AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 279 notes
5
13 avis
4
9 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
[Coup de coeur] Cette grande épopée littéraire de Michel Folco traverse le temps et l'Europe. Son personnage principal, Marcello Tricotin, est un homme ordinaire mais il est issu d'une lignée d'hommes hors du commun. Cela va certainement influer sur le cours de sa vie et entrainer des rebondissements.

Son père meurt et laisse un testament plutôt étrange dans lequel il stipule une clause très particulière pour bénéficier de la totalité de l'héritage. Partira-t-il de son village afin de répondre à cette mission sacrée. Qu'est-ce qu'il l'attend au bout de cette quête ?

C'est là que réside tout le talent d'écrivain de Michel Folco, car l'écriture est agréable, les aventures folles et l'humour toujours présent au détour d'une page ou d'un paragraphe. Finalement, la chose que l'on attend, c'est de lire les prochaines aventures de la famille.
Commenter  J’apprécie          292
Mine de rien, voici mon 500ème billet, pour cette occasion il me fallait un livre particulier, le livre qui hantait ma PAL et que je souhaitais lire depuis trop longtemps.
Il y a des titres qui font "tilt", qui vous font sourire et qui créent une connivence avant même d'ouvrir le livre, et... Avouez que ce titre là a un beau pouvoir d'attraction, non ?
J'aime beaucoup Michel Folco, auteur malheureusement peu prolifique, il m'a jusqu'à présent toujours enchanté et autant le dire tout de suite, j'ai été enthousiasmé par ma lecture.
Ceux qui connaissent l'auteur seront ravis de débuter cette histoire en compagnie de Charlemagne Tricotin, un Charlemagne qui a bien changé depuis "Un loup est un loup" ou encore "En avant comme avant".
Un prologue assez copieux et surtout mémorable qui va donner le ton d'une histoire digne des précédentes productions de Folco.
C'est à mon sens une lecture difficile à catégoriser, on peut dire sans risque d'erreur qu'il s'agit d'une saga familiale sur un siècle et trois générations, oui on peut.
Charlemagne, Carolus son fils posthume, Marcello le fils de Carolus mais aussi Giulietta, Anton ou encore Badolfi, autant de personnages au caractère bien trempé et un peu hors norme (bon sang ne saurait mentir).
On va s'instruire et se marrer, ça je peux vous l'affirmer pour avoir éclaté de rire en cours de lecture plus souvent qu'à mon tour, oui ça aussi je peux le dire.
Ce récit est résolument historique, scientifique, sociétal et anticlérical, il y sera donc question d'histoire militaire (un peu), d'histoire de la science et de la médecine, nous instruisant ainsi sur l'état des connaissances de l'époque et sur le chemin parcouru.
Vous serez aussi édifiés sur les moeurs piémontaises et autrichiennes du 18ème siècle qui incluront également le quotidien et le fonctionnement des "maisons closes".
Nous croiserons en cours de route quelques personnages historiques et beaucoup d'autres seront évoqués, nous donnant l'occasion d'apprendre des choses au travers de multiples anecdotes.
J'ai adoré cette incursion jubilatoire dans le quotidien des bourgeois fortunés. Adoré ces aventures improbables et inénarrables sur plusieurs générations, dans ce récit la nature humaine est sans fard, c'est à dire plutôt moche et égoïste le plus souvent, en passant j'ai trouvé l'évolution de Marcello assez fabuleuse tout au long de cette histoire.
Bravo donc à l'auteur qui est resté égal à lui même dans un style truculent et inimitable, un livre dans la même veine que "Dieu et nous seuls pouvons", un must donc.
Quant au rapport avec le titre ma foi, vous verrez finalement qu'effectivement même le mal se fait bien ;)
Commenter  J’apprécie          8967
Ma che famiglia incredibile!
J'ai passé une semaine avec elle, cette famille Tricotin, et ça marque, croyez moi!!
Marcello, digne petit fils de Charlemagne, nous fait (re)vivre des aventures aussi folles qu'édifiantes!
Est-t'il fou ce Marcello? Sa femme, Maria, vous dira oui....mais peut-être que ses enfants n'en sont pas tous convaincus....moi même , j'avoue, je lui accorde le bénéfice du doute! Il est Tricotin, même si sa filiation est complexe, il a dans le sang les loups de Charlemagne, même si ses loups à lui sont des insectes, des araignées, des mygales, des termites(miam miam...)
Mais quelle inventivité, quel machiavélisme, on ne peut que dire bravo! même si on adhère pas du tout à la forme de morale du maître d'école Tricotin! On se marre, on jubile.
merci Michel Folco pour toutes ces histoires époustouflantes, érudites, drôles et profondes! J'adore votre univers, il est tellement hors norme, il nous remet tellement à notre place d'humains imparfaits, rêveurs et ignorants.J'aime votre verbe, vos personnages, vos décors, vos intrigues, vos digressions, vos liens avec les animaux, avec la nature.
Merci pour tout ce temps que vous m'avez offert(j'ai lu tous vos romans et cela totalise quelques milliers de pages)à être bien, loin du quotidien.
Commenter  J’apprécie          30
Unique! Joussif!
Commenter  J’apprécie          10
Autant Charlemagne Tricotin était un individu intenable et au combien malin et opportuniste, son petit-fils, Marcello, semble bien être, tout au contraire, "dans le rang", instituteur qu'il est dans un petit village italien.
"En avant comme avant" s'était terminé sur une révélation monumentale. On attendait vivement la suite des aventures du héros. Mais voilà : comme Charlemagne, Michel Folco est malin et surgit là on ne l'attend pas, constamment déconcertant. le "long prologue" qui débute le roman nous narre le jour fatal pour Charlemagne puis nous voilà propulser 80 ans plus tard... un léger saut chronologique. L'appétit du lecteur n'en est que plus ouvert. Nous allons donc remonter l'histoire par une série de va-et-viens entre présent et passé et, aux côtés de son petit-fils Marcello, découvrir peu à peu ce qu'est advenu Charlemagne au cours de durant la Révolution française puis sous l'Empire. Bien sûr, entre les deux, il y a le fils de Charlemagne, personnage aussi haut en couleurs que son géniteur. Celui-ci va laisser une épreuve à son fils qui se révélera une vraie gageure et un apprentissage de la vie comme on ne l'aurait souhaiter à personne. Michel Folco ne recule devant rien : au fil des chapitres, l'histoire devient de plus en plus culottée, énorme. Marcello en voit de toutes les couleurs ; c'est peu de le dire. Jusqu'à ce qu'on en vienne à en éprouver un malaise. Mais le héros s'en sort et c'est finalement d'autant plus jouissif pour le lecteur qu'il revient de loin. L'histoire se termine par une double apothéose : on aura rarement été aussi éberlué par la fin d'un roman. Celle-ci permet enfin de comprendre le titre et de méditer sur le sujet et la morale qu'on peut tirer de ce qui est aussi une fable écologique. Une lecture à conseiller aussi aux jeunes générations le nez sur leur smartphone.
Commenter  J’apprécie          20
Marcello Tricotin est un maître d'école qui vit à San Coucoumelo, petit village du Piémont en plein coeur de la vallée de la Gelosia. Si l'on devait décrire sa situation en quelques mots, on pourrait dire que c'est un enseignant médiocre, un mari docile, un beau-fils manipulable mais surtout une déception pour son père. Ce dernier n'est autre que Carolus Tricotin, le "stimare dottore" du village, un notable très riche, un homme excentrique et cynique, passionné par la science, un véritable érudit qui s'intéresse à de nombreux domaines. Carolus est le fils d'un général-baron français, Charlemagne Tricotin (oui oui le fameux Charlemagne de Racleterre !!!) et de Giulietta Benvenuti. Mais le jour de leur mariage à Turin, Charlemagne meurt assassiné par des Sardes, Carolus ne connaîtra donc jamais son père, du moins de son vivant. Voilà pour les présentations !

Le 1er janvier 1900, Carolus meurt. Son testament stipule que si Marcello veut jouir pleinement de son héritage, il doit se rendre en Autriche, retrouver son demi-frère, lui annoncer le décès de son père et lui faire des excuses en son nom. Si la clause n'est pas respectée dans un délai de trois ans et un jour, Carolus fait don à l'Académie royale des Sciences de Turin de la moitié de ses biens. Marcello n'a pas envie de quitter sa classe et de laisser son élevage d'araignées dans le grenier. Que diable irait-il faire en Autriche ? Il déteste les voyages et n'a pas envie de quitter son village. Mais après avoir repoussé plusieurs fois son départ et suite à l'insistance grandissante de son beau-père, il se décide enfin à quitter San Coucoumelo.

Sa première escale le conduit tout d'abord à Turin où il découvre le Tutti Frutti, un bordel renommée de la ville, qui lui appartient désormais. Puis il s'installe à Vienne, dans un palace, le Sacher, où il profite du luxe, comme le lui avait conseillé son père. Costumes sur mesure d'Ugo Gadj, pourboires à tout va, descente de litres de vin Mariani (réalisé à partir de vin de Bordeaux et d'extrait de feuilles de coca) tel est, désormais, le quotidien du jeune Italien. Ses pérégrinations le mène dans les endroits les plus reculés d'Autriche, à la recherche de ce demi-frère, en passant par la France où il découvre l'histoire de son grand-père, avant de revenir au village après bien des aventures.

Au départ timide et peu sûr de lui, Marcello grandit peu à peu et prouve qu'il est bien le digne descendant de Charlemagne ! Il se révèle être aussi obstiné, de mauvaise foi et rancunier que son grand-père. Il découvre aussi la vie de Carolus, ce père, qui lui a semblé si distant pendant toutes ces années, et semble mieux le comprendre, de nombreuses similitudes apparaissent même. Les catastrophes auxquelles il survit avec brio lui donnent de l'assurance , et l'étrange testament voulu par son père va finalement lui insuffler la force de prendre sa destinée en main. Il se découvre une force de caractère et une volonté d'entreprendre dont il ne soupçonnait même pas l'existence, ni les habitants de San Coucoumelo d'ailleurs ! Pour leur plus grand malheur...

Michel Folco nous enchante une nouvelle fois avec son style si particulier. Plus qu'un roman-fleuve, c'est un roman-monde qu'a bâti Folco. Une oeuvre cohérente. Avec des histoires dans L Histoire, des retours incessants dans le passé, qui nous permettent de découvrir avec bonheur la carrière militaire de Charlemagne auprès de Bonaparte ainsi les jeunes années viennoises de Carolus. Ce livre est un comme un puzzle, où page après page, les pièces s'emboîtent et donne un formidable résultat. Même le mal se fait bien est mon livre préféré de Folco juste derrière Un loup est un loup.
Commenter  J’apprécie          80
Marcello Tricotin, fils de son père Carolus, lui-même fils dudit Charlemagne Tricotin, celui-là même qui zozotait et se comportait comme si le monde lui appartenait, et bien Marcello Tricotin est bien le digne descendant de son aïeux complètement incontrôlable !
Remontons un peu en arrière dans la généalogie de cette ébouriffante famille…
Dans tous ses livres, c'est une constante chez Michel Folco, il s'ingénie à décrire les aventures rocambolesques (et ce mot n'est pas galvaudé ici, croyez-moi !) d'une drôle de famille : les Tricotin de Racleterre. (Accessoirement, il dédie un tome à la famille de bourrèles, les Pibrac, car ils seront amenés à frayer avec ces remuants Tricotin).
On a donc ainsi pu assister à la naissance des quintuplés Tricotin, quatre garçons et une fille, à leur enfance, leur séparation, puis les aventures de Charlemagne le zozotant ont débuté. Il avait comme don de pouvoir communiquer avec les animaux, de par son empathie avec eux. Il avait aussi une incroyable imagination pour faire des conneries, et pour s'escamper avant que ça tourne trop vinaigre pour lui... Toutes ses péripéties (contées dans « Un loup est un loup » puis dans « En avant comme avant ») l'ont amené à finir chef d'armée en Italie, où il sera assassiné par des rebelles siciliens le jour de son mariage. (Ici débute "Même le mal se fait bien")
Heureusement pour lui, Charlemagne ne respectait pas Dieu, et avait déjà consommé les fruits du péché et conçu sa descendance : Carolus Tricotin.
Ce Carolus, qui ne connût son père que sous la forme d'une impressionnante momie - conservée intacte grâce au génie d'un embaumeur italien qui apprit ses secrets chez les égyptiens - ce Carolus donc, devint un médecin éclairé bien que fantasque, un érudit voyageur, un bon-vivant respecté et aimé de ses congénères, qui honorait loyalement la mémoire de son père Charlemagne en étant un libre-penseur haut en couleurs. Il était même le médecin attitré des pensionnaires d'une maison close…
Il était aussi le père d'un autre enfant, conçu dans sa jeunesse estudiantine, qu'il n'avait pas daigné reconnaitre, et qu'il avait même renié… Aloïs.
Plus tard, Carolus s'était enfin marié et avait eu un fils légitime, Marcello.
Alors à sa mort, Carolus est bien embêté… son rejeton officiel, ce mou du bulbe de Marcello, devenu maitre d'école par fainéantise, qui n'a comme passion que l'étude des Arachnés, ce satané Marcello qui ne porte même pas la culotte chez lui, et qui se fait bouffer par son beau-père, ce chacal nain d'Attilio, et bien c'est ce Marcello là qui va hériter de la fortune colossale qu'ont amassée les Tricotins depuis presque 2 siècle. Et ça, c'est un sacré coup dur, pire que la mort pour Carolus. Comment faire pour que cet empoté devienne un homme, un vrai, capable de diriger une maison close et de gérer une fortune, alors qu'il est à peine capable de gérer sa propre classe ?
Qu'à cela ne tienne, Carolus enverra Marcello à la recherche de son demi-frère surprise, et c'est à cette seule condition que l'héritage colossale lui reviendra. Il aura trois ans et un jour pour retrouver ce frère, lui annoncer la mort de leur père, et lui faire des excuses en son nom pour l'avoir rejeter. Si au terme de ces trois ans Marcello n'a pas honoré les dernières volontés de son père, il sera déshérité.
Pour Marcello c'est un crève-coeur, une lourde corvée, que ce voyage, lui qui n'aime que son confort et son grenier à araignées qu'il peut observer pendant des heures. Mais un héritage de cette importance ça ne se refuse pas, surtout quand on l'aime autant, son confort.
Alors il part le Marcello, tardivement, en trainant la patte, mais il part. Et il lui arrive tout un tas d'aventures et de rencontres, heureuses ou pas, comme la fois où Marcello se prend la foudre, et qu'il en perd tous ses poils et cheveux. Il en réchappe donc et devient un miraculé « célèbre ». Il frôle la mort plusieurs fois. Il s'endurcit. Il rencontre aussi Freud, ainsi que le jeune Ady Hiedler…
Mais surtout, il se trouve, lui, Marcello. Tous ces gènes d'aventurier venus de son grand-père, ce don pour les emmerdes et la vengeance, les voilà ressurgis chez Marcello, qui d'ailleurs ressemble de plus en plus physiquement à son père et à son aïeul, suite à ses multiples accidents physiques – lesquels sont à chaque fois de savoureuses trouvailles de Folco, on sent que l'homme aime le « slapstick », le burlesque à la Buster Keaton-.
Ainsi, tout au long de ce voyage farfelue, à force de se soigner pour de multiples maux, et d'être pris en main par un vrai médecin avant-gardiste, le Dr. Weisman, pour se remettre de ses accidents, Marcello se découvre des talents cachés, comme celui de n'être pas si mauvais médecin lui-même, et de fait, il deviendra comme son père, « el stimate padrone » apprécié par les pensionnaires du « Tutti-Frutti », la maison close si ouverte aux moeurs dissolues de la bourgeoisie turinoise, sa deuxième maison pour tout dire…
Il honorera la mémoire de ses ancêtres en se faisant enfermer également, mais pour lui, ça sera l'asile, pas la prison, quoique, il en réchappe de peu.
Mais là où Marcello aurait réussi à étonner son père, et même son grand-père si anarchiste, c'est dans sa vengeance envers son village natal, San Coucoumelo, et ses habitants, qui l'ont toujours pris pour un mou sans personnalité et qui se sont toujours gaussés de lui, mais qui surtout, ont fait s'envoler à jamais les grues de la « Table aux grues » - un petit bout de campagne où les grues s'arrêtaient pendant leur migration, un terrain très convoité qui appartient à la famille Tricotin depuis Charlemagne – et ces grues, Marcello s'y était attaché, les observant, jours après jours, et écrivant sur le sujet son premier traité naturaliste – encore une manie venue de ses aïeux, l'écriture, la description...- . Alors quand les villageois se sont ligués et ont massacré les grues sous ses yeux, Marcello ne l'a pas supporté.
Sa vengeance fut terrible… réellement terrible et disproportionnée. C'est un Tricotin, il ne fait pas les choses à moitié. Et il les fait en grand. Pour vous mettre l'eau à la bouche, voici juste une petite partie de sa vengeance : étant maitre d'école, et faisant l'école à domicile à ses propres enfants, il va continuer à faire la classe aux enfants du village - rejetons des massacreurs de grues -, mais ne va leur apprendre que des âneries, des non-sens et autres billevesée. Par exemples que : 2 +2 = 22 ; que le 8 se place entre le 5 et le 6 ; autre exemple : « sujet de rédaction : que feriez-vous à votre pire ennemie si vous aviez l'impunité ? »…
Michel Folco se livre cette fois encore à l'exercice périlleux qui nous plait tant, celui de nous embarquer dans des pérégrinations hasardeuses où rien n'a été laissé au hasard justement. C'est une danse bien chorégraphiée que tous ces destins qui se croisent. Et l'on prend vite le pas, on suit avec étonnement et consternation parfois, l'étrange descendant de Charlemagne Tricotin.
Mais attention, il y a de la violence, il y a du mauvais, il y a de la vengeance et de la bêtise, dans ce Tricotin-là, le titre le rappelle : même le mal se fait bien. Parce que Marcello est malgré tout un vrai Tricotin, et les Tricotin font les choses bien, jusqu'au bout, méthodiquement, même la pire connerie…
Encore une fois, je n'ai su résister à l'appel du Tricotin, et j'ai plongé, je me suis laissée embarquer dans cette galère avec le Marcello, et j'ai bien rigolé, j'ai bien ricané aussi, et j'ai presque été outrée… oui, outrée par la méchanceté machiavélique de ce Tricotin là….
Et si vous ne me croyez pas, à vous de vous forger votre propre opinion en lisant les faits par vous-mêmes. Mesdames, Messieurs, faites entrer l'accusé : Marcello Tricotin, accusé de même bien faire le mal...
Commenter  J’apprécie          170
Marcello Tricotin est un mollusque. Non seulement c'est un enseignant médiocre, mais c'est un époux mou, un fils décevant, un beau-fils aisément manipulable.

Pour les habitants du petit village italien de San Coucoumelo, en 1902, nul fils n'est plus différent de son père, le notable du village, Carolus Tricotin, mécréant mal embouché et joyeusement cynique, justement au bord du trépas à la suite d'une aigreur mal dirigée pendant trop d'années.



Notre vaillant cynique décède après quelques derniers hilarants mauvais coups, laissant donc la place libre à tous ceux qui veulent profiter de la mollesse proverbiale de son indolent rejeton.
Sauf qu'il y a cette clause, dans le testament du père, qui va entraîner notre enseignant invertébré dans une pléiade d'aventures dont il reviendra métamorphosé, pour la plus grande joie du lecteur.

Un roman plein de mauvaise foi, d'humour et d'un mauvais goût tellement délectable qu'il se fait bon, lui aussi. Jouissif, inlâchable, formidable, une fabuleuse lecture mitonnée amoureusement par Michel Folco, comme souvent en pleine maîtrise de ses talents.
Lien : http://bazardine.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          40
Voilà un autre livre de Michel Folco que j'ai eu l'immense plaisir de lire. le livre raconte l'histoire de Marcello Tricotin, le descendant de Charlemagne Tricotin, héros des livres précédents. Tout au long du roman, Marcello découvre la vie de son père et de son grand-père lors d'un voyage en Autriche. de retour du voyage, il revient changé, le gène des Tricotin devient dominant

J'ai adoré ce roman J'adore l'humour noir de l'auteur. Folco a vraiment le sens des métaphores, ce qui rend les événements anodins vraiment drôles. C'est vraiment un excellent livre.
Commenter  J’apprécie          10
ma première lecture de cet auteur... et quelle lecture!
Si on réussit à passer les premières pages un peu gores du mariage sanglant de Charlemagne et de sa Giulietta, c'est gagné... car ensuite on ne peut plus lâcher cette histoire truculente débordante de personnages déjantés.
C'est très bon pour le moral et pour les zygomatiques.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (589) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20327 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}