« On peut mesurer le bonheur à la cadence de chacun dans la rue. C'est toujours bon signe d'être pressé ; on est forcément attendu quelque part. »
Au départ Mathilde a perçu quelque chose d'étrange sur le visage de son mari Étienne, comme s'il était absent. Un jour il lui annonce qu'il la quitte, que leur histoire est finie, alors que cet été même il parlait de mariage. Iris l'ancienne compagne d'Etienne est revenue d'Australie et elle a repris sa place.
« Une rupture est toujours encombrée par le flou, les non-dits accumulés, et souvent des mensonges énoncés pour ne pas blesser. »
Mathilde a l'impression de n'avoir été qu'une parenthèse, comme s'il elle n'avait pas existé, toute une vie de souvenirs, de projets pour rien. Elle doit continuer à vivre, guérir de son chagrin d'amour. Heureusement, elle peut compter sur le soutien de sa soeur Agathe et de son beau-frère Frédéric.
David Foenkinos explore le thème tant de fois étudié de la séparation et de la souffrance de la personne abandonnée. Une analyse psychologique de celle qui se retrouve seule et qui va sombrer littéralement aux limites de la folie.
« Pendant tout l'après-midi, Mathilde avait repensé à cette expression : nager en plein bonheur. Que se passe-t-il quand on atteint le rivage ? »
Une toute petite chronique, pour un petit livre tant par le nombre de pages (176) que par la qualité du récit, même si
David Foenkinos nous réserve une fin inattendue.
Je n'ai pas retrouvé l'auteur tant apprécié de «
Charlotte », «
Les souvenirs », ou «
La délicatesse »