Coraline

Sur la base d'Alice au pays des merveilles, l'auteur nous offre un petit conte subtilement horrifique et porteur de sens.

La trame est simple.
Une petite fille à laquelle les jeunes lecteurs s'identifieront tout de suite, mais aussi les adultes qui feront remonter leur âme d'enfant.
Une maison inconnue avec d'étranges voisins.
Et bien sûr, l'ennuie et l'absence des parents qui sont finalement les grands thèmes fondamentaux de l'histoire.
Sous ses airs de ne pas y toucher, ce conte est une critique de la société où les enfants passent au second plan et sont relégués derrière le travail, souvent livrés à eux même.....
Le choix de la vison de Coraline devient de ce fait intéressant.

Outre ce côté terre à terre, le conte est extrêmement agréable et rapide à lire. L'action est rapide, l'écriture fluide et très cinématographique.
Voire même un peu trop. C'est là que j'enlève des étoiles car le conte mériterai d'être étoffé tant l'idée est géniale. de plus, certainement une erreur de ma part d'avoir vu l'adaptation avant, le texte est tellement cinématographique que j'ai eu du mal à me l'approprier, je suis restée avec les images de l'animation.

Une belle découverte !!

Pour ceux qui connaissent le film (et j'espère que vous êtes nombreux), saviez-vous qu'il est adapté d'un roman de Neil Gaiman, sorti en 2002 ? Et bien le roman, justement, et tout simplement génial. En le lisant, je me suis totalement replongée dans le film, que j'ai très envie de revoir ! On y retrouve la même ambiance pesante, les mêmes scènes, les mêmes répliques...

Globalement, le film a plutôt bien respecté le roman, à quelques petits détails près ! Je vous laisse slider pour découvrir huit petites différences que j'ai notées. En tout cas, j'ai adoré redécouvrir l'histoire sous ce format plutôt court, qui rend l'histoire encore plus angoissante mais pas moins addictive !

Ce roman/film est pour moi un incontournable pour Halloween : il est flippant, mystérieux, étrange et perturbant ! À découvrir absolument si vous ne connaissez pas : mais je vous recommande de commencer par le roman, puis de terminer par le film (qui vous fera découvrir un nouveau personnage...)

Pour un récit jeunesse, il faut malgré tout s'accrocher ! C'est un livre parfait pour la période d'Halloween, car c'est un roman qui parvient, aussi court soit-il, à faire peur.

Et c'est ce qui m'a plu. Tout comme l'histoire de cette jeune fille, qui découvre derrière une porte, un monde parallèle, avec un autre père et une autre mère, qui ont tous les deux des boutons à la place des yeux. L'atmosphère glauque est tellement bien rendue, que j'en ai été mal à l'aise. J'ai par ailleurs beaucoup aimé le personnage de Coraline, son envie de découvrir la vérité derrière l'apparence des choses.

Je voulais découvrir cet auteur mythique, et je n'ai pas été déçue.

Cette année pour le Pumpkin autumn challenge, j'ai choisi de relire "Coraline".
Comme dans "Neverwhere" ou dans "l'Etrange vie de Nobody Owens", il y a cette thématique des portes et surtout de ce qui se trouve derrière. Et même si ces deux-là restent pour l'instant mes favoris de Neil Gaiman, je dois dire que j'aime beaucoup celui-ci. Pour cette idée de franchir l'interdit et de réalité miroir.
Et donc sans doute pour la référence à Alice et "De l'autre côté du miroir"... Avec une dimension plus sombre, plus angoissante.

J'aime comment en quelques petites touches, avec peu de description, l'auteur arrive à installer cette atmosphère de bizarrerie dérangeante - un peu comme l'autre mère qui n'a créé que ce qui pouvait la servir. Je ne suis pas une grande adepte de l'horreur, ce récit est juste ce que je peux supporter sans que ça me hante la nuit.
J'ai aimé ce jeu sur les peurs, sur l'angoisse, cette idée que "le courage, c'est quand on a peur mais qu'on y va quand même".
Et ce thème de l'amour étouffant, celui qui veut garder les choses, ne pas les laisser se développer, qui enferme et qui préfère vivre au final dans l'illusion même déformée et tordue. "Pour toujours et à jamais".

Il y en a des choses, dans ce tout petit roman. Et il y a fort à parier que ça ne sera pas ma seule relecture !

Un roman horrifique captivant. Un univers magique et féérique où se cache la pire des créatures qui dévorera votre âme pour l'éternité. Nous suivons Coraline qui vient de déménager et découvre son environnement, une étrange maison qu'elle et ses parents partagent avec des voisins peu communs: deux anciennes actrices et un vieux toqué éleveur de souris savantes. "Je suis une exploratrice !", clame Coraline. Gare pourtant : derrière la porte condamnée, un monde magique et effrayant l'attend. Attention, grand frisson garantie. ⁣
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L'auteur aborde le thème du voyage initiatique, du monde de l'enfance vers celui de l'âge adulte, de l'importance de la famille, de la notion de peur. J'ai beaucoup aimé l'évolution de notre héroine qui prend en maturité au fur et à mesure du récit. C'est une histoire plutôt jeunesse à première vue mais je vous déconseille de lire ça à vos enfants le soir car honnêtement ça fou les jetons même étant adulte. C'est un récit particulièrement marquant et le film l'est tout autant. Un récit macabre parfait pour l'automne ! ⁣

Avec Neil Gaiman et son imagination débordante, c'est souvent ou j'aime, ou je déteste et bien ce livre fait exception. Pour moi c'est ni l'un ni l'autre.
Un petit côté Alice au pays des merveilles mais du côté obscur.
Au début, je me suis ennuyée... presque autant que Coraline, mais la tournure que prend ce roman et son atmosphère angoissante à plus d'intérêt.

Neil Gaiman est l'un de mes auteurs préférés, et ''L'océan au bout du chemin'' fait indubitablement parti de mon top 10. J'ai toujours trouvé qu'il y avait un petit quelque chose de merveilleux chevillé à ses histoires, un doux cauchemar au goût de bonbons acidulés. ''Coraline'' est le premier bouquin jeunesse que je lis de lui, et quel bonheur de retrouver sa patte.

L'histoire suit Coraline, une petite fille qui vient tout juste d'emménager dans un nouvel appartement avec ses parents. Ses voisins sont gentils quoi qu'un peu étranges, et le très grand jardin est pour elle l'occasion de partir à l'aventure. Mais plus que le jardin, c'est une porte murée qui attire son attention...

Au contraire des autres livres de Gaiman, Coraline est écrit avec un style beaucoup plus simple afin d'être accessible aux enfants. Néanmoins, je l'ai trouvé fluide et agréable, bien que ce ne soit pas mon genre de prédilection. Les personnages sont hauts en couleur et attachants, et les ''autres'' sont des déclinaisons que j'ai trouvé vraiment intéressantes. Certains passages ne manquent pas de susciter un certain malaise face à l'étrangeté de cet autre monde, et même si l'intrigue est assez simple (livre pour enfant oblige), elle tient bien la route. Alors certes, un adulte verra arriver la plupart des événements de très loin, mais ça reste très agréable à lire.

En bref, un très bon livre pour enfants. Lu par un adulte, il parait simple et convenu, mais le voyage est tout de même agréable, de même que l'ambiance qui est soignée.

Quand on ouvre ce livre et que l'on découvre que l'auteur l'a écrit pour sa petite fille, on se dit tout de suite, mais quelle chance a cette fillette d'avoir un père débordant autant d'imagination.
Nous suivons Coraline et non pas Caroline, une petite fille qui vient d'emmener dans une nouvelle maison et qui se sent délaisser par ses parents, trop occupés à travailler ou à paresser pour s'occuper d'elle. Coraline décide donc de s'occuper elle-même, elle va partir explorer et son exploration va la mener dans le jardin, chez les voisins et surtout devant une porte à l'intérieur de la maison, qui est toujours fermée et qui ne semble mener nulle part, elle demande donc à sa mère de lui ouvrir cette porte, mais celle-ci donne sur un mur de brique, rien de bien intéressant par là, mais Coraline persévère et décide de retourner ouvrir cette porte, bien mal lui a pris car le début de ses ennuis de ce fabuleux conte va commencer pour elle.
J'ai beaucoup aimé l'originalité de cette histoire, qui se lirait presque d'une traite et j'ai passé un agréable moment de lecture auprès de cette fillette attachante et de tous ces personnages aussi surprenants que troublants.

Je sais que sur ce coup là, je ne vais pas me faire que des amis... Cependant, bien que j'adore les contes noirs, l'ambiance et le concept original, j'ai pas plus apprécié que ça... Je préfère largement le film. Cela vient peut-être du fait que j'ai lu ce livre trop vieux....

Avant d'être un film d'animation en stop-motion effroyablement bon, Coraline est un roman fantastique pour enfants tout aussi effrayant signé Neil Gaiman, et dont l'inspiration vient de ses deux filles ainées.
De quoi parle Coraline ? C'est à la fois une histoire de maison hantée, de passage vers un autre monde et du courage nécessaire pour affronter ce qui vous fait peur ou résister à la tentation. Coraline Jones, notre héroïne, vient d'emménager dans une nouvelle maison et découvre d'étranges colocataires. En attendant la rentrée scolaire, cette exploratrice s'ennuie, car ses parents, légèrement tête en l'air, sont trop accaparés par leur travail. Jusqu'au jour où elle ouvre une porte et rencontre… l'autre mère et ses yeux en boutons. Toujours prête à gâter la fillette et à jouer avec elle, cette autre mère est bien plus dangereuse et égoïste qu'il n'y paraît. Il faudra l'aide d'un chat noir et beaucoup d'ingéniosité et de persévérance à la petite fille pour revenir dans son monde bien ordinaire.
Avec Coraline, Neil Gaiman a voulu écrire un conte gothique pour enfant qui, comme le dit G.K. Chesterton cité en exergue, ne leur dévoile pas que les dragons existent, mais bien qu'il est possible de les tuer. Et comme tous les bons contes, cette histoire oscille parfaitement entre le merveilleux et le cauchemardesque. Parfois avec de simples détails, et parfois avec une vraie exploration des peurs enfantines : le noir, l'abandon, les choses rampantes et gluantes… Court, ce texte se prête parfaitement à une lecture partagée à voix haute, chapitre par chapitre. À noter qu'il existe en français plusieurs versions du roman illustré tantôt par Dave McKean (celle que j'ai lu), tantôt par Aurélie Neyret, ainsi qu'une déclinaison en BD par P. Craig Russell. le texte reste lui identique.
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