fait différent.
"Ce jour-là, donc, nous avons discuté des thèmes de la solitude et du besoin dans Hantise de Shirley Jackson (...)"
Hantise est le nom de l'adaptation cinématographique du roman initialement paru sous le titre "Maison hantée", et cette référence n'a rien d'un hasard.

Mais pour savoir si Gillian Flynn s'est essayé au surnaturel le temps d'un court récit, je ne peux que vous encourager à vous laisser manipuler non pas par les mains expertes de la narratrice mais bien par le talent de l'auteure, qui nous mène à nouveau exactement où elle veut.

Merci pour ce trop court intermède.
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Formidable nouvelle de Gillian Flynn, qui confirme son talent de manipulatrice révélé dans Les apparences.
Le début est mordant, ironique, amoral. Puis l'histoire prend un tour fantastique. Avant la chute géniale qui laisse le lecteur un peu déboussolé. le tout est mené de main de maître, quel rythme et quels rebondissements en quelques pages, c'est tout simplement brillant!
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Comme beaucoup de lecteurs, le dernier roman de Gillian Flynn, Les apparences, a été un vrai KO littéraire, un uppercut qui reste un des plus marquants de ma vie de lectrice. Mon attente d'un autre opus devenant des plus fébrile, inutile de vous décrire le sentiment de profonde exaltation quand j'ai appris que les éditions Sonatine publiaient (enfin) le fruit de sa prose. Mais 1e douche froide : il s'agit d'une nouvelle de 70 pages et non d'un roman. Argh…bon c'est mieux que rien me direz-vous. Néanmoins et bien que je ne sois pas spécialement fan de ce genre littéraire, précisons qu'aux Etats-Unis, c'est tout le contraire. Et comme je suis une personne ouverte d'esprit, au diable le sacro-saint roman et vamos !

Nous allons mourir ce soir est un amuse-bouche on ne peut plus correct mais qui laisse sur sa faim (forcément ai-je envie de dire). L'histoire est comme toujours diabolique mais quelle frustration de ne pas avoir un développement plus poussé ! Parce que la sauce prend dès les 1eres lignes : une ancienne professionnelle du genre « masseuse avec finition », loin d'être une quiche sans cervelle, bien au contraire, s'est trouvée une reconversion dans la voyance. Après avoir taquiné le popol de centaines d'hommes en mal de câlins, notre professionnelle dont le canal carpien, trop longtemps sollicité, lui fait faux bond, a décidé de plumer les dondons après avoir desséché les maris J

Et l'une d'entre elle vient la solliciter pour une demande spéciale : persuadée que sa maison est hantée par un esprit maléfique, elle a également peur de son beau-fils, un adolescent ô combien étrange, sociopathe pubère qui fait de sa vie un enfer. Eh eh, en voilà-t-il pas une bonne aubaine pour se faire facilement du blé à coup de purification spirituelle ! A ses risques et périls ai-je envie de dire.

Je n'espère qu'une chose les amis : que Gillian Flynn reprenne sa nouvelle là où elle l'avait laissée, pour développer les thèmes abordés. Il y a tellement matière à en faire un roman détonnant, profondément ambiguë et machiavélique. Je sais, c'est le jeu de la nouvelle ma pauv' Lucette. Oui mais. Allez Gillian, écoute mes prières et sers-nous un roman dont tu as le secret. En attendant, vous pouvez sans complexe acheter ou emprunter cette nouvelle qui vous remettra (en douceur, quoique) dans la bain flynnien
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Amusée : voici comment je ressors de cette nouvelle de Gillian Flynn, récipiendaire du Prix Edgar 2015 de la meilleure nouvelle. Il y a beaucoup d'humour dans ce texte. Initiée à l'arnaque par sa mère qu'elle a tôt fait de dépasser, la narratrice, après des années à faire la manche et de légers accrocs à son casier judiciaire, a répondu à une annonce pour un travail de « réceptionniste » dans une boutique de divination, qui offre également d'autres services dans une pièce du fond, non sans risques pour la santé et la sécurité au travail : « Pendant trois ans, j'ai dispensé les meilleures branlettes de New York et ses environs. le truc, c'est de ne pas trop réfléchir. Si vous commencez à vous prendre la tête avec la technique, si vous vous mêlez d'analyser le rythme et la pression, la nature fondamentale de l'acte vous échappe. Il faut se préparer mentalement en amont, ensuite il faut arrêter de penser et faire confiance à son corps pour prendre le relais. Dans le fond, c'est un peu comme un swing au golf. Je branlais des mecs six jours par semaine, huit heures par jour, avec une pause pour le déjeuner, et mon agenda était toujours plein. Je prenais deux semaines de vacances par an, et je ne travaillais jamais pendant les fêtes, parce que les branlettes, à cette période, c'est triste pour tout le monde. Donc, en trois ans, selon mes estimations, j'ai effectué à peu près 23546 branlettes. Alors n'allez pas écouter cette salope de Shardelle, qui prétend que j'ai abandonné parce que je n'avais pas le talent nécessaire. J'ai abandonné parce que, quand vous pratiquez 23546 branlettes sur une période de trois ans, le syndrome du canal carpien, ça devient une réalité. » Cela donne une idée du ton. Lorsque sa patronne lui offre une opportunité d'emploi dans la voyance, elle s'adapte. Et rencontre Susan Burke, qui habite une maison victorienne avec son fils Jack, sept ans, et son beau-fils Miles, un adolescent de quinze ans inquiétant. Et elle y voit des opportunités de développement professionnel. À lire.
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