Chaque époque de l'art a se physionomie propre, fortement dessinée dans les mémoires.Le travail du temps en accuse et en simplifie les traits, et la succession des âges est pareille à un cortège d'être vivants reconnaissables à des caractères, à une expression, à un maintien. La postérité les peint comme des portraits, avec des grandes lumières et de grandes ombres, et c'est de ces puissantes évidences qu'est faite, non pas ce que nous appelons l'histoire, mais la conscience historique collective.