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3,8

sur 142 notes
Un bon petit roman post-apo sans prétention.

Tout adepte de sf, ou d'histoire militaire ou qui s'intéresse un tant soit peu à la chose, connaît l'IEM. Pour les autres (qui devraient être peu nombreux à lire cette critique, du coup) : Impulsion ElectroMagnétique. Dans ce roman, issue d'une explosion nucléaire en haute altitude (IEM-HA). Effet désiré et recherché : Griller tous les équipements électriques et électroniques.
Résultat : Pour une société occidentale mondialisée, ultra dépendante à la technologie et à l'électricité : Retour à l'âge de pierre.

Nous sommes à Black Mountain en Caroline du Nord, chez les sudistes. Petite ville campagne-montagne. Notre héros est un jeune veuf, colonel à la retraite et prof d'histoire.
Vous la voyez venir là, l'histoire, quand l'événement survient ?
Petite organisation de survie après panique, loi martiale, famine et bandes armées hystérico-cannibalo-typiquement américaines.
Un style, une histoire très accessible, qui se lit très facilement, tout s'enchaîne, sans grosse surprise mais sans déplaisir.

Un roman de divertissement post-apocalyptique spécial j'en ai marre des zombies, mais c'est presque pareil.
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Un roman post-apocalyptique par un auteur américain assez conservateur .

Une seconde après est un bon titre , tout à fait fidèle au fond du roman et bien représentatif d'un certain « timing « ....

L'auteur exploite la problématique des IEM consécutives aux explosions nucléaires ainsi que le contexte géostratégique nouveaux pour ce qui est des puissances militaires et des engagements militaires , asymétriques .
Les IEM sont un sujet difficile à décrire car il y a énormément de variables quant à un usage militaire de ce train d'onde consécutif à une explosion nucléaire en altitude .
L'effet majeur de cet évènement serait la destruction immédiate de tous les composants électroniques non protégés , des lignes haute tensions etc...
Les composant « éteints « peuvent théoriquement survivre à cet évènement mais pas forcement , car cela dépend de certains facteurs en rapports avec le contexte de l'explosion nucléaire .
Les IEM sont c'est vrai , assez peu débattues dans des documents stratégiques grand public , mais il faut savoir qu' ils sont parfaitement intégrés à des stratégies de dissuasion nucléaire globale et au minimum pour un usage tactique , par certaines puissances nucléaires .

L'auteur de cette fiction exploite un événement majeur de forte amplitude , dans le cadre de ce types de problématiques et les effets qu'il pose dans ce roman sont donc de forte intensité .
La civilisation fait un bond en arrière et le monde change radicalement en quelques secondes fatidiques .

C'est un bon roman , très vivant avec des personnages crédibles , qui exploite une foule de problématiques en mobilisant un grand sens du détail et des affects intenses solidement abordés .
Un roman qui repose aussi sur des dialogues soignés avec un narrateur discret et assez effacé dans la mesure où le personnage principal fait lui aussi fonction de narrateur .
La forme narrative est très fortement du type littérature américaine . Cela demande une certaine endurance d'ailleurs si on a pas l'habitude . le bon côté des choses étant que le lecteur jouit d'une grande intimité avec les personnages et qu'il vat l'amble avec eux , alors qu'il subit comme eux le poids de la confusion qui fonde cet univers marqué par l'incertitude , les aléas réplétifs , variés et surprenants qui se succèdent et s'ajoutent en mode : cascade ...

Le " timing " est excellent et les registres factuels sont posés magistralement alors que le fond scientifique reste assez précis sans être très invasif ..
L'auteur est conservateur et il tient en haute estime les forces armée de son pays ainsi que certaines valeurs comme le patriotisme et une morale d'inspiration biblique .
C'est un aspect de ce texte ( assez « bible belt « , je trouve ) qui peut éventuellement désarçonner un lecteur assez distant par rapport à ces valeurs et cet héritage culturel qui est encore très opératoire d'un point de vue sociologique aux Etats-Unis ...
Je pense que de ce point de vue l'auteur en fait un tout petit peu trop , même si incontestablement , du point de vue ethnographique , cela est incontestablement en rapport direct avec un incontestable courant prépondérant dans certains secteurs géographiques , sociaux culturels et ethniques , de la société américaine et de ce pays en général .

C'est un bon roman , absolument tragique , dramatique mais assez positif car l'auteur prend le parti de décrire une société qui parvient avec d'énormes difficultés à survivre et à rester en grande partie solidaire alors que le monde se rétrécie terriblement et qu'il devient aussi impitoyable que dangereux et imprévisible .
Dans ce sens l'auteur se démarque nettement de l'esprit survivaliste qui prône le repli et l'autarcie et il serait regrettable donc , et injuste , de le cataloguer droite extrême étatsunienne .

C'est un bon roman post-apocalyptique qui aurait pu être très bon si l'auteur avait eu un peu plus de pudeur et de subtilité dans l'évocation de certains aspects patriotiques .
Un peu trop de pathos ponctuellement donc , mais d'incomparables qualités de style ainsi que du point de vue du fond qui bien documenté .
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C'est en me promenant dans une allée de notre bibliothèque municipale que je suis tombée par hasard sur ce roman. Il m'a intriguée par son titre, puis, par sa description. C'est très vite devenu l'un de mes romans inconditionnels. Une histoire qui aurait tout aussi bien pu s'intituler "Une seconde trop tard..."

Un roman effrayant car bien que fiction, cette fiction est à un pas de la réalité...La modernité. Si fragile...Nous vivons tellement dans le confort et l'accessibilité que nous vivons pratiquement sans effort. Les machines exécutent à notre place ce que nos grands-parents et arrière grands-parents devaient faire eux-mêmes, sans relâche. Électricité, eau courante, télécommunications hors pair, soins médicaux et nourriture à portée de main...Nous ne sommes même plus conscients de la chance que nous avons...La nourriture arrive à l'épicerie et nous n'avons plus qu'à nous servir. Nous ne savons même pas le début de la chaîne et d'où elle nous parvient. Tellement facile. Un seul chamboulement, qu'il soit naturel, accidentel ou...volontaire, pourrait nous faire revenir à l'âge de pierre en moins de deux !

"Chaque administration depuis Reagan a repoussé à plus tard le renforcement de notre système électronique. Pendant ce temps, ces équipements se faisaient de plus en plus fragiles et la puissance potentielle de l'explosion s'amplifiait de jour en jour. Vous vous rappelez comme on était tous emballés par les moyens hautement technologiques qu'on employait en 1991 ? Eh bien, comparé à aujourd'hui, cet équipement est aussi primitif qu'un moteur à vapeur. Et, en ne cessant de fabriquer de plus en plus vite des ordinateurs de plus en plus élaborés et de plus en plus compacts, on les a rendus plus vulnérables à une attaque d'IEM."

Ce livre se passe dans une petite ville de campagne, ni trop grosse ni trop petite, où les gens ont de la place pour vivre, où le voisin n'habite pas nécessairement la porte d'à côté et où ils peuvent un peu plus facilement travailler la terre qu'en plein centre de New-York, disons. Et pourtant...Le choc qui survient n'est pas sans laisser de conséquences graves, même à bonne distance des grandes villes.

Ce que j'aime de ce roman est qu'il n'est pas axé sur "qui est la faute". le côté politique est un peu mis de côté et ce qui compte n'est pas "comment c'est arrivé" ni "pourquoi" mais plutôt "qu'est-ce qu'on fait, là, tout de suite" pour se sortir de ce chaos. L'auteur aborde sous forme de vie de famille le quotidien de tout un chacun et on voit à quel point la plus normale de nos actions devient compliquée dans un monde où nous perdons le courant et les communications en général. Il a pensé vraiment à tout, c'est hallucinant ! La vie change du tout au tout et l'action commence à la page deux, alors pour ceux qui aiment les romans où ça bouge, vous ne serez pas déçus ! Sans aucun doute aussi qu'elle vous angoissera et vous restera sur la conscience car au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire, on se rend compte à quel point nous ne serions JAMAIS prêts à faire face à une telle situation...Et pourtant, ça pourrait nous arriver n'importe quand, c'est ça le plus terrifiant !

Lire la postface est essentielle. Très troublant, d'autant plus lorsqu'on sait que cela a été rédigé en 2009 ! En voici un court extrait:

"Notre société technologique et sa lourde dépendance sur des systèmes électroniques de plus en plus sophistiqués pourrait être mise à genoux par une série de pannes en cascade de nos infrastructures critiques. Notre vulnérabilité augmente de jour en jour, proportionnellement à notre dépendance sans cesse accélérée vis-à-vis de l'électronique."

En tous cas "Une seconde après" fait beaucoup, beaucoup réfléchir ! Pour moi, ce roman reste le meilleur dans le genre "post-apocalyptique"/"anticipation" à ce jour. Un sans faute !

CHALLENGE USA
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William R. Forstchen reste une valeur sûre pour tous les passionnés de science-fiction. Dans « Une seconde après » il s'attaque au roman post apocalyptique avec brio. L'action commence par l'explosion d'une bombe nucléaire (IEM) en altitude au-dessus des USA. Celle-ci, par son impulsion électromagnétique, va griller tous les systèmes électriques du pays. Et sans la fée électricité, le monde qu'on connait, fait en quelque seconde un bond en arrière qui le ramène à l'âge post-industriel… les frigos, la télé, les voitures, les téléphones, le chauffage, l'éclairage, les usines, les laboratoires, les hôpitaux, tout s'arrête.
Les personnages (des gens comme vous et moi) évoluent dans une petite ville du sud-américain et bien vite ils vont devoir s'unir pour résister et survivre aux évènements dramatiques qui vont survenir et que l'on connait bien dans ce genre de situation : famine, bandes armées, réfugiés de la ville voisine, milice à former, loi martiale à appliquer. le style de l'auteur est agréable et permet une lecture aisée. On pourrait presque penser à un page-turner efficace. Malheureusement, on reste dans le patriotisme américain et les paroles du « Star spangled banner » sont fredonnées à chaque page. Néanmoins et même s'il n'y a pas de grosse surprise à y attendre, il reste un bon roman de post-apo.
Deux suites au roman non traduites en français : One Year After (2015) et Final day (2017). Mais on en avait déjà pris l'habitude avec son autre saga « le Régiment perdu ».
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Imaginez un instant, tout fonctionne à merveille... les téléphones, la télé, les voitures, l'électricité.... et puis, sans comprendre, sans avertir, tout se met HS. Plus rien. le vide. le silence. La noirceur. C'est ce que vivront les habitants d'une petite ville qui sera coupée du monde. Heureusement, un des habitants, un ancien militaire, sait de quoi il retourne. Il rassurera. Calmera. Une lecture intéressante sur la survie, l'organisation, les liens qui se tissent dans l'adversité. C'était bon, mais un peu trop scolaire. Et il y avait beaucoup de répétions qui m'ont un peu gâchées la lecture. Une lecture moyenne, mais que je suis tout de même ravie d'avoir fait.
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Attention très gros coup de coeur !!!

En effet, j'ai adoré ce livre qui dépeint un monde après une Impulsion ElectroMagnétique dit IEM. Nous sommes aux États-Unis de nous jours, tout va très bien dans le meilleur des monde, sauf qu'après cette IEM rien ne va plus, dans une civilisation comme la nôtre, ne plus avoir d'électricité a des conséquences qu'on ne soupçonne même pas.

J'ai lu plusieurs livres sur l'après catastrophe comme « La route » de Cormac McCarthy, "Le Feu de Dieu" de Pierre Bordage ou encore "Le dernier hiver" de Jean-Luc Marcastel, j'ai adorés ces trois titres c'est pour cela que je les cite d'ailleurs, dans ce genre de roman l'auteur cible une certain type de personnage spécifique et ne va pas vraiment et totalement jusqu'au bout des choses, comme le manque de médicaments ou les opérations , mais plutôt se cantonne au mange de nourriture et de carburant. Ils développent leurs théories sur un sujet principal comme dans "La théorie des dominos" et "L'effet domino" d'Alex Scarrow, ici nous n'avons plus de pétrole et tout découle de ça, mais les théories développées sont plutôt l'organisation et les guerres, plutôt que d'aller en finesse dans la vie réelle des gens pendants ces citations, leur vrai quotidien.

Ici, l'auteur William R. Forstchen, passe en revue tous les tenants et les aboutissants de la catastrophe sans laisse de côté certain points que je pense être cruciale dans ce genre de récit.
J'ai adoré des personnages, car ils sont plus que crédibles, rien de trash comme avec « La route » tout en étant bien évidement patriote, nous sommes tout de même aux États-Unis !!!
J'ai adoré le pan de l'auteur William R. Forstchen pour nous apporter cette citation catastrophique toutes les citations qui découlent les unes des autres sont bien amenées et s'imbriquent bien ensemble. Ce livre est pour moi un chef d'oeuvre, vraiment.
Malgré la gravité de l'histoire celle-ci reste réaliste et prenante, on ne peut lâcher le livre, dès les premiers pages l'histoire vous emporte !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Très gonflante cette lecture. J'ai mis deux étoiles seulement parce que je suis sortie de ma lecture moins ignare ; l'auteur m'a familiarisé avec les arme EMP.

Résumé ;
Du jour au lendemain, dans une petite ville de Caroline du Nord, l'électricité est coupée.
Le professeur/docteur/colonel john Matherson, père de deux filles vit dans ce petit village. Alors que la tension monte, il va devoir faire face aux problèmes d'une société qui part à vau l'eau. Alors qu'on se trouve dans une ère ou le dieu électricité règne, les plus infimes détails deviendront cause de déchirement.

Les points négatifs ;

Le premier et le plus pénalisant pour l'oeuvre ; c'est le personnage principal.
C'est le cliché, le gros gros cliché du héros américain parfait - patriote - veuf - courageux - ex militaire - resté auprès de sa femme décédée d'un cancer - papa protecteur - pieux - pro de la survie - gendre exemplaire.

Ouf ! On en a terminé ? Non, pas encore.

Un détail qui m'a interpellée sur ce personnage de fiction c'est que c'est un copié collé de l'auteur.
Lisez la bio de Forstchen sur wiki, vous aurez l'impression de lire un descriptif de John Matherson.
Du lieu au diplôme en passant par l'avion (un aeronca) et les connaissances historiques (guerre de sécession), tout y est.
Apres on tombe dans la psychologie mais j'ai l'impression qu'a travers le personnage principal, l'auteur s'emmerde pas à se faire mousser.
Un avatar parfait de lui même...
Mais à trop pousser dans la perfection on sombre dans le ridicule.
Par exemple : il résout le mystère de l'arrêt de l'électricité en...deux jours !
Les autres personnages son peu ou carrément pas développé, c'est john le héros et personne d'autre.

Autre point négatif ;
Le patriotisme aveugle poussé à l'extreme.

C'est étrange, ayant vécu un certain temps aux us je n'ai jamais trouvé le patriotisme des américains agacant. Peut être parce que c'était distillé avec mesure...
Dans ce roman pas de parcimonie, l'auteur nous fait l'apologie de l'Amérique sans demi mesure. Les vétérans sont les modèles et les militaires sont les sauveurs.

Qui dit Amérique dit religion ; on nous saupoudre du psaume, un ave maria, quelque élans de foi religieuse.
Néanmoins face au matraquage patriotique c'est tout a fait raisonnable.

Troisième point négatif :
L'Histoire.

L'auteur se complait dans le passé (Vietnam guerre de sécession).
Ok pourquoi pas.
Il introduit son savoir par le biais d'anecdotes.
Merveilleux j'adore !
Sauf que ça me donne l'impression d'être maladroit, bourratif.
Toutes les trois pages l'auteur/john place avec ses gros sabots ses allusions.
Tout y passe.
la guerre de sécession
la guerre du golfe
la deuxième guerre mondiale
Leningrad
Stalingrad
la guerre froide
Gettysburg
Peste noire du XIVe
Omaha beach

Paradoxalement au milieu de toutes ces allusions guerrières, la bataille réelle du roman - l'assaut de la Posse - est survolé.
Un affrontement de 8 heures comparables aux plus grandes stratégies militaires de l'histoire ?
On se fou de qui ?

Quelques (rares) points positifs qui se démarquent :
- J'ai beaucoup apprécié d'en apprendre plus sur les impulsions electro magnétiques.
- le dernier chapitre, ou, contre toute attente, le pessimisme rabat le caquet d'une Amérique qui se relève envers et contre tout.

Conclusion : pas plus de deux étoiles.
L'histoire est réaliste avec son lot de drames et ses EMP. Mmais pas son personnage principal, trop cliché.

Apparemment les droits ont été acheté par la Warner Bros.
je vois bien Roland Emmerich (2012, le jour d'après) pro du Blockbuster, réaliser un nanar.
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Un beau coup de coeur pour ce roman post-apo qui change de ce que j'ai déjà pu lire.

On suit l'histoire d'une petite ville des Etats-Unis qui suite à une attaque par IEM via l'explosion de bombes nucléaires en haute altitude, va se retrouver sans plus aucune technologie: plus d'électricité, plus de moyens de transport à part les vielles voitures, plus aucun moyen de communications. Les habitants sont revenus au Moyen-Age du jour au lendemain: plus de médicaments, plus d'eau courante, plus de nourriture.

Alors tout y est dans ce scénario apocalyptique: survie, rationnement de nourriture, maladies, pillages, sectes d'illuminés, attaque de gang, etc. Donc rien vraiment de bien nouveau, mais l'écriture est tellement fluide et intéressante que j'ai dévoré cette histoire.

C'est dur, l'auteur est sans concession. Beaucoup de morts, beaucoup de morts injustes. Des sacrifiés pour que le plus grand nombre de personnes puisse avoir une chance de survivre. Les plus faibles étant mis de côté afin de garder ceux ayant des postes clés et ceux en bonne santé dans une meilleure forme le plus longtemps possible. Un tri des personnes qui nous semble, à nous lecteurs, horrible. Mais finalement prendrait-on des décisions différentes ?

Cela nous fait également réfléchir à notre dépendance actuelle à toute la technologie. Pas sûre que l'on s'en sorte mieux.
J'ai également beaucoup aimé la fin qui est douce amère. L'auteur faisant le choix d'une fin tout à fait réaliste au vu de la situation.

Ce roman est fait pour vous:
- si vous aimez les romans catastrophes et le mode survie qui s'ensuit.
- si vous aimez les actions militaires.
- si vous n'êtes pas dépressif et que vous souhaitez lire une histoire de fin du monde qui pourrait nous arriver.
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Salut les Babelionautes
Voila un roman post-Apo qui nous raconte le quotidien d'une ville Américaine (Black Mountain, Caroline du Nord) après qu'une frappe, utilisant ce qu'on appelle une Impulsion Electro Magnétique ou IEM, balaye tous ce qui fonctionne a base d'électronique sur les Etats Unis.
le vernis de notre soi-disant humanité est vite balayé par le retour a la barbarie, car dans notre Monde nous sommes devenus dépendant de la technologie.
john Matherson ne se doutait pas qu'il allait devoir vivre les pires heures de sa vie a se battre pour sauver les siens.
Nous assistons, a travers lui, aux pires scènes dont peuvent se rendre coupable des hommes au abois.
C'est bien écrit par William R. Forstchen dont j'ai lu sa Saga le régiment perdu et suffisamment expliqué pour comprendre sans être abrutis par un langage scientifique.
Un énième Mad Max? que nenni car contrairement a lui le récit débute avant la catastrophe et la descente aux enfers est progressive.
Si bien que l'on arrive a la conclusion abasourdis, avec une pointe de dégoûts, pour les actes commis.
Bien sur le sentiment patriotique, si cher aux Américains, est distillé en filigrane mais sans jamais alourdir l'histoire.
Bien sur je ne saurais jamais si la traduction de Florence Mantran est fidèle a l'oeuvre originale mais je l'en remercie quand même.
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John Materson, un papa veuf et ex-militaire s'apprête à fêter l'anniversaire de sa plus jeune fille dans leur maison de Black Mountain en Caroline du Nord. Il passe un coup de fil mais la communication est coupée. La musique s'arrête et les lumières s'éteignent. Tout le monde pense à une grosse panne de courant mais lorsqu'ils découvrent des centaines de voitures arrêtées sur l'autoroute et que même les téléphones portables ne fonctionnent plus, la panique monte petit à petit.

Matherson pense tout d'abord à une tempête solaire mais les jours passent et rien ne s'améliore. Il évoque alors la possibilité d'une attaque nucléaire à haute altitude (IEM) qui aurait détruit tous les systèmes éléctriques et électroniques. La petite ville s'organise, on réquisitionne les véhicules qui marchent encore, on se met à chasser du gibier... mais les ennuis vont de mal en pis. En effet, les habitants doivent gérer la nourriture, les médicaments, les nombreux morts., la montée de violence..et les bourgades voisines envoient des réfugiés affamés car c'est bien connu "dans les montagnes, on ne manque de rien"...

Réalisme + crédibilité = possible forte angoisse. Les personnages sont crédibles, pas de héros, une esquisse de gros méchant, ça va. On est dans le flou, on parle d'IEM ok, mais qui? pourquoi? de toute façon on s'en fiche, faut trouver de la nourriture pour les gosses et comment on va faire pour les chiens? et si je n'ai pas mes médicaments, je deviens quoi? Ca m'a pris aux tripes, certains évènements douloureux sont prévisibles et j'ai appréhendé avec le personnage principal. Et à la fois, pas de larmoiements, pas trop d'images choquantes comme dans "La Route" de MacCarthy par exemple. Normal, c'est juste l'année qui suit la "catastrophe". Ca ressemble bien plus à Jericho, la série, mais dans une plus grande ville. Une reflexion sur "et moi, j'aurais fais quoi?" qui de toute façon ne peut pas trouver de réponse juste à 100% car le jour ou ça arrive, ce n'est pas la même chanson. On peut être soit plus lâche (ou raisonnable), soit héroique (ou inconscient), ça dépend du point de vue.

Bon, ce genre d'histoire à déjà été traitée même un peu différemment, rien de super nouveau donc. Il y a une petite romance entre le personnage principal et une réfugiée qui tombe à plat, aucun intérêt, elle sert à rien (la fille et la romance) vu que ce n'est quasi pas développé. Il y a une autre romance, comment dire, assez convenue dans sa finalité. Et le bol, quand même, le personnage principal est un ancien de l'armée assez haut gradé et enseigne l'histoire militaire! Enfin, même si les personnages sont ammenés à prendre des décisions parfois atroces à cause de la situation, il y a pas mal de "mais enfin, on est américains, c'est l'Amérique, enfin...on ne peut pas faire ça, ça ne peut pas nous arriver, on vaincra, God Bless America". Après, on peut comprendre et transposer... "mais enfin, nous sommes dans le pays des droits de l'Homme, on ne commettra pas d'abominations ici..."

Le post apocalyptique, what else? J'adoooooore ce genre. J'ai essayé un peu d'analyser le pourquoi et j'en reviens au même point : j'aime les rues dépeuplées en général et j'aime voir comment réagissent les humains face à la fin du monde mais en fiction seulement, je ne souhaite pas la fin de l'humanité biensur (je ne pourrais plus lire, horreur!!). Un thème bien abordé et dérangeant quand on y pense vraiment. Il y a même un petit topo sur les IEM à la fin. Entre le petit malaise et le distrayant. Je ne peux pas vous dévoiler la fin donc difficile de vous dire le fond de ma pensée. J'ai trouvé ce roman addictif, je voulais savoir...

Et sinon, je me suis demandé un peu tout le long : et Charles Ingalls, à son époque, il faisait comment?
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