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3,74

sur 11677 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Délicatesse ??? HA HA, j'ai trouvé ce bouquin aussi délicat, poétique et subtil qu'un mode d'emploi de perceuse à percussion sans fil. Cohérent cependant car, avec un sujet aussi larmoyant, l'écriture aussi est à pleurer, ultrabasique et d'une platitude qui relève de l'exploit.

Les personnages, eux, brillent par leur inconsistance, et les événements se succèdent sans inspiration à la cadence d'une chaîne de montage.

Bref, un objet-à-pages désopilant de niaiserie.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Désarmant et atterrant... Désarmant par ce qu'on a pas envie de dire du mal de ce récit vraiment neuneu et gentil ; Atterrant par son style : s'il se veut comique ou ironique, c'est loupé parce que souvent tout tombe à plat. Exemple dès la première page "Mais elle ne ressentait aucune nostalgie, jamais. Ce qui était assez rare pour une Nathalie." (note en bas de page : "Il y a souvent une nette tendance à la nostalgie chez les Nathalie".). J'ai donc compris que j'avais affaire à du lourd ! Je suis néanmoins allé jusqu'à la fin. Je ne lirai pas autre chose de cet auteur, jamais (note : il y a souvent une nette tendance à détester les romans de Foenkinos chez les Jean-Michel).
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Je n'ai pas aimé du tout ce livre, je ne sais pas si tous les livres de
David Foenkinos sont de la même veine, mais si c'est le cas, je m'arrêterai là... L'histoire est bidon, niaise, parfois, M. Foenkinos cite Cioran, Camus ou Sartre pour tenter de relever le niveau.
Je pense qu'il vaut mieux qu'il s'en tienne à écrire des articles dans Psychologies magazine (je n'ai rien contre ce magazine, croyez-moi...)

J'ai noté quelques passages de ce livre assez révélateurs, n'hésitez pas à dire ce que vous en pensez :

"- Mais vous allez vous faire mal au cou en restant comme ça.
- Je préfère avoir mal au cou qu'au coeur."
Elle resta en suspens avec cette dernière phrase, qu'elle traduisait comme une expression, comme un mot même : coukokeur.

Il se leva pour la saluer. Elle n'avait jamais remarqué qu'il était aussi grand. Il faut dire aussi que la moquette de l'entreprise tasse les employés. Au-dehors, tout le monde paraît plus grand.

C'était comme s'il était en face d'un poisson avec des jambes (chacun ses métaphores). Depuis des années, pendant des centaines de réunions, il avait toujours vu une femme sérieuse, douce mais toujours sérieuse, oui. Il l'avait vue sourire bien sûr, il l'avait déjà fait rire même, mais ainsi non.

... J'arrêterai là, maintenant, une chose est sûre, ce livre va sortir immédiatement de ma bibliothèque !!

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Avec François, Nathalie a connu le coup de foudre, le mariage, l'amour parfait. Mais un dimanche comme les autres, François ne rentre pas de son footing matinal, fauché par une voiture. Anéantie, la jeune femme n'a plus goût à rien, mais elle finit par refaire surface et reprend son travail de cadre dans une entreprise suédoise. Là, elle affronte la pitié de ses collègues et les tentatives de consolation et de séduction de son patron. Pour Nathalie, cependant, plus rien ne compte hormis son travail et son coeur est définitivement fermé à l'amour. Un jour pourtant, sur une impulsion, elle embrasse Markus, un collaborateur suédois terne et un peu gauche.


Une lecture rapide et légère qui n'a rien de transcendant. J'ai du mal à comprendre l'engouement suscité par ce livre chez de si nombreux lecteurs. Creux, plat, superficiel sont les adjectifs qui me sont venus à l'esprit en le fermant. FOENKINOS enchaîne les faits si rapidement que j'ai peiné à m'attacher à ses personnages dont la psychologie est à peine effleurée. L'histoire en elle-même m'a semblé sans intérêt. Quel en est réellement le propos? La perte d'un être cher? le deuil? le renouveau amoureux? Peu importe puisque rien n'est approfondi! Et que dire du style?! Les chapitres sont entrecoupés de choses et d'autres: chansons, dictons, recettes, résultats sportifs,etc. Pour moi, c'est du remplissage sans intérêt. Par ailleurs, le livre est truffé de notes de bas de page,sortes de tentatives d'humour de l'auteur d'une affligeante inanité.
Bref, je l'ai terminé, d'une part parce que je n'abandonne jamais une lecture, et d'autre part parce qu'il est très court. FOENKINOS n'a pas su me convaincre et je crois que nous n'avons pas, lui et moi, d'atomes crochus. Je ne pense pas ouvrir un autre de ses livres.
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La délicatesse.

La délicatesse c'est ton amie qui tarde à t'annoncer sa grossesse parce qu'elle sait à quel point tu souffres de ne pas avoir d'enfant.

La délicatesse c'est ton pote qui ne te propose pas de te ramener mais qui te prend les mains en te demandant de le laisser te ramener, s'il te plait.

La délicatesse c'est le musicien avec qui on est pourtant loin d'être les meilleurs amis du monde, qui te signifie son soutien alors qu'il est sur scène et quand il craint que te voir en difficulté dans le public.

La délicatesse c'est beaucoup de petites lumières qui illuminent les ténèbres de l'humanité mais ça n'a rien à voir avec ce roman pathétique et balourd.
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Ce n'est pas trop par sa délicatesse que brille ce livre, mais plutôt par sa banalité et ses situations prévisibles.
Lu d'une seule traite, cette lecture fluide et facile étant sans doute sa qualité, tout est très prévisible du début à la fin et je ne suis jamais tout à fait rentrée dans le texte, d'ailleurs les notes de bas de page de l'auteur n'y aident pas.
Je suis donc restée extérieure à cette histoire que je qualifierai de mignonne.

Nathalie s'est mariée jeune, s'est retrouvée veuve sans enfant jeune, et s'est donc consacrée à sa carrière.
Et puis un jour, par hasard, elle va embrasser Markus et se retrouver surprise par cet homme.
Mais voilà, pour moi je ne vois nulle part de sentiments amoureux entre ces deux-là, j'ai plus l'impression que Nathalie est tombée amoureuse de la délicatesse de Markus.
Tout est dit dans le résumé, inutile de s'attendre à des rebondissements, il n'y en a pas.
Les relations humaines sont à peine esquissées, il n'y aucune étude des caractères ni de portraits bien brossés des personnages.
Tout sonne creux dans ce roman, et l'auteur a cru bon d'alterner les chapitres de l'histoire avec des chapitres courts donnant des informations complémentaires qui n'ont aucun intérêt.
Le style général est lourd, certaines phrases sont même d'une banalité affligeantes et n'ont aucun sens : "Il voulait se mettre sur son 31. Il aurait même voulu se mettre au moins sur son 47, ou sur son 112.", ce n'est même pas une écriture expérimentale, cela contribue au contraire à maintenir le lecteur en dehors du récit.
Quant à l'histoire, son rythme est aussi plat que l'encéphalogramme du mari décédé de Nathalie et elle ne traite aucunement de la souffrance, du deuil, c'est juste un enchaînement de banalités qui constitue au final un rien, un néant narratif, avec de rares bons passages d'une histoire qui aurait pu être réussie.

"La délicatesse" est, pour moi, un roman qui est resté trop gentil servi par une histoire trop prévisible et par des personnages sonnant creux.
Il y a beaucoup trop de battage médiatique et de marketing autour de ce livre et les 10 prix qu'il a reçus étaient jusqu'alors quasi inconnus de moi (à noter qu'il est juste précisé qu'il les a reçus sans les nommer, et pour cause !).
Ce fut une rencontre ratée avec David Foenkinos et une déception quant à cette lecture où son seul intérêt réside dans sa lecture facile et qui fait passer le temps … pour passer à un autre livre !
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Je suis tombée par hasard sur la délicatesse de David Foenkinos .... et cette délicatesse m'est tombée des mains.
Il ne s'y passe pratiquement rien, mais ce rien se présente sous la forme d'un ahurissant catalogue de clichés, un amoncellement de niaiseries, un ramassis de poncifs, un nombre insensé de platitudes, le tout rédigé dans un style sautillant se voulant parfois guilleret et teinté d'humour, parfois tragique - tout dépendant des circonstances -
et entrecoupé d'apartés ridicules, sans queue ni tête, pour faire genre ?, pour se montrer original ?
Au fait, vous voulez un Krisproll ?
Et avez-vous enfin bouclé ce fichu dossier 114 ?
A survoler vite fait dans la salle d'attente de son médecin traitant, dentiste, gynécologue, ou proctologue (en fonction de votre sexe) afin de changer des habituels Closer, Gala ou encore Auto-moto (toujours en fonction de votre sexe).
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Je me doutais bien que passer de Jim Harrison à "La délicatesse" ça allait pas le faire (et ça le fait pas du tout !)
Pas moyen de trouver un quelconque intêret à cette histoire qui est tout sauf "délicate". C'est lourd, rempli de banalités, les personnages sont caricaturaux et le côté mièvre et fleur bleue dégouline à chaque page ! Les passages où l'auteur tente de faire de l'humour tombent à plat...pas vraiment une réussite !
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Lorsque j'ai terminé ce livre, je n'ai pu que pousser un soupir de désespoir car il est d'une banalité affligeante. Je me demande même qui sont les membres des jurys capables d'octroyer des prix (inconnus) à un ouvrage aussi insipide, prévisible et creux. Méfiez-vous de ce titre racoleur car il n'y a rien de subtil, ni de délicat dans cette histoire qui tient sur un mouchoir en papier plié en douze : Nathalie perd brutalement son mari mais s'accroche à la vie grâce à son travail. Son geste inhabituel envers un de ses collègues va modifier son quotidien.
Le récit est très superficiel, et pas besoin d'être Einstein pour deviner la suite des évènements. Les personnages principaux sont caricaturés à l'extrême : Nathalie la femme parfaite (belle, admirée par les salariés de l'entreprise, occupant un poste à responsabilité à un jeune âge, adepte des tailleurs chics et des talons aiguilles au bureau etc.) ; Charles, le patron sous le charme de sa collaboratrice et qui tente de la séduire à tout prix, d'autant plus que son mariage bat de l'aile ; Markus, salarié discret au bureau et homme sans histoire dans sa vie personnelle. Je ne compte plus les multiples clichés sur la Suède, ni les allusions sans aucune subtilité à d'autres ouvrages (exemple des plus ridicules : « En véritable concierge, sans la moindre élégance du hérisson »).
L'hémorragie pourrait s'arrêter là mais non, voici encore quelques points qui m'ont paru insupportables :
- les chapitres sans grande consistance, destinés à rallonger inutilement le nombre de pages : pourquoi mettre les résultats de la Ligue 1 ? ou la définition du mot moquette ? ou les paroles de chanson d'Alain Souchon ? ou des passages de films ? ou des recettes de cuisine ?
- les publicités, qui sont pour moi une pollution visuelle et intellectuelle. Pour ne citer qu'un exemple, vers la page 30 où il met carrément la phrase suivante « sur un meuble Ikea .. ». Il y en a d'autres, moins directs. M. Foenkinos, est-ce que Balzac, Dickens ou Flaubert ne cite ne serait-ce qu'une seule marque dans leurs chefs-d'oeuvre ?
- les notes de bas de page, qui ne servent à rien, qui n'expliquent rien, qui n'éclairent rien et sont justes là pour décorer. M. Foenkinos, encore une fois je m'adresse à vous : je vous conseille de feuilleter les ouvrages de Victor Hugo ou de Thomas Hardy pour comprendre à quoi sert réellement une note de bas de page.
Le style d'écriture est lourd, plat, avec des dialogues sans grande consistance.
Un conseil : une lecture à éviter !!!
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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D'habitude, je n'écris pas sur les livres que je n'aime pas. Cette fois pourtant, je le fais car je suis perplexe. Voilà un roman qui, dixit l'éditeur, "a obtenu dix prix littéraires et a été traduit dans une quarantaine de langues." Je vois même qu'il a été adapté au cinéma.

Et pourtant je n'y ai trouvé qu'une histoire sentimentale comme on peut en voir dans certains téléfilms, sans relief, à peine vraisemblable : combien iraient jusqu'à assener deux coups de poings à leur patron ?

Certes, quand j'ai choisi cette lecture, je cherchais un roman un peu léger et facile pour pallier le poids de la rentrée mais à ce point, ce n'est plus de la légèreté. Je cherchais aussi un auteur à découvrir. Ce livre est-il représentatif ?

Certes, il y a de l'humour, par moment et quelques jolies phrases aussi mais les définitions, recettes, statistiques... qui entrecoupent le récit s'apparentent à de la désinvolture.

Alors est-ce moi qui ai mal compris ce livre ? C'est le sens de cet article : je suis perplexe devant le succès d'un tel livre que moi je n'ai pas apprécié.
Lien : http://www.lirelire.net/2015..
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