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3,77

sur 1596 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un petit Gaiman pour bien commencer l'année. On retrouve son talent de conteur que j'apprécie tant et ce contexte mythologique que j'avais adoré dans La mythologie viking.
Là encore l'histoire est un brin fourre-tout, prétexte à des flash-backs préhistoriques et antiques sur fond de naissance divine.
On suit Ombre, ancien détenu, dans un road trip à travers les Etats Unis en compagnie du mystérieux Voyageur, dont l'identité est dévoilée à travers de multiples indices (elle sera évidente aux amateurs de mythologie mais qu'importe). Les aventures sont rocambolesques, plus ancrées dans les légendes que dans la réalité mais la présence de multiples déités immigrées avec leurs croyants depuis bien longtemps servent cette atmosphère de rêve éveillé.
Comme toujours, j'ai apprécié le style de l'auteur, ses "méchants" dans lesquels je retrouvais un peu du duo Croup et Vandemar de Neverwhere (notamment chez les Nouveaux Dieux), le personnage principal est là aussi un peu effacé même si on s'y attache le principal c'est cette galerie de dieux oubliés, les légendes, cet orage en préparation et il faut avouer que le dénouement manque peut-être un peu de panache mais l'épilogue relance quelques fils qui pourraient être intéressants pour une suite (j'ai cru comprendre qu'Anansi Boys tenait plus ou moins ce rôle, j'irai donc y jeter un oeil avec plaisir).
Un presque coup de coeur pour cette épopée divine hivernale.
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Gros coup de coeur pour ce livre !

L'histoire commence avec Ombre, qui sort de prison pour retrouver son épouse et son meilleur ami. Malheureusement pour lui, ils meurent dans un accident de voiture la veille de sa libération. Ombre apprend de plus qu'ils étaient amants. Il va se faire ensuite engagé par un type louche, Voyageur, et va se retrouver au centre d'une bataille entre les anciens dieux et les nouveaux.

Les anciens dieux tentent de survivre comme ils peuvent : l'un d'entre eux travaille dans un abattoir pour que des boeufs soient toujours sacrifiés en son nom, des dieux égyptiens tiennent une entreprise de pompes funèbres pour continuer à momifier, une déesse se prostitue pour être encore vénérée, ... Les nouveaux dieux (la technologie, le progrès) tentent de les éliminer définitivement.

Le rythme est soutenu, la mythologie se trouve partout, le récit est entre-coupé par des petits passages qui expliquent comment tous ces dieux sont arrivés en Amérique. Que du bonheur !
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Ombre a bientôt terminé de purger sa peine. Sa femme, Laura l'attend, et son ami, Robbie, a un travail pour lui, dans sa salle de sport, la Musclerie. Tout s'annonce parfait pour un nouveau départ, sauf que trois jours avant sa libération, on lui apprend que Laura vient de mourir dans un accident de voiture. Et Rob avec elle.

Comme Ombre n'a plus rien qui l'attend, dorénavant, ni épouse, ni job, il n'a aucune raison de décliner l'étrange contrat d'un mystérieux inconnu. Celui qui se fait appeler Voyageur lui propose en effet de travailler pour lui, de le protéger, de le promener, de faire ses courses, de brutaliser qui a besoin de l'être en cas d'urgence, et dans l'improbable cas de son décès, de le veiller. Pacte celé par trois coupes d'hydromel brun doré, en présence d'un tordu prétendant être un leprechaun, Sweeny le Dingue.

Comme Ombre est loin d'être bête, il se rendra vite compte que Voyageur est un dieu, Odin, en l'occurrence, le Père de tout, le roi du mensonge et des arnaques en tout genre, y compris celles à quatre mains. Et qu'il n'est pas seul : des quantités d'autres anciens dieux ont débarqué en Amérique avec les premiers colons, et ont du mal à survivre, privés de fidèles sur cette terre peu propice à la foi, concurrencés par tous ces nouveaux dieux aussi éphémères que variés : Media, BigMack et compagnie. Sous la houlette d'un mystérieux M. Monde, ils traquent et massacrent les anciens dieux, que Voyageur a entrepris de rassembler pour organiser la riposte et se préparer à l'inéluctable guerre.

American Gods, c'est 661 pages qui passent à une allure folle. C'est une galerie de personnages plus passionnants les uns que les autres : Czenoborg, Bielobog et les Zorya, Ibis et Chaquel, les entrepreneurs de pompes funèbres, Laura la zombie, M. Nancy, le grand black-araignée, Sweeny le Dingue, qui est vraiment un leprechaun, Sam-fille, le sinistre Hinzelmann, le Bison, qui est l'Esprit du Pays, Bastet, qui va aider Ombre au Pays des Morts, Easter, Horus, sans oublier bien sûr Locki, car c'est bien connu, quand Odin est dans le coin, Locki n'est jamais loin...

American Gods, c'est une alternance de chapitres racontant l'histoire d'Ombre, la quête de Voyageur et de la préparation de la guerre, l'arrivée des dieux en Amérique. C'est un fourmillement de légendes et de mythologies entrelacées en un tout cohérent, et remarquablement mis en scène.

American Gods, c'est aussi la quête d'Ombre pour le salut de son âme : au cours d'un rêve, il se voit escalader une montagne de crânes. Tous ont été siens, et la question lui est posée : que fera-t-il de cette vie-ci ? Et à ce cheminement initiatique se mêle aussi une quête d'identité.

De belles rencontres en amitiés, de paris insensés en révélations incroyables, American Gods est un roman qui ne me laissera qu'un seul regret : celui de l'avoir terminé.



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La seule chose que je connaissais de Neil Gaiman, avant d'avoir lu La mythologie Viking il y a quelques temps de cela et maintenant American Gods, c'est que son roman Stardust avait été adapté au cinéma, un très bon film au passage qui est partie intégrante de ma DVDthèque.

En parlant d'American Gods, voilà un roman qui m'a personnellement, vraiment plu.
Entre:
- un ragnarok revu et corrigé par l'auteur, fondé sur une arnaque très bien montée,
- une atmosphère de road movie dans l'Amérique profonde où un mystère attend dans les eaux de Lakeside,
- et des retours historiques pour découvrir comment tous ces dieux sont arrivés sur ces terres qui leurs sont très inhospitalières,
Neil Gaiman a réussi - pour moi - avec brio, à créer un monde américain fantastique où des dieux et déesses de mythologies diverses (Nordique, Égyptienne, Russe, Irlandaise, Indienne, Celte et bien d'autres encore) cohabitent plus ou moins bien et tentent de survivre peu ou proue face à la modernité et leurs nouveaux remplaçants...

En outre, L'un des atouts majeurs de ce roman est la qualité des personnages, construits avec détails, parfois avec beaucoup d'humour, et les jeux de mots ainsi que les clins d'oeil de l'auteur sur le choix de leurs noms.

C'est donc pour moi un vrai coup de coeur et si j'avais plus de place dans mon sac à dos, je pense qu'il m'accompagnerait bien sur une île déserte.
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Typiquement le style de Gaiman.

C'est spécial, imaginatif, artistique, original.

Un mélange de mythologie et de modernisme avec un petit côté Marvel en prime.

Les personnages particuliers, comme on en rencontre peu.

Comme souvent avec l'auteur, on plonge entièrement dans un univers riche et abouti.

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Je recommande vraiment ce livre!
Les personnages sont intrigants jusqu'au bout. Les références sont subtiles, mais ne nuisent pas au récit si vous manquez de culture pour toutes les saisir (je crois d'ailleurs qu'il va falloir que je révise mes mythes!). Les mythologies de tous pays et de tous les continents sont abordées.
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Ça a été un vrai régal de découvrir l'écriture de Neil Gaiman, que je ne connaissais jusque là qu'en tant que scénariste pour quelques épisodes de Doctor Who. Ce bonhomme sait très bien raconter une histoire et j'ai plongé avec lui pour découvrir le trajet d'Ombre, cet homme sorti de prison dont la vie bascule quand il se fait recruter par un mystérieux étranger après avoir découvert que sa femme est morte alors qu'elle avait une liaison avec son meilleur ami.

Tous les deux partent sur les routes et croisent des anciens dieux, venus aux États-Unis en compagnie des premiers immigrants et qui sont peu à peu tombés dans l'oubli.
Des Slaves, des Égyptiens, des Nordiques, des Africains, des anciens, des modernes, ceux qui ont complètement disparu et ceux qui sont encore un peu vénérés, on croise toute une flopée de personnages et il est quand même nécessaire d'avoir un minimum de culture en mythologie.
Je me suis d'ailleurs à un moment perdue entre les différentes divinités égyptiennes, ne sachant pas à quel animal correspondait chacune d'entre elles.

Pourtant, en naviguant entre road movie et installation à Lakeside, on traine dans tout ce que les États-Unis peuvent représenter aujourd'hui, oscillant entre modernité et traditions. Cette petite ville paisible au premier abord, avec ses habitants chaleureux, offre un répit bienvenu au milieu des dangers qui poursuivent Ombre.

Et puis il y a donc cet étrange Voyageur, celui qui emmène Ombre avec lui. Ce qu'il veut est flou et les moyens d'y parvenir sont encore plus hasardeux.
Lutter contre les dieux modernes en réunissant les plus anciens est compliqué par le fait que certains se complaisent dans ce qu'ils sont devenus. Ils ne cherchent plus leur ancienne gloire, ils sont presque satisfait d'être oubliés par ces nouvelles divinités qui leur ont volé leur agressivité et qui sont maintenant sur le devant de la scène.

Ces personnalités autrefois flamboyantes et que tout le monde craignait ne sont plus aujourd'hui que l'ombre d'elles-mêmes. Certaines restent dans le récit, d'autres ne font le croiser.
Le tout petit côtoie un plan de plus grande envergure dont la finalité n'émerge que tardivement, au moment où toutes les connexions se font.

Les personnages sont difficilement attachants car on reste très en extérieur par rapport à eux. le seul dont on est proche est Ombre et c'est un homme assez étrange, qui donne parfois l'impression de subir les évènements sans vouloir agir de lui-même.
Pourtant, l'ensemble est très réussi, porté par une belle narration et j'ai vraiment passé un très bon moment en compagnie d'un bon concept qui permet de repenser cette notion de mémoire.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Après avoir découvert la série American gods et son atmosphère toute particulière, j'ai eu l'envie de connaître l'oeuvre originale. Principalement afin de mieux savoir les réelles identités de chacun des personnages et de mieux comprendre les enjeux de la guerre qui se prépare avec en première ligne Voyageur et Ombre. Et, sans grande surprise, je suis loin d'avoir été déçue du voyage ! Tout comme dans son adaptation, le roman s'emploie à nous embarquer dans une histoire mystérieuse où il faut accepter de lâcher prise et de se laisser porter par les divers événements auxquels prend part Ombre. Au début, nous sommes complètement emprisonnés dans un épais brouillard où tout semble énigmatique et plus grand que ne le laisse paraître l'auteur. Néanmoins, si Neil Gaiman s'amuse avec son lecteur, ne lui offrant que quelques indices par-ci par-là à sa guise, il offre également des fragments de réponses tout au long de son récit jusqu'à ce que toutes les pièces du puzzle s'emboîtent. C'est alors à la toute fin que nous pouvons réellement comprendre tous les desseins liés à cette grande aventure.

Après cette bataille, Ombre ne pourra plus être le même et ne pourra pas retourner en arrière. de toute manière, il n'y avait pratiquement rien qui l'attendait avant sa rencontre avec Voyageur. Après trois ans d'emprisonnement, Ombre est libéré en avance à cause du décès saugrenu de sa femme. Prenant l'avion jusqu'à Eagle Point pour l'enterrement, il va faire la rencontre d'un homme bien mystérieux et qui semble le connaître. Sûr d'obtenir ce qu'il souhaite, Voyageur lui propose un travail de garde du corps. Mais l'ex-détenu est loin de vouloir faire confiance à cet homme singulier et impertinent, lui qui veut simplement reprendre le cours normal de sa vie. Seulement, les choses ont commencé à changer depuis sa sortie de prison et un orage se prépare. Après avoir été le témoin d'une chose inimaginable, il accepte d'accompagner Voyageur dans sa quête dont il ne connaît pas encore les enjeux. le voilà alors à rencontrer les « amis » de son employeur tous aussi atypiques et presque irréels que ce dernier (comment ne pas apprécier Sweeney le Dingue, Czernobog, Nancy, etc…), et à voyager à travers l'Amérique, découvrant villes et petits coins de campagne. Étonnamment, Ombre navigue en eaux troubles sans réellement poser de questions ou attendre de réponses de son nouveau employeur. Les paroles de Voyageur et de ses différents compagnons sont cryptiques, énigmatiques et il est alors difficile de les comprendre si on s'acharne à se représenter ses protagonistes telles qu'ils paraissent devant Ombre.

Car malgré le thème principal de ce roman, la guerre entre anciens et nouveaux dieux, un véritable décalage naît entre ces figures d'autorité et leur apparence qui détonne complètement avec leur identité. Choisissant un ton particulièrement familier, notamment au niveau du langage, les anciens dieux sont très éloignés de leur image sépulcrale et céleste. Chacun évolue dans un environnement sombre et glauque où l'escroquerie, la prostitution ou la mort sont au centre de leur occupation. Aucun ne réussit à réellement se complaire au sein de cette époque où la technologie les supplante. C'est bien pour cela que Voyageur décide de rassembler ses troupes pour combattre face aux nouveaux dieux de l'Amérique : la technologie, l'information. Qui sortira vainqueur de cette bataille ? Et quelle est la véritable place d'Ombre dans toute cette machination ? Celui-ci continue de se laisser porter par les envies de Voyageur, celui-ci lui faisant alors rencontrer de nombreuses déités aussi intéressantes les unes que les autres. Neil Gaiman offre un mélange ethnique et mythologique qui apporte davantage d'intérêt à l'histoire. Il propose plusieurs cosmologies qu'il met au même rang, ne s'intéressant pas uniquement aux plus connues (mythologie grecque, romaine, nordique).

J'ai véritablement l'impression d'avoir voyagé en plein rêve, comme Ombre. Avec ce qui n'est pas dit, ce qui est sous-entendu, ce qui est oublié, on dérive dans le sens du courant sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Ce long périple sur le territoire américain va également nous montrer les ravages de l'industrie et du capitalisme en ville ou en campagne qui s'accompagne d'une quête identitaire pour Ombre. En se remémorant son passé et en tentant de se rappeler ce qu'il ne cesse d'oublier depuis sa sortie de prison, l'ex-détenu fait véritablement face aux contrastes entre cette Amérique contemporaine et les enjeux ancestraux des dieux sur la sellette. Car le plus important est bien de se souvenir, ou plutôt de ne pas oublier, de ne pas se faire oublier. Plusieurs épisodes sur la colonisation en Amérique proposent des légendes très intéressantes sur de nombreuses civilisations. Alors que le pays ne semble pas vouer de grands cultes à la base, toutes les populations à travers les siècles qui s'installent en Amérique finissent peu à peu à abandonner leurs propres rites et leurs croyances ancestrales. Neil Gaiman laisse souvent sous-entendre que l'Amérique est avant tout un lieu d'échanges, de marchandises, et donc hostile aux croyances anciennes et au mysticisme, qui désire s'émanciper et créer une toute nouvelle société.
Après cette agréable lecture, je compte bien regarder à nouveau la première saison adaptée avant que la suite n'arrive (j'ai notamment beaucoup apprécié les changements faits dans la série avec des personnages qui ont davantage d'importance).
Lien : https://entournantlespages.w..
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Comment les dieux survivent ? de nombreux auteurs y ont répondu : Terry Pratchett avec Small Gods dans l'univers du Disque-monde, Roger Zelazny dans un nombre trop important de ses livres pour tous les citer, James Morrow avec sa trilogie de Jéhovah (même si elle se préoccupe plus de comment se débarrasser du corps) ou Frank Herbert dans certains de ses romans. Neil Gaiman lui-même s'y était essayé avec The Sandman, avant d'écrire American Gods. Ce pavé de près de 600 pages (en édition originale de poche) s'intéresse aux différents dieux qui vivent et survivent en Amérique du Nord – ceux qui ont suivi les différentes vagues de migrants ont peuplé le continent (des tribus venues d'Asie à l'ère glaciaire aux nouveaux arrivants tout juste sortis de l'aéroport, en passant par les différentes vagues de colons américains, les esclaves, etc.), et ceux qui sont nés aux États-Unis de la Ruée vers l'Or, des contes et légendes fondateurs du pays, de Wall Street, de la Silicon Valley, etc. C'est également le road trip à travers les États-Unis d'une ombre tout juste sortie de prison qui cherche son identité, et fait le deuil de sa femme et de son mariage. C'est encore l'histoire d'une tempête qui arrive, prélude d'une guerre de fin du monde. Ou bien ?
Vous l'aurez compris, American Gods est un livre complexe qui peut se lire en l'attaquant par différents angles, y compris (mais je ne vous le recommande pas tellement les deux dernières saisons sont médiocres) par celui de la série réalisée en 2017. Il n'est pas sans défauts, et notamment le premier tiers d'exposition met du temps à installer les différents personnages, mais il mérite de continuer le voyage. Comme une randonnée où le départ abrupt et les différents détours peuvent vous fatiguer avant d'arriver à un panorama splendide et à une fin de promenade où tous les efforts précédents sont un à un récompensés et expliqués. Et des différents indices semés ici ou là par Neil Gaiman, bien peu resteront sans réponses à la fin du livre. Si vous aimez les mythologies, les contes et légendes, vous vous amuserez à essayer de deviner qui est qui. Ou à voir comment l'auteur s'amuse à tordre les mythes, les fusionner (Osiris devenant en quelque sorte fils d'Odin, et Isis jouant les Perséphone/Hel) et les réinventer pour leur nouvel environnement. Et si vous aimez les films de gangsters et les histoires de rédemption, le voyage de Shadow et Mr. Wednesday (Ombre et Voyageur en version française disponible chez Au Diable Vauvert) vous séduira surement. En route ?
Lien : https://www.outrelivres.fr/a..
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American Gods de Neil Gaiman est une lecture qui me marquera sans aucun doute. J'ai tout simplement adoré l'idée de ce livre. Les anciens dieux de toutes les mythologies (orientales, européennes, africaines…) affrontent les nouveaux (Média, Internet…). C'était tellement bien vu ! J'ai adoré découvrir chacun de ces personnages et en même temps qu'eux des pans de culture qui m'étaient parfois totalement inconnus. Je n'ai rien vu venir de l'intrigue, rondement bien menée, avec des belles réflexions, un poil philosophique. Un roman tout en subtilités qui prend son temps. Les personnages sont complexes, intéressants. Un livre qui mériterait une seconde lecture pour pouvoir appréhender toutes les facettes.
Lien : https://lacossedeceline.word..
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