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Sidérée devant mon clavier, je ne sais pas comment je vais pouvoir faire une critique de ce livre... Je l'ai reçu hier grâce à la dernière Masse critique (merci vraiment à Babelio et aux éditeurs, en l'occurrence Calmann-Levy pour ce Blue Book) et la couverture m'appelait, je ne sais pas trop comment expliquer cela. Beaucoup d'autres livres m'attendent mais non: il fallait que je lise celui-ci...
Je pense que seuls les adjectifs vont m'aider, veuillez me pardonner si mes phrases sont décousues.
Un détail qui a son importance si, comme moi, vous connaissez Elise Fontenaille pour ses romans jeunesse: ceci n'est PAS un roman, mais un récit, une enquête en quelque sorte... L'histoire d'un génocide oublié, la cruauté et l'horreur dont sont capables les hommes envers d'autres hommes. C'est terrifiant, glaçant, impitoyable, accablant, injuste, incroyable, bouleversant...
Et si l'histoire tragique et horrible des Hereros et des Namas avait été véritablement entendue à l'époque au début du 20è, tout le monde aurait su ce que les Nazis allaient faire des Juifs, des Tziganes, et de tous ceux qu'ils qualifiaient d'"Untermensch"... C'est d'ailleurs ahurissant d'apprendre que les officiers faisaient du trafic de crânes, qu'ils revendaient aux scientifiques, qui les mesuraient et affirmaient alors la supériorité incontestable de l'Homme blanc sur le reste de l'humanité.
J'ai tendance à fuir ce genre de livres d'habitude parce que je sais que ça me touchera trop et que je n'en sortirai pas indemne. C'est le cas, c'est vrai, mais à travers les frissons d'horreur, la tristesse profonde, il y a aussi la satisfaction de se dire que maintenant, je sais. Que moi, lectrice si éloignée en temps et en lieu de cette terre rouge de Namibie, je porte la mémoire de tous ces morts...
Il faut être bousculée parfois, ça remet les idées en place.
Merci.
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Qui se souvient de l'expérience coloniale allemande en Afrique Sud-occidentale, entre 1883 et 1916 ?
De cette courte période de colonialisme, dont l'issue a été la guerre mondiale et non la décolonisation, circonstance qui a retardé l'accession à l'indépendance de la Namibie jusqu'en 1990 et conservé les postes-clés de l'économie pour les minorités allemande et afrikaner jusqu'à présent, nous découvrons dans ce récit une violence inouïe, une barbarie innommable. Si cette violence en elle-même peut ne pas surprendre dans le contexte colonial, et si des pratiques similaires ont été répertoriées ailleurs, perpétrées par d'autres Européens, deux particularités la rendent cependant inquiétante : la multiplicité de liens de paternité qui, au sens littéral et générationnel, unissent cette colonisation au nazisme, en faisant de la première une véritable répétition générale de plusieurs aspects du second, et d'autre part le refoulement complet de ses exactions dans la conscience collective, se trouvant sans doute estompées par le nazisme justement.
Paternité : le premier gouverneur de la colonie africaine se nomme Dr. Heinrich Göring ; plus tard il enfantera le célèbre Hermann, après avoir attiré des colons allemands par la fausse nouvelle d'une mine d'or.
La foire coloniale de Berlin de 1896, où sont conviés et presque contraints de se déguiser « en sauvages » deux fils de dignitaires des Hereros et Namas, les principales ethnies autochtones, habituellement vêtus de redingote et chemises amidonnées, lecteurs de la presse européenne et sud-africaine en langue anglaise, connaisseurs des Evangiles et baptisés de noms bibliques depuis les quatre siècles de christianisation de leurs peuples, sera le déclencheur des théories pseudo-génétiques d'un certain Dr. Eugen Fischer, l'inspirateur du volet raciste du nazisme. Ce dernier se rendra d'ailleurs en Afrique, et sera approvisionné en cranes d'Africains trucidés, par centaines, par un certain Ralph Zürn, génocidaire et profanateur « professionnel » de sépultures. Ce dernier sera le père de l'artiste peintre et poétesse surréaliste Unica Zürn, compagne de Hans Bellmer, belle-fille d'un haut dignitaire nazi, violée par son propre frère, qui terminera son existence douloureuse par la schizophrénie et le suicide. [C'est une auteure que j'aime beaucoup : elle donne aussi un éclairage extraordinaire sur la maladie mentale et les perversions sexuelles].
La stratégie par laquelle le général Lothard von Trotha terrassera les Hereros en août 1904, en les contraignant à une longue marche dans le désert après avoir empoisonné les puits des oasis, et le successif ordre d'extermination (« Vernichtungbefehl ») datant d'octobre de la même année, préfigurent, par leur ressemblance troublante, respectivement le génocide arménien et la « solution finale » (« Endlösung der Judenfrage ») ; enfin l'organisation du camp de Shark Island constitue l'archétype parfait d'Auschwitz et autres Treblinka. Si l'on accepte pour les massacres de 1915 l'appellation de génocide, force est de noter que le premier du genre en ce siècle fut perpétré contre les Hereros.

En 1917, pour des raisons évidentes de propagande de guerre, le nouveau gouverneur britannique du Sud-Ouest africain diligente un jeune major irlandais, tel Thomas O'Reilly, juge de formation, intègre de caractère, et antiesclavagiste par conviction, d'une enquête sur les atrocités commises par l'administration précédente. Avec beaucoup de zèle, il recueillera quelque soixante-dix témoignages de rescapés de Shark Island entre autres qui feront la matière d'un Blue Book. Cependant, le major disparaîtra assez mystérieusement dès 1919 et en 1926, sous chantage allemand, tous les exemplaires de son rapport par ailleurs resté assez confidentiel seront retirés de la circulation en vue de destruction. Cet ouvrage est né de la découverte fortuite d'un exemplaire probablement unique dans une bibliothèque universitaire de Pretoria. Des extraits d'une dizaine de pages en sont reproduits. L'Allemagne refuse des excuses officielles pour les exactions, la famille von Trotha est partagée dans l'expression de sa contrition ; en 2011, 20 crânes de Hereros et de Namas ont été restitués par l'hôpital de la Charité de Berlin en son nom propre et sans représentant du gouvernement, et jusqu'en 2013 trônait à Windhoek la statue équestre « qui […] depuis 1912 honorait les soldats et civils allemands morts durant la guerre qui les opposa aux Hereros » (p. 184) : elle a été déplacée en catimini la nuit de Noël.

La leçon que je tire de cette lecture est que, encore et toujours, il faut se garder de considérer le nazisme comme une aberration de l'Histoire, comme une folie qui, du fait de son incongruité, serait unique et à jamais irrévocable. Si le colonisateur, autant que et de concert avec le colonisé, ne fait pas oeuvre de décolonisation de son esprit, des dangers variés et inattendus le guettent ; et c'est loin d'être chose faite chez nous aujourd'hui...
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Le "blue book" n'est pas un roman , c'est l'histoire d'un génocide oublié , voire caché à la face du monde .
Car il s'en est fallu de peu que ce massacre disparaisse de la mémoire collective et de l'Histoire du monde . L'Allemagne vaincue de la première guerre mondiale a menacé de faire paraître son "white book" qui relatait les exactions des Alliés dans leurs colonies , et a obtenu que tous les exemplaires de ce rapport accablant pour l'armée allemande soient détruits .
Heureusement , Elise Fontenaille-N'Diaye a réussi à obtenir ce document une nuit dans une bibliothèque universitaire de Pretoria .
Ce massacre programmé a été une répétition générale de ce que l'Allemagne allait infliger à toute l'Europe dans ses camps de la mort , remplacez Auschwitz par Shark Island , et le peuple juif par les Hereros et les Namas , qui étaient Noirs (des "kaffirs" pour les Allemands ) , donc indignes de vivre et d'occuper cette terre qui leur appartenait , l'actuelle Namibie .
Le petit juge anglais qui a rédigé le "Blue Book" , Thomas O'Reilly , a recueilli
les témoignages des rares survivants (sur 80000 Hereros , seuls 15000 ont survécu et leur culture a été anéantie ) . Des témoignages à faire dresser les cheveux sur la tête , que le juge n'a pas pu tous retranscrire , tellement l'horreur était insoutenable .
Thomas O'Reilly est décédé en 1919 , soit-disant de la grippe espagnole , sa mort arrangeait trop de monde , le témoin principal disparu , cela faisait les affaires de l'Allemagne et de l'Empire britannique .
Ces faits se sont déroulés essentiellement en 1904 , dix ans avant la Grande Guerre , et 30 ans avant les camps de la mort .
La tristesse et l'horreur que ces faits soulèvent , ne peuvent en rester là . Les criminels sont morts dans leur lit , mais nous devons aux Hereros et aux Namas de faire savoir ce qui s'est passé , qu'ils ne soient pas morts pour rien .
L'indignation et la colère ne mènent nulle part , il faut avant tout assurer la mémoire de ce génocide et de ces êtres humains disparus de l'histoire de l'Afrique sans sépulture .


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Bouleversant ce livre ! Pour qui aime L Histoire, c'est tout simplement passionnant de lire ce récit documenté avec justesse et précision.

Dans ce livre Blue book, Élise Fontenaille-N'Diaye nous raconte ce passé bien méconnu du rôle de l'Allemagne dans le sud-ouest Africain, celle qui se nomme aujourd'hui la Namibie, devenue dès les années 1884 une colonie allemande et qui fut le théâtre d'un véritable génocide contre les Héréros et les Namas. La volonté allemande étant d'anéantir une race totalement.

L'auteure, à travers ce dossier-récit, raconte cette extermination. Des hommes d'une cruauté sans nom comme Goering, le premier gouverneur, Lothar von Trotha, dit le requin, l'exterminateur, accompagné de Franz von Epp, qui fut des années plus tard, donc l'un des mentors du jeune Adolphe Hitler, ont mis à l'agonie tout un peuple, d'abord dans le désert du Kalahari puis en créant les premiers camps de concentration. Voilà comment tout à commencé. C'est là aussi que viendra enquêter Eugen Fischer, l'un des plus brillant étudiant d'Alfred Ploetz, fondateur de l'eugénisme en Allemagne. Il exposera à son retour au pays, combien le métissage mène la race blanche à sa perte et donc il faut l'empêcher par tous les moyens, y compris la stérilisation forcée des populations concernées. Ce qui va totalement influencer la pensée d'Hitler.

Élise Fontenaille-N'Diaye, dans ce récit, qui devrait être étudié dans toutes les écoles, redonne vie aux victimes et bourreaux .. les prés nazis ont fait leur premières armes là bas .... et Elle raconte aussi comment cette histoire tragique a été enterrée.
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Blue Book est le récit d'un génocide méconnu, celui des Hereros et des Namas qui s'est déroulé au début des années 1900. À travers ces événements monstrueux, on commence à entrevoir l'idéologie raciale des allemands et ses conséquences.

Ces deux peuples d'Afrique du Sud (région aujourd'hui appelée Namibie) vont subir des traitements inhumains et vont se faire massacrer sans distinction de sexe et d'âge. Je pense notamment au passage où l'auteur explique comment des allemands jouaient avec un bébé de neuf mois comme d'un ballon pour ensuite le pourfendre à la baïonnette.

La dernière partie du roman est consacrée à des témoignages recueillis par l'auteur original du compte-rendu Blue Book. Cette partie a été particulièrement dure à lire notamment à cause de la dureté des conditions de vie de ces personnes.

Je pense qu'il est important de lire ce livre pour que ces événements ne restent pas méconnus. Elise Fontenaille a su faire un prodigieux travail de documentation et de recherche iconographique ce qui rend le tout vraiment intéressant à lire.
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Autrefois, Namas et Hereros peuplaient le sud-ouest africain appelé aujourd'hui Namibie. Ils ignoraient alors, que leur avenir serait tranché lors de la conférence de Berlin de 1884 qui fixera les règles de la colonisation.

Le sud-ouest africain sera colonisé par l'Allemagne qui va imposer protection et amitié aux Namas et Hereros, ce dont ils ne veulent pas.

La résistance des indigènes va amplifier la violence des troupes allemandes pour conduire à un génocide.

Récit documentaire renversant qui révèle le paroxysme de la cruauté et de la violence.
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Blue book Elise Fontenaille-N'Diaye

La colonisation de ce qui deviendra la Namibie par les allemands à la fin du 19ème siècle et au début du 20è siècle. En fait l'extermination en bonne et due forme des peuples Hereros et Namas

Pas facile de commenter ce livre tant il a remué d'émotions, la colère, la révolte, la tristesse..

Comment des êtres humains peuvent ils faire cela à d'autres êtres humains ?
Où est l'humanité dans tout cela ?
Est ce que tout les peuples colonisateurs ce sont comportés ainsi ?

Peut être pas parce que les exactions des allemands envers les peuples noirs (Hereros et Namas) ont fait réagir les anglais autre grand peuple colonisateur, même si leur réaction n'a pas été plus loin qu'un rapport bien vite soustrait aux regards du public.
Quand on lit se livre on est stupéfait, les noms allemands qui apparaissent ce sont les mêmes que ceux qui apparaitront dans les années 1930 et 1940 et qui sur une plus grande échelle reproduiront les mêmes horreurs.

J'aimerai bien que l'on me donne la définition d'Être Humain : monstre qui n'a qu'un but dans la vie détruire un maximum de ces semblables dans les pires souffrances ou alors chaînon manquant entre le singe supposé sauvage et quelque chose ou quelqu'un pour qui le mot Humanité aura un sens

Il faut espérer que jamais les peuples qui furent colonisés ou leur descendants ne viennent à crier vengeance contre les européens. Mais peut être sont ils au dessus de cela eux.

Comme je le disais au début pas facile de commenter ce livre, mais le mieux est de le lire et de le faire connaître autour de soi pour que tous ces Êtres Humains ne soient pas mort en vain et que leur mémoire puisse survivre grâce aux lecteurs de Bleu book.
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Terrible, glaçant, émouvant, ce livre m'a bouleversé... j'en avais les larmes aux yeux par moments, la nausée à d'autres... une lecture difficile mais nécessaire, pour ne pas oublier, pour faire connaître ces crimes impunis, ce massacre calculé, ces camps de concentration (et d'extermination vu les si peu nombreux survivants...) qui était les prémices de ce que l'Europe a connu quelques années plus tard.

Cette lecture restera longtemps gravée dans ma mémoire.
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Quand on pense aux colonies en Afrique, on sait que les territoires n'ont pas été conquis dans la douceur, et on sait que les Africains ont été spoliés et maltraités. Mais jamais je n'aurais imaginé ce qui s'est passé en Namibie. le titre de ce roman, Blue Book, est tiré du rapport d'enquête de Thomas O'Reilly, un anglais chargé de faire la lumière, après la guerre 14-18 sur les activités allemandes dans leur colonie du sud-ouest africain. L'auteure a repris ce titre car c'est bien également ce qu'elle fait, un rapport sur ce qui s'est passé, sur la manière dont ont été traités les peuples autochtones, essentiellement Herero et Namas. L'horreur dont ont été capables les Allemands en Europe vis-à-vis des Juifs avait commencé bien avant, en Afrique. Leur idée de la suprématie de la race aryenne et leur volonté de le prouver scientifiquement et d'assurer la pureté de la race a fait bien des ravages au sein de ces peuples. J'en ai appris énormément en lisant ce livre, et j'aborde mon prochain voyage en Namibie avec un regard plus éclairé.
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Alors qu'elle souhaitait écrire sur son aïeul, le général Mangin, qui était à la tête de la Force Noire durant la Grande Guerre, Elise Fontenaille apprend l'existence d'un génocide, au tout début du XXe siècle, dans ce qui était alors la colonie allemande du Sud Ouest africain. Elle découvre alors l'existence du Blue Book, un rapport anglais sur les exactions des allemands. Submergée par l'horreur, elle décide de partager ces connaissances avec le grand public, et nous raconte un génocide occulté quasiment jusqu'à son centenaire, en 2004.

Dans ce livre, l'auteure revient aux origines de la colonisation allemande au Sud-Ouest de l'Afrique, à partir de 1883. Elle retrace les différentes étapes de l'installation des colons, et de la répression qui se durcit peu à peu envers les populations indigènes. Une répression qui donnera lieu à une rébellion des Hereros, l'ethnie la plus importante du pays. La réponse allemande, orchestrée par le général Lothar von Trotha, n'est rien de moins qu'un génocide. Les Hereros doivent tous mourir, femmes, enfants et vieillards inclus. Puis viendra le tour des Namas, seconde ethnie du pays. En quelques années, ces peuples brillants et cultivés sont décimés, puis internés dans des camps de travail.

Ce qui fait froid dans le dos, en dehors des horreurs commises, c'est cette impression d'une répétition générale de ce que le régime nazi reproduira quelques décennies plus tard. Les hommes qui ont inspiré Hitler ou le docteur Mengele ont fait leurs premières armes en Namibie. (On sait néanmoins que les allemands n'ont pas inventé cela tout seuls, quelques années plus tôt les britanniques mettaient en place des camps de concentration en Afrique du Sud, et les belges ont meurtri le Congo). Des hommes capables de supprimer un peuple déclaré inférieur, tout en créant des parcs naturels pour sauvegarder des espèces animales rares. Enfin, pour parachever le tout, l'auteure nous raconte la manière dont ces événements ont été étouffés, occultés avec la complicité des autres puissances coloniales, pour ne resurgir qu'à l'aube des années 2000.

L'auteure nous conte horreurs et violences, mais elle le fait avec toute son humanité. Elle n'a pas écrit ce livre comme un documentaire, mais comme un roman, même si les faits sont réels : elle imagine les réactions des Hereros et des Namas, ce qu'ils ont pu avoir dans la tête et dans le coeur. Elle s'identifie à eux. Cela n'atténue pas l'horreur, mais génère une profonde empathie. le livre est écrit dans un langage simple, rendant accessible à tous la connaissance de ces événements, il ne se destine pas à un public de spécialistes.

Ainsi, cet essai écrit avec le coeur nous en apprend beaucoup sur le génocide perpétré en Namibie, et son lien avec la doctrine nazie. Un génocide longtemps ignoré du grand public, avec la complicité des grandes puissances. Une lecture éprouvante mais importante, au nom du devoir de mémoire. Et ce même si, j'en suis sûre, nous ignorons encore une grande part des brutalités de la colonisation. Mais ce livre-là a le mérite d'exister, et il est extrêmement intéressant.
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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