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Francesca Forcolin (Autre)Tiphaine Samoyault (Autre)
EAN : 9782729712365
186 pages
Presses universitaires de Lyon (08/04/2021)
4.25/5   2 notes
Résumé :
Provocatrice, irrévérencieuse, Christine Angot est devenue, notamment depuis la publication de L'Inceste en 1999, une écrivaine incontournable. Retraçant livre après livre les expériences souvent douloureuses de son double de papier, elle place son écriture sous le signe de la transgression, irritant du même fait une bonne partie de la critique française. Francesca Forcolin nous donne à lire dans cet ouvrage la première monographie d'envergure consacrée à celle que ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai reçu ce livre suite à une masse critique en ne sachant pas vraiment de ce dont il s'agissait. Comme il m'est demandé un avis je vais le donner, ci-après, tout en essayant de rester aussi neutre que possible.
Cet essai est issu de la thèse de doctorat de l'autrice intitulée :"Pour une lecture de l'oeuvre de Christine Angot". Il s'adresse à un public averti, versée dans la chose philosophique de grande tenue, qui dit thèse dit doctorat, donc la philosophie d'études secondaires est insuffisante.
J'ai été largué pour deux raisons, d'abord je n'ai lu aucun livre de Christine Angot, aussi quand on parle de "L'inceste", "Rendez-vous" ou "Les petits", cela ne m'aide en rien dans le développement du sujet, ensuite parce que, bien qu'intéressé par la matière philosophie, j'ai du mal à m'en souvenir depuis le temps où c'était mon (presque)quotidien.
On peut se dire que le mythe d'Antigone ou les voyages d'Ulysse on connait, décortiqués comme ils sont et intégrés à l'oeuvre d'Angot, là on connait moins.
Bref, je suis inapte à juger cet essai et donner une note équivaudrait à de la pure fantaisie de ma part.
En revanche l'entretien avec Christine Angot, en fin d'ouvrage, est intéressant et permet d'entrer, un peu, dans le monde cette autrice.
Je remercie Babelio pour cette masse critique et Les Presses Universitaire de Lyon de m'avoir adressé ce livre.
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Ce livre m'a été offert par Babelio dans le cadre de l‘opération « masse critique ». J'avais coché ce livre en pensant qu'il s'agissait d'un roman de Christine Angot dont j'avais aimé « Un amour impossible ».

J'ai tout d'abord été surpris d'apprendre qu'un genre « écriture autofictionnelle » était répertorié en littérature contemporaine dont Francesca Forcolin est une spécialiste et peut-être « la spécialiste ».

Je l'ai été ensuite à l'idée que l'étude de l'écriture de Christine Angot puisse faire l'objet de tout un livre. Ce que j'aurais imaginé digne d'intérêt pour des grands noms de la littérature comme Balzac, Zola, Voltaire, Hugo par exemple, j'ai un peu de mal à le concevoir pour CA qui ne peut être classée dans cette catégorie.

Dès les premières lignes j'ai compris que je n'avais pas la compétence pour apprécier ce qui s'apparente plus à un document de thèse qu'à une production distrayante ou pour le moins instructive et que sa lecture extensive ne serait pour moi d'aucun intérêt.

J'ai retenu que toute l'analyse contenue dans ce livre tourne autour de deux sujets. le premier est l'explication de l'utilisation du « je » dans les livres de CA. FF analyse en long en large et en travers ce qu'il convient d'en penser.

C'est l'origine du terme « écriture autofictionnelle », mais aussi du concept d'altérité qui indiquerait qu'elle parle des autres à travers elle-même. Les considérations philosophiques ou métaphysiques à ce propos m'ont échappé et ennuyé.

Le deuxième sujet est l'inceste dont a été victime CA et qui semble être le leitmotiv de tous ses livres (je n'en ai lu qu'un). Elle est la première à avoir témoigné sur ce sujet qui est maintenant au premier plan de l'actualité.

Je n'ai pas pu m'astreindre à lire plus que quelques fragments de cette étude.
Je suppose qu'il existe un public pour ce genre de livres. Je n'en fais pas partie.
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Le titre de cet essai m'a tout de suite intriguée : comment peut-on parler d'altérité pour Christine Angot considérée comme la reine de l'autofiction ? La démonstration de Francesca Forcolin tout à fait éclairante à ce sujet est étayée de citations de grands noms de la littérature et de la philosophie.
Sa thèse est la suivante : pour Christine Angot "je" est un autre" suivant la formule rimbaldienne. Son oeuvre n'est ni une confession ni un témoignage. Inutile de chercher à reconnaître quelqu'un ou de faire d'elle un personnage de fiction. Comme Ulysse, elle est Personne.
Quant à la violence de son écriture, elle est nécessaire pour s'opposer aux fondements normatifs d'une langue épurée. Après l'étude d'un "je" faussement narcissique, Francesca Forcolin reprend les mythes de la tragédie grecque pour mieux asseoir son discours.
Grand merci à Babelio et aux éditions PUL pour cet essai brillant suivi d'un entretien avec l'auteure.
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critiques presse (1)
Actualitte
22 mars 2021
Francesca Forcolin nous donne à lire dans "Christine Angot", une écriture de l'altérité la première monographie d’envergure consacrée à celle que l’on a souvent nommée « la reine de l’autofiction ».
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Nouvelle Antigone, nouvel Oedipe,fils-Télémaque qui se met à la recherche du père puis du frère, et encore nouvel Orphée qui se retourne pour rattraper un passé qui , inexorablement, s'évanouit...on a voulu dans cette monographie, retracer les thèmes d'une auteure engagée et subversive. A travers les traits d'une écriture qui se fait corps politique, Christine Angot dévoile le masque social, dépassant le je et devenant autre- un universel"Personne"- par le biais d'une histoire privée qui est, en même temps, l'histoire, plus large et étendue, d'un rejet social.
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On lit,tous, à la recherche de l'endroit où est placé le je de l'auteur pour lui faire correspondre son je de lecteur. (entretien- Christine Angot)
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