J'ai commencé ce roman avec une grande impatience, d'une part parce qu'il s'agit d'un Foenkinos, auteur que j'affectionne particulièrement et d'autre part, parce que le titre m'inspirait.
Une fois n'est pas coutume, je n'avais pas pris connaissance de la quatrième de couverture, préférant garder entière la surprise de la façon dont l'auteur allait appréhender ce thème de la fratrie.
Comme le plus souvent, j'ai apprécié le style particulier de Foenkinos, adepte des phrases courtes et rapides. On sent dans l'écriture son impatience à partager son histoire avec son lecteur. Au-delà des phrases, dans ce cas-ci, c'est aussi le roman qui est court… trop court pour le coup.
En effet, je me suis plutôt trouvée face à un récit qu'à un véritable roman. L'histoire se tient, il y a un peu de suspense, les évènements s'enchaînent correctement, en bref… les ingrédients sont réunis pour une bonne fiction… mais ce n'est pas ce que j'attendais. Les personnages sont survolés, on assiste à une succession de faits et à une sorte de description de leurs sentiments mais, à mon sens, ça ne fonctionne pas. le personnage de Mathilde est même plutôt agaçant, voire peu crédible. Tout tourne autour d'elle, que ce soit dans les bons côtés comme dans les moins bons.
Le point positif, c'est que je n'ai pas vu venir la chute de l'histoire mais en même temps… le tout m'a laissé complètement indifférente.
Je vais donc laisser ce roman de côté pour garder en mémoire la très belle opinion que j'ai eue de
Charlotte du même auteur.