Deux soeurs

Etienne quitte Mathilde. Mathilde a une soeur chez qui elle se réfugie dans son petit appartement.
Avec Agathe, la sœur donc, il y a le mari et une petite fille.
La première partie est celle de l'abandon et la dépression qui s'ensuit.
La seconde partie est le huis clos dans l'appartement dans lequel Mathilde est censée se retrouver entourée de l'affection de sa soeur.
J'ai apprécié la première partie ; la détresse de Mathilde et sa difficulté à ne pas sombrer.
La seconde partie est plus convenue.
Tout cela est sombre et l'écriture ne rend pas justice à l'histoire.
Le style est simple, cela se lit d'une traite mais les annotations de bas de pages sont, comme dirait ma mère, carrément neuneu.
Au final, un Foenkinos très moyen.

Je suis un peu circonspecte. le livre n'est pas en soi illisible, la première partie étant plutôt agréable à lire mais à un moment il y a une bascule...Ca perd de son intérêt. Ce roman n'est à mon sens pas très dense et son intrigue télégraphiée.
Ca m'a fait penser à ces séries policières américaines où tous les crimes sont possibles, tous les scénarios sont plausibles car quand on a décidé de faire de la littérature avec la déviance mentale, entre psychopathes et schizophrènes, pervers sexuels et paranoïaques, on peut s'attendre à tout sans pour autant qu'il y ait une raison, une cause, une explication. On est donc affranchi de la construction d'un truc qui tient la route…
N'étant pas fan des thrillers, des polards et des films d'horreur, je suis globalement déçue avec une impression d'avoir été un peu trompée sur la marchandise.

L'histoire de deux soeurs sur fond de rupture amoureuse, de jalousie et de colère.
Mathilde se retrouve seule, quittée par son grand amour Etienne, du jour au lendemain. Elle se voyait pourtant mariée, mère et choyée et subit une descente aux enfers émotionnelles brutales. Elle perd pied et perd tout sens de la réalité. Suspendue de son emploi, précaire financièrement et mentalement, elle trouve refuge chez sa soeur Agathe, heureuse en couple, mère d'une jolie Lili mais fatiguée de devoir faire face dans ses différents rôles. le récit entrecoupe une foule de petits chapitres. La plume est rapide, rythmée et on ne s'ennuie pas. Les affres de la colère et de la jalousie sont plutôt bien analysées. Les notes de bas de page m'ont cependant agacées. Un effet de style, à mon sens, superfétatoire. L'ensemble se lit comme on regarde un bon film un peu trop prévisible.

Après avoir déjà lu "Charlotte" et "la délicatesse" j'ai voulu me replonger dans un autre livre de cet écrivain. le style reste toujours aussi bien écrit au travers l'histoire sombre d'une femme quittée et trompée. Sa fragilité est telle qu'elle devient dangereuse. le sujet du deuil et de l'anéantissement son omnipresent

👯‍♀️ Mathilde et Agathe sont soeurs. Un jour, Étienne décide, après cinq ans de relation et la promesse d'un mariage, de quitter Mathilde pour retrouver Iris, son premier amour à peine rentré d'Australie. La jeune professeure de littérature perd alors pied, peu à peu, et c'est sa soeur qui va venir voler à son secours.

👯‍♀️ « Deux soeurs » ou comment une rupture peut vous plonger dans une chute infernale, au point de perdre tout repère.

👯‍♀️ Qu'en ai-je pensé ? J'ai découvert Foenkinos il y a quelques années avec La délicatesse, que j'avais beaucoup aimé. Les notes humoristiques de bas de page m'avaient surprises et je me souviens avoir passé un agréable moment de lecture. Ce fut ensuite le Mystère Henri Pick et enfin Charlotte, qui, pour moi, dépasse de loin tous les autres romans de l'auteur. Cependant, deux soeurs ne réunit aucun ingrédient qui m'avait tant plu auparavant : peu d'humour, peu de profondeur, j'ai trouvé ça très plat jusqu'au clou de l'histoire. Dans le style, ça m'a tout de suite fait penser à « Chanson douce » de Leila Slimani, sans la dimension psychologique.

👯‍♀️ Petit flop pour moi, donc. Avez-vous un de ses romans à me conseiller ?

Le malheur peut-il rendre cruel et malfaisant ?
C'est la question que semble poser D. Foenkinos en racontant l'histoire de deux soeurs, Agathe et Mathilde : Agathe, l'aînée, résolument positive et optimiste, est heureuse en ménage et mère d'une adorable petite Lili, Mathilde la cadette est plus compliquée, professeur de français, elle vit avec Etienne depuis cinq ans, espère se marier et ils ont parlé de faire un enfant...

" Agathe possédait une indéniable aptitude au bonheur. Preuve suprême : elle travaillait dans une banque. C'est un environnement professionnel pour les gens heureux et équilibrés. Professeure de français, c'était l'opposé : une soumission quotidienne à l'interprétation des mots. Un métier qui rend instable. À vrai dire, le problème n'était pas le métier. le vrai problème, c'étaient les livres. Mathilde en avait trop lu. Tous les malheurs venaient de la littérature."

Quand son compagnon lui annonce brutalement qu'il la quitte, Mathilde est dévastée et perd complètement les pédales ; sa vie devient un véritable chaos, et sa soeur dont elle n'était plus très proche, va la recueillir et vouloir l'aider l'aider à se reconstruire.
Mais n'introduit-elle pas alors le loup dans la bergerie ? Des signes n'apparaissent-ils pas que la vive souffrance de Mathilde l'a changée ?

David Foenkinos a toujours une écriture agréable, fait des remarques judicieuses et originales sur notre vie quotidienne et maîtrise parfaitement la montée de la tension et le suspens ; difficile d'arrêter sa lecture avant le dénouement et de ne pas être sonné.e par l'épilogue...

C'était mon premier livre lu et cela donne une sensation assez particulière. Néanmoins j'ai été rapidement bercé par la voix assez neutre de Marie-Julie Baup transmettant au mieux les émotions de ce livre.
Je trouvais néanmoins la voix assez monotone et dans les dialogues pas assez différentiable.
Au niveau du roman en lui même l'histoire se lit ou s'écoute dans mon cas de manière fluide. Il y a peu de temps morts même si je trouve que la première partie manque un peu de rythme.
La fin est assez étonnante et j'aurai apprécié un prolongement de l'histoire.
L'écriture est simple et assez basique mais finalement correspondant à l'intrigue.

LIVRE SYMPATHIQUE MAIS UN PEU TROP LONG a mon gout ; beaucoup trop de descriptions; la fin est particulière et là par contre on a pas d'état d'ame de l'héroine c'est bizarre car je pense qu'il aurait fallu creuser, je dois avouer que j ai lu la fin avant car je voulais savoir ou elle en était de sa vie à la fin du roman ...

Premiere lecture de Foenkinos pour moi, c'est l'histoire d'une femme abandonnée par son homme, ce dernier retrouve son ex, l'amour de sa vie sans prendre la peine d'expliquer les choses.
Il y a deux parties, j'ai beaucoup aimé la première, l'auteur  destille avec brio la décente en enfer & les affres de la séparation !

De la rage, de la tristesse, de la souffrance, de la désespérance, de la douleur, celle qui vous retourne les tripes ! Une déchéance ! Mathilde est tout bonnement détruite, saccagée, en ruine !!
A mesure que j'avançais dans ma lecture, je pensais à cet autre qu'on aime, qui choisit de partir, que par la suite il faut vivre avec sa disparition & avec notre amour ! Avancer, s'en sortir ! Cet autre pour qui on a fissuré notre mur, à qui on a permis de voir de l'autre côté, et puis devoir chercher les pierres pour "emmurer" à nouveau tout ça !!

Qui n'a pas connu cela ?!
Une première partie où il est facile de s'identifier, une écriture fluide, facile à saisir !

La deuxième partie, me laisse perplexe !
Mathilde souffre tant qu'elle est prise en main par sa soeur aînée ! Au fil de la cohabitation on décèle une forme de narcissisme démesuré chez elle, cette promiscuité n'engendre rien de bon, un huit-clos suffoquant. S'il est possible que le malheur rend les gens méchants, l'expression prend tout son sens ici !
La fin est juste inattendue, j'étais loin de m'en douter !Stupéfaite ! J'ai dû relire quatre fois le passage !
Une fin inimaginable, inenvisageable, du moins pour ma part ! Une fin noire ! Glaçante !

Je n'arrive pas à mettre des mots sur mon ressenti, mais je suis perturbée. C'est indigeste, c'est glauque & brutal ! J'ai fini ce livre le soir, et bien qu'il soit un broché de chez Gallimard, avec cette douce couverture écrue, il s'est obscurcit entre mes mains, telle, que ma nuit s'était cassée la gueule !

Mathilde, prof de français au collège, est passionnée par la littérature et très amoureuse d'Etienne, avec qui elle vit depuis 5 ans. Lorsque celui-ci la quitte pour Iris, son ex qui vient de rentrer d'Australie, Mathilde s'écroule. La solide Mathilde, fiable, stable, pleine de bonté n'existe plus et laisse la place à une autre, très différente que son entourage ne reconnait plus. Même Agathe, sa soeur aînée, qui l'héberge, se sent impuissante face à son comportement. Mathilde n'acceptera jamais qu'Etienne l'ait quittée, elle sait qu'elle l'aimera toujours, alors dans son coeur meurtri, l'idée de la vengeance se met à germer.

Lu parce que j'avais entendu parler de thriller psychologique, cela a piqué ma curiosité. L'auteur décrit la déconstruction d'une femme meurtrie et le thème est très intéressant mais on est loin du thriller, le genre littéraire utilisant le suspense ou la tension narrative pour provoquer chez le lecteur une excitation ou une appréhension et le tenir en haleine jusqu'au dénouement de l'intrigue (in wiki). Et comment, même avec un thème aussi puissant, le roman peut-il être aussi plat et convenu. Une lecture qui confirme mon manque d'intérêt pour cet auteur (à part La délicatesse que j'avais beaucoup aimé et Charlotte qui m'avait fait découvrir le destin tragique de cette jeune artiste).
Lien : http://www.levoyagedelola.com