C'est le troisième et sans doute le dernier livre de
David Foenkinos que je lirai car vraiment je n'apprécie pas.
J'avais vu le film tiré de ce livre il y a quelques années, je connaissais donc l'idée centrale.
Mais c'est surtout le style de l'auteur qui ne me plait pas. L'écriture est pleine de "tics" qui alourdissent le texte, c'est pataud, lourd, bête.
Il y a d'abord ces remarques insipides qui figurent comme des notes de bas de page. Exemple : ... la nostalgie de Nathalie. Note de bas de page : "j'ai d'ailleurs remarqué que les Nathalie sont souvent nostalgiques".
Et, plus que régulièrement, des "inter chapitres" niais qui n'apportent de mon point de vue rien à l'histoire, inutiles, souvent très bêtes (la recette du risotto aux asperges, la liste des chansons que
John Lennon aurait pu écrire, etc.).
Et enfin, il y a tout au long du texte, des banalités affligeantes, des remarques insipides :
"Markus était fragile. Mais cette fragilité pouvait aussi être sa force".
Quant à l'histoire ... je regrette que ses personnages soient surtout des personnages fantasmés et pas des "vraies" personnes. En particulier, les femmes. Nathalie est belle, mince, discrète, charmante. Même quand elle vit un drame horrible. Au contraire, la tristesse "aggrave considérablement son potentiel érotique". Malgré le chagrin et le malheur, elle continue de se maquiller "il suffit parfois de se maquiller pour paraître vivante".
Cet auteur n'aime pas les femmes, il aime l'idée qu'il s'en fait, bref un fantasme.