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Primal Zone tome 1 sur 1
EAN : 9782756016917
111 pages
Delcourt (09/09/2009)
3.33/5   3 notes
Résumé :

Une plongée dans l'univers psychotique d'un homme qui n'avait plus d'âme. Lorsque le réel se confond définitivement avec ce qu'on croit être l'imaginaire...

Lorsqu'on ne peut plus refermer une porte qu'il n'aurait jamais fallu ouvrir...

Lorsqu'au fond de soi surgissent les émotions primaires, celles des origines refoulées de nos instincts les plus profonds...

Lorsque le vernis de la culture et de la civilis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce nouvel album de Pierre Yves Gabrion, prépublié page par page sur http://www.bdprimalzone.net depuis mars 2008, est le fruit d'un besoin personnel d'aborder le sujet de la schizophrénie, mais également le résultat d'une envie de rendre hommage à Jorge Eish, un peintre dont on retrouve quelques oeuvres en fin d'album.

Dès les premières planches, le lecteur fait la connaissance d'Elvis Twin, alias le Varan, un tueur à gages sans pitié qui exécute ses contrats sans aucuns remords. Cependant, enfouie au plus profond de lui, une créature nommée Ortog, le gardien de sa Bête, sommeille. Un double monstrueux qui au fil des pages va remonter à la surface pour faire couler le sang. Tant que la créature reste sous contrôle, plongée dans les pensées les plus sombres du Varan, l'histoire demeure intéressante, tout comme le parcours de ce meurtrier au sang froid impressionnant. Une fois que l'imaginaire et la folie prennent le dessus, l'intrigue perd toutefois de sa cohérence au profit de crises de violence, d'hallucinations et de troubles psychiques qui
prêtent parfois à confusion.

Partagé entre un air de "Sin City", auquel il a envie de s'accrocher, et l'impression récurrente d'être largué entre deux mondes dont il ne détient pas les clés, le lecteur a du mal à entrer pleinement dans ce récit. Cette narration accrocheuse, issue des tréfonds d'un héros torturé par sa bi-polarité, et ce graphisme noir et blanc qui, par moments, n'est pas sans rappeler celui du susdit chef-d'oeuvre de Frank Miller, ont pourtant tout pour plaire. Perdu au milieu des nombreux sentiments qu'il cherche à évacuer, le scénario peine cependant à se trouver un but précis.

Une oeuvre déroutante, riche en références/influences, et un sujet qui abandonne le bédéphile au gré de deux personnalités qui se disputent toute son attention.
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Se retrouver dans la tête d'un schizophrène le temps d'une lecture voilà ce que nous propose cette BD. Suivre ses démons dans le plus profond de son âme… comment un homme pris dans ses hallucinations devient un redoutable prédateur. le varan, comme il se nomme, tente de dompter ses démons… mais ceux-ci ne l'entendent pas de cette manière…
Une histoire déroutante mais bien menée, une ambiance à la lovecraft et des démons intérieur qui vont bien avec…
Lien : http://scrambledspirit.wordp..
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critiques presse (1)
Lecturejeune
17 février 2012
Lecture Jeune, n°132 - décembre 2009 - Gabrion expose la trame de son récit ainsi que ses motivations : un de ses amis, puis sa mère ont souffert de schizophrénie jusqu'à en mourir. Cette bande dessinée se veut donc l'expression visuelle du monde intérieur d'un malade psychotique et un ultime hommage à cet ami disparu : Jorge Eish. Le héros, dénommé Le Varan, est un tueur à gages, prédateur absolu sans pitié ni remords. Il aurait « perdu son âme » à dix ans. Accusé d'avoir tué sa mère, il a séjourné quinze ans en institution psychiatrique et semble guéri jusqu'à sa libération et sa totale disparition. Commence alors un récit échevelé jouant dans une double dimension : celle de la traque d'un redoutable tueur dans une Amérique contemporaine et celle de l'exploration de l'univers fantasmatique du héros schizophrène.
Le graphisme noir et blanc sert efficacement l'expression des obsessions de ce malade lancé dans une lutte éperdue contre le monstre qui l'habite et lui échappe. Mais où est l'Enfer ? Les images confondent habilement réalité et fiction et l'auteur puise avec brio dans de multiples références artistiques et littéraires : Ortog, la pulsion de mort à l'apparence monstrueuse du « Saturne dévorant ses enfants » de Goya. L'oeuvre de Carlos Castaneda fournit les « portes à franchir » et l'envol sous l'effet de la drogue. La ville dévastée rappelle atrocement les carcasses calcinées des Twin Towers. La quête des « Anciens » renvoie à Lovecraft et Freud fournit « Totems et tabous ». Au lecteur averti de décrypter les multiples références qui jalonnent le récit, notamment Rose Bud dans Citizen Kane, le Christ de Salvador Dali, La création de l'homme de Michel Ange, Léonard de Vinci, Dante, Hopper... Ce roman graphique a d'abord été réalisé sur le Net où il est consultable ainsi que les techniques utilisées par Gabrion. Les premières planches du volume 2 sont d'ores et déjà en ligne sur le site de l'auteur : www.bdprimalzone.net Colette Broutin
Lire la critique sur le site : Lecturejeune

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