AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 11677 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
À vif... ivre de cette délicatesse qu'empruntent Markus et Nathalie dans cette histoire à fleur de peau. C'est beau. C'est incommensurablement doux, chaud, bienveillant. Ce livre est une caresse, un murmure merveilleux à chaque page...

Je me sens bien.
Heureuse d'avoir lu cette délicatesse...

Nathalie est belle, d'une beauté simple et évidente qui trouve son essence dans l'authenticité de la vie. Nathalie est passion. Nathalie est émerveillement, quiétude. Nathalie est en vie, dans la vie, pleine de vie.
Jusqu'au jour où son mari François décède brutalement, renversé dans la rue. Nathalie devient cendres. Elle se consume dans l'anéantissement, le deuil, la perte, le vide. Les années passent et sur Nathalie s'est figé le voile de la tristesse. Arrive Markus, un employé de sa boîte, un homme insignifiant que personne ne voit et ne connaît vraiment. Markus est pourtant à lui seul l'incarnation même de la vie. Il a cette délicatesse pour toutes choses. Il a ce regard si particulier pour l'invisible, l'insoupçonnable.
Deux êtres un peu mal dans leur peau qui vont pourtant ensemble sur la pointe des pieds, composer la plus délicate des histoires.

Ce roman est juste merveilleux tant par la poésie élémentaire qu'il regorge, son regard si sensible sur l'art d'aimer, le besoin d'être aimé, l'envie d'aimer. Il touche l'âme sensible pour déposer un océan de caresses et de douceurs. Ce n'est pas un roman niais d'une romance, c'est un roman hymne à la vie et à l'espoir, aux accords toltèques oscillant entre la souffrance et la joie. C'est un nid douillet où s'endort la délicatesse et rien que cela, c'est un bien fou.

J'avais déjà beaucoup aimé le film avec François Damiens et Audrey Tautou mais le livre est tellement lumineux que l'un comme l'autre, je vous conseille de ne pas passer à côté de cette petite pépite.
Commenter  J’apprécie          14323
Nathalie et François sont mariés depuis 7 ans. Tout va bien pour eux.
Un jour de repos, Nathalie lit un livre, François part faire un jogging en toute insouciance.
Et c'est le drame, François se fait renverser. Il décède.
Pour Nathalie, commence une période de deuil bien difficile.
Elle travaille dans une firme suédoise et se remet immédiatement à la tâche.
Son patron, bien que marié, essaie de la séduire mais elle n'est pas du tout intéressée.
C'est sans compter sur la présence de Markus, un collègue suédois, très discret, d'une beauté qui demande à être découverte.
Un jour, alors qu'il arrive dans son bureau, elle l'embrasse d'un long baiser intense puis fait semblant que rien ne s'est passé.
Markus est tout chamboulé et va tout faire pour la séduire sans la brusquer, tout en délicatesse.
C'est une relecture pour moi qui avais lu le livre en 2009 bien avant que je m'inscrive sur Babelio.
A la deuxième lecture, j'ai été frappée de la différence entre un premier amour et le second, plus prudent, qui arrive plus lentement, où chacun apprend à se connaître.
L'écriture de David Foenkinos est très différente de l'actuelle que j'apprécie également : plus fraîche, plus spontanée, plus jeune en somme.
Dix ans se sont passés depuis.
Le film que j'ai vu deux ans plus tard montrait deux acteurs formidables : Audrey Tautou et François Damiens.
Le livre y était tout à fait respecté et pour cause, l'auteur avait participé à son élaboration avec son frère si je me souviens bien.
Un regret, la couverture initiale de chez Gallimard ne passe plus chez moi. Trop sobre ! Cela fait partie d'une tradition bien sûr et ils en font même des carnets.
Quand on voit les merveilleuses couvertures de chez Zulma et autres...
Ce n'est qu'un détail !

Commenter  J’apprécie          574
"Si je pouvais tout changer , si je pouvais braver la mort, j'irais te chercher, plus jamais je ne te quitterai ". Émilie Simon, BO du film La délicatesse.

Ce livre est un conte de fée, raconté aux adultes... Comment une rencontre sublimée de 2 beaux jeunes gens, qui s'aiment et se marient, se termine sur la perte de l'être aimé... " Nathalie...envisageait l'avenir comme une promesse". L'éclat du Bonheur perdu laisse Nathalie dans la pénombre....

Mais, il faut travailler et se perdre dans le boulot et les dossiers. Nathalie enferme ses souvenirs et l'absence de François, dans le silence...Le regard figé et la souffrance chevillée au corps, elle..." A quoi bon lutter pour paraître? A quoi bon mettre toutes ses forces, à se montrer sociable et agréable ?" Et puis, le roman dépasse vos craintes de mélo, et vos attentes...

Nathalie embrasse Markus, sans comprendre pourquoi .. Il n'est pas beau, gauche et ...suédois. "Il la regardait avec émerveillement, Nathalie représentait cette sorte de féminité inaccessible... " C'est une rencontre étonnante de légèreté et de...délicatesse.
Commenter  J’apprécie          485
Que dire, que dire... Je l'ai lu d'une traite, lors d'un long trajet en avion. J'étais véritablement incapable de m'en détacher. J'ai trouvé ce roman évidemment très délicat, aussi léger qu'une plume. L'écriture est toujours aussi agréable, simple mais avec cette patte caractéristique de l'auteur. Les personnages sont profondément humains, très attachants, très normaux aussi (dans le bon sens du terme). Ils sont incroyablement touchant, avec leurs doutes, leurs peurs. L'amour, la perte, la douleur : ce livre raconte la vie. Une histoire en apparence toute simple, mais j'ai coutume de dire que les choses les plus simples sont les plus difficiles à réaliser. Une histoire d'êtres humains qui hésitent, qui s'aiment, ne se comprennent pas toujours. Une magnifique histoire d'amour. Tout est très tendre, très joliment raconté : très juste, surtout. Comment se reconstruire après la perte de l'être aimé, celui qui était tout ? de nombreux passages, de nombreuses citations m'ont marquée. de plus, je pense que ce livre sera pour moi indéfectiblement associé à ce souvenir des nuages qui défilent par le hublot, des maisons petites comme des maisons de poupées.
Je pense que c'est un roman qui donne de l'espoir, je le recommanderais à tout le monde (même si je pense que beaucoup l'ont lu, tant il est, à juste titre, populaire).
J'aime toujours autant ce que fait David Foenkinos.
Lien : http://lantredemesreves.blog..
Commenter  J’apprécie          390
Oui, c'est vrai, que de délicatesse dans ce livre ! Amours partagés ou non, tout est fin, léger. Je l'ai lu d'une traite, bien installée sur un nuage blanc et moëlleux. Parfois, j'ai manqué de tomber, à cause des secousses de mon rire. Oui, même l'humour est délicat.
La délicatesse est idéal pour un bon début d'année !
J'ai vu le film tiré du livre, avec Audrey Tautou, qu'elle était belle ! Et François Damien, comme il était émouvant !

Coup de coeur
Commenter  J’apprécie          356
Quelle merveilleuse surprise ! Je ne m'attendais à rien de bien extraordinaire et j'ai été charmée à presque chaque page. Par une réplique, une blague, un mot, une définition, une note en bas de page, une émotion, une métaphore, des points de suspension… Dès la lecture de la quatrième de couverture, je suis tombée sous le charme. Avec ce roman, David Foenkinos nous donne envie de le rencontrer et de lire tout ce qu'il a pu écrire jusqu'à présent.

J'ai directement été séduite par la présence de l'auteur, par son audace, par l'empreinte qu'il laisse dans son roman, comme s'il était une sorte de personnage secondaire. Il prend part au drame, avec ses phrases délicates et nous émeut, mais surtout il nous donne le sourire, grâce à son humour tendre et ravageur. J'ai eu envie de noter des dizaines de citations, de phrases qui sonnent parfaitement, qui sont tout à fait à propos ou qui peuvent nous toucher personnellement.

Néanmoins, il ne faut pas s'attendre à une histoire renversante et originale. Ce petit roman est assez banal et traite, comme beaucoup l'ont déjà fait, de l'amour, du deuil, du bonheur et de comment réapprendre à vivre. Ça ne paie pas de mine comme ça, et pourtant, c'est une belle histoire, rigolote et touchante, écrite avec talent et ce « je ne sais quoi » qui la classe au-dessus des autres.
Lien : http://charabistouilles.word..
Commenter  J’apprécie          352
Je découvre la délicatesse de David Foenkinos plus de dix ans après le tapage médiatique qui a suivi sa publication, en 2009. Et je pense que c'est une bonne chose, cela me permet de ne pas voir ma lecture biaisée par le ras le bol général qui peut se faire sentir dans ce cas.
Pour ma part, j'ai beaucoup aimé ce roman. En 2020, donc.
On y suit Nathalie, jeune femme dynamique et active, très séduisante, épanouie en amour ainsi que dans son travail.
Un jour, très brusquement, François, l'homme qui partage sa vie, meurt au cours d'une séance de sport. Une mort violente, inattendue, qui laisse Nathalie dans le désespoir le plus complet, perdue, sans repère.
C'est le récit du veuvage et du chagrin, puis de la reconstruction. Nathalie reste bien entourée. Son associé, Marc, est aussi un ami. Pour faire face, elle décide de se noyer dans le travail. Elle ne veut pas montrer de faiblesse, elle décide d'être forte malgré ce drame irréversible.
Il y a Markus aussi. Un employé suédois sans charme, mais avec beaucoup de répartie et d'humour. Alors que Nathalie reprend confiance en son pouvoir de séduction, elle embrasse un jour Markus sur la bouche, langoureusement... Pour cet homme quelconque, c'est un cadeau du ciel !
Je trouve que Foenkinos traite ses personnages avec beaucoup de bienveillance et d'empathie. Ils sonnent juste et la psychologie est bien travaillée. Petit à petit, on apprend comment chacun évolue, comment chacun arrive au moment présent à partir de flashback dans les souvenirs de chaque personnages. C'est un procédé classique que l'auteur utilise avec délicatesse. Rien n'est blanc, ni noir.
Pour ces raisons, j'ai aimé ce roman, que j'ai lu très rapidement. En revanche, j'ai préféré la première partie à la seconde, qui s'apparente plus à une comédie romantique, registre qui m'est plus éloigné.
Après deux soeurs, je lis avec plaisir les romans de Foenkinos, alors que j'avais un certain a priori à son égard. Belle rencontre !
Commenter  J’apprécie          282
Une pincée de malheur, une cuillerée de rendez-vous manqués, beaucoup d'indécision, une once d'audace, et si vous y tenez, un peu de chance tout de même…
Qui a dit que l'amour était une alchimie rare ?
Je le confesse sans honte, j'ai vraiment aimé La Délicatesse, son écriture limpide, sa douceur, son empathie avec des personnages un peu paumés. Non ce ne sont pas que des personnages abîmés, mais seulement à la recherche d'un petit plus, de l'amitié, d'un sourire, d'une main tendue…
J'ai découvert ce livre en écoutant David Foenkinos invité de François Busnel sur France Inter. Je ne le connaissais pas. Mais sa façon de parler, sa richesse d'expression sans doute magnifiée par son interlocuteur, m'ont touché et j'ai acheté ce livre assez rapidement. le l'ai lu presque d'une traite, et à la fin j'étais bien. Je l'ai proposé à ma femme qui m'a donné son avis : un doux moment de lecture. Mon plus grand plaisir dans ce livre a été de l'offrir à des amis que la vie n'a pas épargnés et qui l'ont lu avec apaisement.
Sans doute me trouverez-vous candide ou fleur bleue, tant mieux pour moi, tant pis pour vous.
Si vous n'aimez pas ce livre, peut-être n'aimez vous pas aimer tout simplement.
Pour nous réconcilier, je terminerai par une phrase de Matthieu Ricard, traducteur français du Dalaï-Lama : “Le sourire est la porte du coeur qui s'ouvre à l'autre”.
Commenter  J’apprécie          282
Malgré les avis parfois mitigés sur "La Délicatesse", j'ai beaucoup aimé lire ce livre.
Le style de Foenkinos est beau, simple, poétique ; et l'histoire, simple, presque banale, est très efficace.
Le roman est, comme peut le laisser penser son titre, très délicat, plein de pudeur, mais aussi de vérité humaine.
L'histoire, toute simple, nous est contée avec originalité, intelligence et délicatesse-et, l'histoire, pourtant peu originale, voire banale, atteint à la dignité de roman.
Foenkinos raconte avec force la reconstruction de son héroïne endeuillée, son amour pour son mari, ses doutes, ses tourments, ses passions.
D'une intelligence, d'une délicatesse, d'une poésie, d'une vérité humaine rare !
Commenter  J’apprécie          262
Qu'on ait vu le film avant ou après avoir lu ce livre, cela n'a guère d'importance mais il ne faut se priver ni de l'un, ni de l'autre, d'autant plus que l'auteur s'est impliqué à fond dans la mise en images de son roman, avec son frère Stéphane.
Tout commence avec la vie plutôt tranquille de Nathalie et le récit plein d'humour et de sensibilité de sa première rencontre avec François. Mariage, bonheur complet pour cette jeune femme qui travaille depuis cinq ans dans son entreprise suédoise : « Charles était très heureux de la compter parmi ses proches collaborateurs. Il n'était pas rare qu'il l'appelle dans son bureau juste pour la féliciter… Il éprouvait beaucoup de tendresse pour elle, et appréciait ces moments où ils se retrouvaient seuls…. »
Un drame vient interrompre une vie semblant s'écouler si tranquillement et voilà Charles qui se fait plus pressant. Il arrive que l'auteur, fidèle à son habitude, insère des événements pris dans l'actualité comme le 11 septembre 2001 ou des résultats de Ligue 1… Il nous présente aussi Chloé, la bonne copine, et enfin, Markus, originaire d'Uppsala, en Suède : « Pour lui, Nathalie représentait cette sorte de féminité inaccessible, doublée d'un fantasme que certains développent à l'endroit de tout supérieur hiérarchique. »
Jusqu'à ce fameux baiser qui bouleverse tout, surtout Markus, « un acte gratuit ». Nathalie ne sait pas pourquoi elle a fait ça : « Ce baiser était comme de l'art moderne… Elle l'avait juste embrassé comme ça. »
"La délicatesse", ce roman mérite alors vraiment son titre. D'abord grâce au style de l'auteur qui confirme, de livre en livre, tout son talent, mais aussi par l'enchaînement des événements jusqu'au coup de théâtre qui amène la scène finale, chez la grand-mère de Nathalie, Madeleine : « Chez les grands-parents, le bonheur émerveillé de voir leurs petits-enfants ne s'accompagne pas forcément de longues tirades. »
Les souvenirs de l'enfance remontent chez Nathalie qui n'oublie pas François et imagine même la femme âgée qu'elle pourrait être pendant que Markus, alors qu'il se fait tout petit, se cache et éprouve une délicatesse infinie, … « Chose étrange pour ce jour où il se sentait grand comme jamais. »


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
Commenter  J’apprécie          240





Lecteurs (34770) Voir plus



Quiz Voir plus

La Délicatesse

Quel est l'éditeur du roman "La Délicatesse" de David Foenkinos?

Flammarion
Gallimard
Kirographaires
Seuil

10 questions
394 lecteurs ont répondu
Thème : La délicatesse de David FoenkinosCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..