Début de ma lecture : 08 mars 2024
Fin de ma lecture 09 mars 2024
Sachant que son nouvel livre était prévu pour mars 2024, j'allais voir régulièrement depuis fin février, sur son site pour avoir les dates de son agenda « des dédicaces à venir », la première date proposée était à une dizaine de kilomètres de chez moi, à l'Intermarché de Montbrison (département 42), pour le vendredi 8 mars. Après avoir discuté avec
Philippe Fontanel, où il m'a expliqué entre autres sur le lieu de la couverture qu'il a prise avec la poupée (présente sur le stand), je suis repartie avec le livre «
Une lueur dans la nuit » dédicacé.
Le soir même, je débutais ma lecture et comme pour chacun de ses livres, c'était très difficile de le lâché tant l'histoire était captivante. Je l'ai terminé le lendemain soir.
Ce livre se passe dans le domaine « des Hautes Chaumes » à Chalmazel, qui se situe à une trentaine de kilomètres
De Montbrison. C'est dans un huis-clos avec treize vacanciers (dont 4 enfants/ados) et trois employés.
Les trois employés sont Marcel Herbin, le directeur du domaine, mais pas présent à l'arrivée des six réservations, dues au fait qu'il soit souffrant, mais doit venir plus tard, Virgil Reznik le gardien et barman et Paco Solana qui gère l'épicerie et l'entretien du parc.
Pour les vacanciers, on y trouve le commissaire de police Boris Lenatnof (qu'on ne présente plus, vu présent sur tous ses autres livres) et son fils Robin 13 ans.
Deux ans se sont passés depuis qu'il a fait connaissance de son fils Robin (voir son livre «
ne renonce jamais ») où la relation est toujours difficile entre le père et le fils. La première famille : Jeff et Rita Delobel avec leur fille Lizzie 8 ans, la seconde famille Karl et Rebecca Neuvic avec leurs deux filles Rose 13 ans et Ninon 7 ans, un couple âgé Hortense et Darius Jordan, Adam Sartet venu seul et enfin Jessica Duval venue seule également. Ils sont les premiers à inaugurer ces six chalets de ce domaine qui vient d'ouvrir. Domaine auquel il n'y a ni wifi ni électricité : l'éclairage, la gazinière et le chauffe-eau fonctionnent au gaz propane.
Ajouté à cela une météo très capricieuse à cette période de vacances de la Toussaint, vu qu'une tempête est annoncée pour cette nuit.
Les vacanciers ont rendez-vous à 18 heures dans la salle commune pour les informations du séjour et pot de bienvenu. Son absent Robin, Rita qui est restée garder Lizzie qui ne se sentait pas bien.
En sortant de la salle commune, le vent soufflait déjà très fort.
Au lendemain, la tempête avait dévasté le lieu, avec des troncs d'arbres couché rendant les routes inaccessibles.
Une disparition d'une fillette (Lizzie), un premier mort et pas que... voilà ce qui nous entend dans ce livre «
une lueur dans la nuit »...
Pour la suite, attention énorme spolie, ne lire que si on a lu le livre. Car je donne mes impressions sur les personnages surtout celle sur Lizzie...
Au moment où Rita a signalé la disparition de Lizzie, Influencée sûrement par ma lecture récente de « retrouve-moi si tu peux » et un peu plus ancienne de « Hortense » et « Avant d'avoir tout oublié » (point commun, d'avoir fait croire une disparition qui n'existait pas, vu que l'enfant était déjà mort), je me suis dit : est-elle vraiment présente ? Car de ce que l'on sait du début, on n'a pas l'impression qu'un des vacanciers a vraiment vu cette fillette : car non présente au pot d'accueil d'arrivée (sa mère est restée dans le chalet, car Lizzie ne se sentait pas bien). lorsqu'un des parents parlait à sa fille en présence de « témoins », l'un était dehors, la fille dedans... Seul, les moments où il y avait que le père, la mère et l'enfant, que cette dernière répondait !
Mais plus j'avançais, plus je doutais de mon hypothèse, car déjà, me tatillonnait l'épilogue, où la fin se termine sur le fauchage de la voiture, là où se trouvaient les deux escrocs avec la fillette par un train. Serait-elle sortie indemne ou morte ? Cela ne collait pas : car dans l'épilogue, Lizzie a 8 ans et également 8 ans au jour un, même voiture une Dodge RAM en parfait état... je me suis dit : si cela s'est passé après l'accident, que Lizzie n'avait pas de chance d'avoir deux « enlèvements » la même année, car lorsqu'on a appris que Virgil (alias Ivan) était un escroc (avant qu'on ne découvre son corps), je me suis dit qu'il devait être le deuxième escroc (vu qu'on avait le nom de l'autre) présent dans la voiture et s'il a survécu, pourquoi pas Lizzie. Et il aurait en nouveau enlevé la fillette, car elle l'aurait reconnu... Mais pas convaincu non plus, me disant que c'était trop gros. Et improbable.
Si j'avais bien raison que Lizzie n'était pas présente dès le début, je n'avais pas du tout anticipé que des années auraient pu passer entre l'épilogue et le jour 1, ce qui explique le même âge, vu que bien décédée dans l'accident. de même sur le fait que c'était sur des raisons « syndrome de la folie à deux » que les parents étaient toujours persuadés de la vie de leur fille. Alors que dans le cas des trois livres que j'évoque, c'était l'un des deux parents qui avait tué leur enfant...
Pour le décès du chirurgien qui a opéré Boris du coeur et qui a fait une chute dans les escaliers de son immeuble douze mois plus tard, et l'accident de son meilleur ami Joss, qui a été fauché par une voiture en traversant la rue sur un passage piéton, je me suis bien douté que cela était prémédité et fait par la même personne qui en voulait à Boris qui possédait le nouveau coeur. J'ai donc pensé que la famille n'avait pas accepté que le coeur de leur fils puisse vivre sur une autre personne... Je n'ai pas réfléchi sur l'autre éventualité : avoir été mis en haut de la liste des prioritaires des greffes qui a fait que celui qui aurait dû l'avoir, est mort entre temps, d'où la vengeance de la mère...
Pour le premier mort trouvé, j'ai pensé à Adam (vu qu'il était absent) ou Marcel (vu que Virgil a dit qu'il était soufrant, et qu'il viendrait plus tard), mais là j'ai eu faux, car si Adam était bien mort, ce n'est pas lui qu'on a découvert en premier. Par la suite, au vu de tous les morts ou suicide qu'il a pu avoir, je me suis dit, que Marcel ne pouvait être retrouvé que vivant !
Pour les autres personnes, cela n'était pas possible qu'on puisse en voir le déroulement : pour Jessica (qui était dans la même cellule que la mère de Robin), Robin qui était dans la combine pour partir avec Jessica retrouvée sa mère Ingrid Carella qui était en cavale, pour Karl si on a bien compris qu'il battait sa femme, je n'avais pas vu qu'il pouvait abuser de sa fille aînée. Pour Paco, sur le fait qu'il regardait des vidéos pédophiles. Pour Vigil avec sa drogue, bien que dès le début, on voyait bien qu'il avait un secret et semblait drogué. Pour le couple Hortense et Marco, dès qu'on a appris que ce couple avait perdu leur fils, c'est là que j'ai pensé qu'il avait son coeur, et non la conséquence du fait que c'est lui qui aurait du être sauvé par ce coeur.
Coté des meurtrières, je n'en ai deviné aucune.
La seule fausse note que j'y trouve, c'est le fait que Boris ne dévoile pas finalement qu'il n'est pas le vrai père à Robin (Dans le livre « Ne renonce jamais », la mère de Robin (alors qu'elle savait qu'elle allait se faire arrêter) a certifié à Boris, que c'était bien lui le père. Mais Boris a quand même effectué un test de paternité et les résultats reçu, il s'avère qu'il y a 0 % qui en soit le père), mais peut-être ou pas que cela sera dévoilé dans le livre 9 !
Bien qu'Ingrid sachant que ce n'était pas Boris le père, elle lui faisait entièrement confiance, pour qu'il en ait la garde le temps de sa détention. Mon avis qui engage que moi, j'estime que Robin doit savoir la vérité.
Une fois de plus, je suis restée sous le charme de cet auteur tant j'ai adoré l'histoire, c'est captivant avec plein de rebondissement, alors qu'on croit à la culpabilité d'une personne, on trouve cette personne morte dans les pages suivantes. Philippe nous fait tourner en bourrique. J'ai juste trouvé finalement qu'en partie le dénouement concernant Lizzie, pour le reste, c'était plutôt bluffant, où chaque famille et membre du personnel semble avoir des secrets.
Je conseille vivement la lecture de tous ces livres de cet auteur. Bien qu'on puisse les lire séparément, le personnage de Boris Lenatnof présent sur tous les livres, évolue et vieilli forcément au fil des livres, de même que sur le journaliste Jacky Leoni non-présent dans «
une lueur dans la nuit » mais dans les sept précédents. Je conseille de le lire dans l'ordre.
Déjà vu (son sixième) reste toujours mon préféré.
Si je ne m'attache pas sur le choix de ma lecture par rapport à la couverture, je trouve celle-ci magnifique sur font noir et blanc avec la poupée qui ressort de ce décor.